Le Vendredi 23 Juin 2023 par Droit au but
L'Olympique de Marseille, le seul club qui souhaite "s'autodétruire" avant chaque saison à travers une partie de ses médias locaux et de ses supporters. Peut-être faudrait-il penser qu'il y a quand même un juste milieu entre le "clubisme" et l'autodestruction permanente. Pour gagner, c'est tous ensemble...
Tout d'abord, au sujet de Pablo Longoria : une partie infime du microcosme olympien souhaite son échec. Sans s'intéresser aux raisons, à croire que les gens regrettent un Jacques-Henri Eyraud et son projet "Agora", un Jean-Luc Barresi - mafieux du milieu marseillais - qui avait son bureau à la Commanderie et qui menaçait les coachs, les joueurs et les agents.
Ensuite, concernant le nouvel entraîneur espagnol : Marcelino est déjà condamné par une partie de ce même microcosme avant même qu'il pose un pied sur Marseille. On ne laisse même pas la chance au "produit".
Il y a également le "dossier Vitinha" 23 ans, 27 millions d'euros (32M€, bonus compris).
Investissement majeur pour le club mais certains veulent déjà le considérer comme "le flop du siècle" en décorticant tout ses faits et gestes sur et en dehors du terrain, sans même lui laisser une saison complète avec une période d'adaptation à un nouveau pays, un nouveau football, un nouvel environnement bouillant et impatient.
• 40 minutes jouées et les critiques pleuvent
• Une action et la sentence tombe
• Une photo avec sa cousine et un flot de jugements à caractère sexuel lui sont envoyés à lui et à ses proches
Un bel environnement pour un jeune joueur...
Il y a également le cas Pau López : l'après Mandanda devait être difficile, finalement le club ne s'en sort pas trop mal, mais Pau Lopez est également déjà condamné par certaines personnes. À la décharge de celles-ci, le portier espagnol n'est pas exempt de tout reproches. Mais il n'y a malheureusement que peu de nuance dans le bilan fait sur ses prestations.
Comment ne pas parler du traitement fait par certains envers Valentin Rongier ? Le capitaine et le capitanat contesté.
Régulièrement la cible des critiques, Rongier et ses plus de 150 matchs a été titulaire sous André Villas-Boas, Jorge Sampaoli et Igor Tudor, dans trois systèmes différents, à des postes différents, avec des tâches différentes, selon le coach en place... et malgré tout, l'OM a obtenu trois podiums en quatre ans.
Si son manque de finition est frustrant, ses qualités sont niées en bloc par ses détracteurs.
Il ne faut surtout pas oublier le meneur de jeu réunionnais. Dimitri Payet ou le grand écart.
Entre ceux qui veulent en faire une "légende" qui devrait être un titulaire indiscutable à 36 ans (?!) et ceux qui ne peuvent plus le voir du tout au sein de l'effectif, malgré son expérience de l'OM. Personnage clivant, lui aussi, loin d'être exempt de tout reproches, notamment concernant son hygiène de vie et son poids, mais en proie à des réactions souvent disproportionnées.
Ce sont déjà six personnes clés et symboliques du club qui sont sans cesse sous pression.
• Le Président
• Le nouveau Coach
• Le portier titulaire
• Le plus gros investissement du club
• Le capitaine
• Le joueur le plus ancien et expérimenté de l'effectif
On ne parlera même pas de Marco Otero ou du centre de formation : un véritable panier de crabes, comme si les jeunes joueur à l'OM ce n'était déjà pas un dossier assez complexe et que de subir la concurrence locale, régionale, nationale et européenne n'était pas déjà suffisament difficile avec le retard cumulé au cours des dernières décennies.
Si l'Olympique de Marseille cultive son image d'un club chaud, bouillant, instable et sous pression, l'avènement de la destruction systématique et permanente n'a rien à voir avec l'ADN du club phocéen en lui-même et ses innombrables histoires et changements.
À moins que l'ADN Olympien soit finalement en mutation ?