Voici un extrait de l'édito de notre rédacteur Lodimaster pour le site News365.fr, sur lequel vous pouvez lire cet article dans son intégralité.

Dans la vie comme au foot, un grain de sable, un coup de pouce, un évènement en apparence sans importance, une simple information peuvent changer le cours d'un match, d'une saison, ou plus encore, bouleverser un destin.

Sans incidence le plus souvent, ces petites péripéties se révèlent parfois être le point de départ d'un drame, d'une désillusion, d'une magnifique aventure, d'une réussite incommensurable, ou d'un bouleversement classé au niveau 10 sur l'échelle de Richter. Ces derniers jours, l'OM a peut-être bien connu plusieurs de ces moments qui font pencher la balance d'un côté ou de l'autre...qui sait ?

Vendredi, l'OM a remporté une large victoire en terre angevine sur le score sans appel de 3-0. Un nouveau match sans encaisser de but et avec 23 points sur 27 glanés depuis le début de la saison les hommes de la maison Tudor font un parcours royal en Ligue 1. Mais pendant les 35 premières minutes, le niveau du match, et en particulier des olympiens, était proche du néant.

Mais que serait devenu le match si, à la 19ème minute, la frappe de Bentaleb n'avait pas été repoussée par le poteau de Lopez qui portait bien son prénom sur coup-là ? L'OM aurait-il sombré devant une équipe angevine en confiance? Mais comme par hasard, la chance a sourit aux olympiens contre un adversaire qui se classera certainement dans le dernier tiers du championnat.

Comme par hasard, Clauss, lui, n'a pas vu sa frappe repoussée par le montant gauche du gardien angevin à la 35ème minute, bien qu'elle l'ait toutoyé, permettant à son équipe d'ouvrir la marque, pour se transformer ensuite en rouleau compresseur irrésistible ou presque.

Mais en définitive ce qui sépare la tentative de Bentaleb et celle de Clauss n'a-t-elle pas surtout à voir avec le talent ? Car ce but olympien doit bien plus au talent individuel de Jonathan Clauss qu'à la réussite. Sa prise d'espace, sa fixation du défenseur, son accélération et sa frappe spontanée de son “mauvais” pied ne doivent rien au hasard.

Le talent a également beaucoup à voir avec les échecs répétés des angevins devant le but olympien. C'est d'abord au talent de son gardien Pau Lopez que l'OM doit d'avoir pu garder sa cage inviolée. Le gardien espagnol a, encore une fois, réalisé une prestation solide avec 5 arrêts et une qualité de relance précieuse lors du pressing angevin jusqu'au but de Clauss.

Mais ne nous voilons pas la face, si l'OM n'a pas encaissé de but, c'est aussi parce qu'il  a eu la chance que se présente devant Lopez des attaquants au talent plus limité qu'en Champions League. Ainsi, il faut reconnaître que les Boufal, Bentaleb, Hunou, Sima et Thioub auraient dû convertir certaines de leurs très grosses occasions et c'est plus le talent qui leur a fait défaut que le hasard.

Et si ces espaces et ces occasions concédées étaient la raison pour laquelle cet OM, quasi irréprochable en Ligue 1 et invaincu après 9 journées, avait autant de mal à marquer des points en Champions League où les attaquants savent faire la différence par leur qualité individuelle. Pas vraiment de hasard donc dans le décalage des résultats entre le championnat et la Champions League, mais plutôt une coïncidence.

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DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM!