Le Lundi 09 Janvier 2012 par Kaio Shin
C'est donc désormais officiel. Brandão est de retour à Marseille, à la demande de Didier Deschamps. Puisque Didier Deschamps est Champion du Monde, d'Europe et de France, il est incritiquable, et ses choix sont incontestablement judicieux. Tous. Sans exception. Didier Deschamps ne commet pas d'erreur.
Nous ne nous demanderons donc pas pourquoi un joueur accusé d'agression sexuelle (bien que présumé innocent), viré du club pour ne pas ternir son image, y revient huit mois plus tard avec l'étiquette de recrue idéale. Nous ne nous demanderons pas non plus pourquoi un joueur lent, maladroit, manquant de technique et d'intelligence de jeu, des lacunes avérées et rédhibitoires au plus haut niveau, bénéficie d'une impunité sportive à laquelle des joueurs comme Luyindula, Bamogo ou Koke n'ont pas eu droit, en ayant pourtant un ratio matchs/buts supérieur. Nous ne nous demanderons pas pourquoi un joueur qui n'a jamais dépassé les 8 buts en une saison de Ligue 1, qui n'en a marqué qu'un en 2010-2011, et qui n'en a marqué que 4 en huit mois au Brésil, bénéficie d'autant de confiance de la part d'un homme qui a joué, entre autres, avec Zinedine Zidane, Del Piero et Gianfranco Zola. On ne se demandera pas pourquoi le jeune Billel Omrani, annoncé comme un futur grand depuis près de trois ans, n'a joué que 8 minutes en championnat et est jugé incapable de remplir le rôle d'attaquant remplaçant pendant deux mois.
On ne se demandera pas pourquoi l'OM s'accroche tant au seul footballeur brésilien qui est moins technique que Salim Arrache, ni pourquoi Brandão serait le seul attaquant de l'OM à avoir le droit de ne pas marquer de but. On ne se demandera pas non plus pourquoi une équipe dont le principal défaut est le manque de créativité décide de s'appuyer sur Brandão. Enfin, on ne se demandera pas pourquoi "faire du pressing" devient le critère de sélection N.1 pour un avant-centre dès qu'il s'agit de Brandão, quand la feuille de stats l'emporte sur tout pour tous les autres attaquants de la planète. Non, nous ne nous poserons pas toutes ces questions. Didier Deschamps veut Brandão. Il ne peut avoir tort, il a donc raison. Le retour de Brandão ne peut donc décemment pas être autre chose qu'une formidable nouvelle. Alors faisons semblant. Savourons. Acceptons l'idée que Brandão est l'homme idoine, le joueur qu'il nous faut. Soyons impatients de redécouvrir sa technique légendaire, sa vitesse folle, son adresse devant le but à rendre jaloux Ruud Van Nistelrooy et ses chevauchées fantastiques. Qu'on se le dise : le grand football est enfin de retour à Marseille.
Nous ne nous demanderons donc pas pourquoi un joueur accusé d'agression sexuelle (bien que présumé innocent), viré du club pour ne pas ternir son image, y revient huit mois plus tard avec l'étiquette de recrue idéale. Nous ne nous demanderons pas non plus pourquoi un joueur lent, maladroit, manquant de technique et d'intelligence de jeu, des lacunes avérées et rédhibitoires au plus haut niveau, bénéficie d'une impunité sportive à laquelle des joueurs comme Luyindula, Bamogo ou Koke n'ont pas eu droit, en ayant pourtant un ratio matchs/buts supérieur. Nous ne nous demanderons pas pourquoi un joueur qui n'a jamais dépassé les 8 buts en une saison de Ligue 1, qui n'en a marqué qu'un en 2010-2011, et qui n'en a marqué que 4 en huit mois au Brésil, bénéficie d'autant de confiance de la part d'un homme qui a joué, entre autres, avec Zinedine Zidane, Del Piero et Gianfranco Zola. On ne se demandera pas pourquoi le jeune Billel Omrani, annoncé comme un futur grand depuis près de trois ans, n'a joué que 8 minutes en championnat et est jugé incapable de remplir le rôle d'attaquant remplaçant pendant deux mois.
On ne se demandera pas pourquoi l'OM s'accroche tant au seul footballeur brésilien qui est moins technique que Salim Arrache, ni pourquoi Brandão serait le seul attaquant de l'OM à avoir le droit de ne pas marquer de but. On ne se demandera pas non plus pourquoi une équipe dont le principal défaut est le manque de créativité décide de s'appuyer sur Brandão. Enfin, on ne se demandera pas pourquoi "faire du pressing" devient le critère de sélection N.1 pour un avant-centre dès qu'il s'agit de Brandão, quand la feuille de stats l'emporte sur tout pour tous les autres attaquants de la planète. Non, nous ne nous poserons pas toutes ces questions. Didier Deschamps veut Brandão. Il ne peut avoir tort, il a donc raison. Le retour de Brandão ne peut donc décemment pas être autre chose qu'une formidable nouvelle. Alors faisons semblant. Savourons. Acceptons l'idée que Brandão est l'homme idoine, le joueur qu'il nous faut. Soyons impatients de redécouvrir sa technique légendaire, sa vitesse folle, son adresse devant le but à rendre jaloux Ruud Van Nistelrooy et ses chevauchées fantastiques. Qu'on se le dise : le grand football est enfin de retour à Marseille.