Dans un long entretien qu'il a accordé au journal L'Equipe, Brandao est revenu sur la délicate période qu'il a traversé à l'OM lorsqu'il était accusé de viol. Aujourd'hui blanchi par la justice, la tentative de chantage à son encontre ayant été établie, l'actuel attaquant de Saint-Etienne nourrit des regrets mais surtout une certaine rancœur envers son ancien club.

"Lorsque cette affaire a éclaté, une personne (Jean-Claude Dassier, ndlr) a dit que je ne porterai plus le maillot de l'OM. Personne, à l'Olympique de Marseille, ne m'a protégé. Ma famille et moi, on s'est retrouvés tout seuls. Aujourd'hui, mes détracteurs doivent se regarder dans la glace avant de parler sur les autres" a ainsi déclaré Brandao, avant d'ajouter : "En enfilant de nouveau le maillot de l'OM, je me suis dit : tu vas sortir par la grande porte, la tête haute et innocent ! Et j'y suis parvenu en marquant le but de la qualification à Milan ou en finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon. J'en profite pour remercier tous les supporters de l'OM, Didier Deschamps qui m'a soutenu, ainsi que Valbuena, Kaboré, Mbia, Ayew, Hilton, Lucho, Heinze et Andrade. Les dirigeants ? Non. Seulement les personnes que j'ai citées... J'aimerais ajouter Loïc Rémy dans mes remerciements. C'est un bon garçon."

Brandao ne cache pas non plus qu'il a mal vécu la fin de la saison dernière, lui qui souhaitait continuer sa carrière à l'OM : "Ni le président ni aucun dirigeant ne sont venus me parler. J'ai passé deux mois difficiles à attendre une offre. Mettez-vous à ma place ! C'est un manque de reconnaissance à mon égard. Quand je suis arrivé, l'OM a terminé deuxième. Puis il a été champion de France en 2010. J'ai appris que les seuls qui ne te laissent pas tomber dans la vie, c'est ta famille et Dieu. Mais ce n'est pas grave. Ce qui reste, ce sont mes buts et les titres gagnés ."