Le Dimanche 14 Août 2016 par Samuel Massilia
On le connaît pour être sur le banc olympien depuis 2010, d'abord rattaché à la réserve puis entraîneur adjoint avec l'équipe A. Aujourd'hui, Franck Passi a l'occasion de montrer à tous qu'il a la carrure pour être le numéro un de l'OM. Mais on oublie trop vite qu'avant d'être un fin tacticien, le coach périgourdin était un joueur professionnel de haut niveau.
Fils de Camille Passi, ancien joueur puis dirigeant de l'AS Béziers, Franck Passi commence tout naturellement sa carrière de footballeur dans le club héraultais. Il rejoint ensuite le gros club de la région, le Montpellier La Paillade SC (ancien nom du MHSC). Il y retrouve Laurent Blanc, avec qui il sera champion d'Europe espoirs en 1988, en compagnie d'autres grands noms du football comme Christophe Galtier, Franck Sauzée ou Eric Cantona.
Passi fait alors partie des grands espoirs du football français. Il signe à l'Olympique de Marseille en 1986 et y joue deux années durant. Il disputera 61 matches et inscrira 3 buts. Les supporters gardent surtout de lui l'image d'un milieu défensif rugueux mais aussi technique. Bon dans les duels, il était la rampe de lancement de l'équipe, tous les ballons passaient pour lui.
Généreux dans l'effort, Passi est devenu l'un des meilleurs milieux défensifs de France. Et s'il aime profondément ce club, il décide non sans peine de rejoindre le TFC afin de jouer avec son frère, Gérald Passi. Un choix difficile, d'autant plus que les performances du club sont médiocres, contrairement à ses prestations individuelles. Cherchant un véritable challenge sportif, il rejoint le SC Toulon en D1. Mais suite à l'affaire de la caisse noire, beaucoup de dirigeants et d'actionnaires varois démissionnent. Ce qui conduit à une vague de départs au sein de l'effectif parmi lesquels des cadres, comme Antoine Kombouaré.
Les conséquences de ce scandale sont désastreuses, à tel point que le club dépose le bilan en 1993. Passi signe alors une saison à Monaco mais joue peu. Il s'exile ensuite en Espagne, au SD Compostelle, le club de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il s'impose en Liga, chose rare pour un milieu de terrain français à cette époque. Les supporters espagnols s'attachent à lui et lui attribuent un doux surnom, "El iman" (l'aimant), pour mettre en valeur sa facilité de récupérer les ballons dans les pieds adverses.
Après 179 matches et une relégation en D2 espagnole. Passi décide de se lancer un dernier défi à Bolton, en Angleterre. Il finira sa carrière à l'été 2001 par une montée en Premier League. Belle façon de conclure 18 années au plus haut-niveau. Mais pas le temps de prendre des vacances pour le natif de Bergerac : dès la saison suivante, il accède au poste d'entraîneur adjoint du SD Compostelle, où il avait joué cinq ans.
Avant de passer par l'AS Cannes, puis de revenir à son club de coeur : l'OM. Une belle carrière pourtant méconnue par beaucoup de supporters. Son expérience de l'élite et son excellente vision du jeu au coeur du terrain lui assurent une légitimité au poste d'entraîneur. Mais aura-t-il les épaules pour diriger une équipe de l'OM en pleine transition, avec peu de moyens et des supporters déçus de la saison dernière ? Nous le saurons très vite...
Fils de Camille Passi, ancien joueur puis dirigeant de l'AS Béziers, Franck Passi commence tout naturellement sa carrière de footballeur dans le club héraultais. Il rejoint ensuite le gros club de la région, le Montpellier La Paillade SC (ancien nom du MHSC). Il y retrouve Laurent Blanc, avec qui il sera champion d'Europe espoirs en 1988, en compagnie d'autres grands noms du football comme Christophe Galtier, Franck Sauzée ou Eric Cantona.
Passi fait alors partie des grands espoirs du football français. Il signe à l'Olympique de Marseille en 1986 et y joue deux années durant. Il disputera 61 matches et inscrira 3 buts. Les supporters gardent surtout de lui l'image d'un milieu défensif rugueux mais aussi technique. Bon dans les duels, il était la rampe de lancement de l'équipe, tous les ballons passaient pour lui.
Généreux dans l'effort, Passi est devenu l'un des meilleurs milieux défensifs de France. Et s'il aime profondément ce club, il décide non sans peine de rejoindre le TFC afin de jouer avec son frère, Gérald Passi. Un choix difficile, d'autant plus que les performances du club sont médiocres, contrairement à ses prestations individuelles. Cherchant un véritable challenge sportif, il rejoint le SC Toulon en D1. Mais suite à l'affaire de la caisse noire, beaucoup de dirigeants et d'actionnaires varois démissionnent. Ce qui conduit à une vague de départs au sein de l'effectif parmi lesquels des cadres, comme Antoine Kombouaré.
Les conséquences de ce scandale sont désastreuses, à tel point que le club dépose le bilan en 1993. Passi signe alors une saison à Monaco mais joue peu. Il s'exile ensuite en Espagne, au SD Compostelle, le club de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il s'impose en Liga, chose rare pour un milieu de terrain français à cette époque. Les supporters espagnols s'attachent à lui et lui attribuent un doux surnom, "El iman" (l'aimant), pour mettre en valeur sa facilité de récupérer les ballons dans les pieds adverses.
Après 179 matches et une relégation en D2 espagnole. Passi décide de se lancer un dernier défi à Bolton, en Angleterre. Il finira sa carrière à l'été 2001 par une montée en Premier League. Belle façon de conclure 18 années au plus haut-niveau. Mais pas le temps de prendre des vacances pour le natif de Bergerac : dès la saison suivante, il accède au poste d'entraîneur adjoint du SD Compostelle, où il avait joué cinq ans.
Avant de passer par l'AS Cannes, puis de revenir à son club de coeur : l'OM. Une belle carrière pourtant méconnue par beaucoup de supporters. Son expérience de l'élite et son excellente vision du jeu au coeur du terrain lui assurent une légitimité au poste d'entraîneur. Mais aura-t-il les épaules pour diriger une équipe de l'OM en pleine transition, avec peu de moyens et des supporters déçus de la saison dernière ? Nous le saurons très vite...