Quand y a plus d'sous, y a plus d'soucis !

Le Samedi 31 Mars 2012 par Bab Joo

Déclarer ouverte la grande braderie, lancer les soldes d'été avec trois mois d'avance : c'est peut-être la solution, après tout ?

Car, ce n'est pas une surprise, les finances de l'OM sont au plus bas : de club le mieux géré de France au départ de Pape Diouf, celui-ci est devenu le plus endetté de L1 en l'espace de moins de trois ans. La faute à la frilosité de MLD, sans doute. mais surtout la faute à des choix, notamment en termes de mercato, pas toujours judicieux. Dassier avait fait fort en son temps en recrutant bien au-delà de leur valeur réelle des joueurs qui n'ont pas forcément tenu, au moins sur la durée, les promesses dont ils étaient porteurs (principalement Gignac et Lucho). Labrune a fait plus costaud encore en laissant partir gratuitement des joueurs qui n'étaient ni en fin de contrat, ni définitivement relégables sur le banc de touche selon la vision sportive de Didier Deschamps.  

Les travaux du Vel' qui, non contents de coûter de l'argent à Margarita de façon directe, génèrent également une moins value non négligeable en termes d'entrée, l'augmentation de près de 200 % du montant du loyer versé par le club à la Mairie de Marseille, et les résultats sportifs pour le moins décevants de cette saison, qui promettent d'aggraver encore l'ardoise la saison prochaîne à cause du manque à gagner (primes de qualif' et droits TV liés à la C1, notamment), ne font que creuser un peu plus le déficit qui, à cette heure, s'élève, selon les sources, à une somme comprise entre 20 et 35 M€, sans compter les 8 M€ de prêt consentis en début de saison par MLD, dont les intérêts courent toujours et qu'il va bien falloir rembourser tôt ou tard.

Dans l'immédiat, le problème qui semble se poser est celui du versement des salaires d'avril, d'ores-et-déjà repoussé de quelques jours, et qui pourraient bien créer un mouvement de mauvaise humeur supplémentaire, tant parmis le staff technique que chez les joueurs. Comme s'il y avait besoin de ça.

Et demain ? A moins de prendre le risque de présenter un nouveau mercato au rabais, avec tout ce que cela implique en termes de résultats sportifs - et donc, de rentrées financières - pour les années à venir, c'est le serpent qui se mord la queue, quoi faire ?

Vous avez la parole !

Aussi dans l'actualité