Le Jeudi 09 Novembre 2017 par Casual Mars
Après l'humiliation à Monaco, la gifle reçue à domicile contre Rennes, l'OM a été quelques semaines plus tard, à deux doigts de battre le club qatari puis il a infligé dernièrement une véritable correction au SM Caen. D'où provient ce renouveau ?
Alors que l'ancien coach de la Roma était sur la corde raide il y a quelques semaines, aujourd'hui, pour lui, les jours sont désormais plus paisibles. Mais la bonne forme actuelle de l'équipe olympienne est-elle dûe à lui, à sa science tactique ?
Dos au mur, sentant l'impatience et l'agacement des supporters après les lourdes défaites s'accumulant depuis son arrivée, Garcia a programmé un brainstorming avec sa garde rapprochée. C'était après la défaite face aux rennais. L'objectif de ce brainstorming était de trouver une solution pour remettre l'OM en ordre de marche, droit au but. Résultat ? Rudi Garcia a tout d'abord fait une croix sur son 4-3-3 pour installer un 4-2-3-1 plus adapté aux forces dont il dispose au sein de son effectif. Puis il s'est attaqué aux cas individuels. Dimitri Payet par exemple, rechignait à défendre dans son couloir gauche, alors que derrière lui, Patrice Evra semblait épuisé par les tournages de ses vidéos Instagram. L'ancien coach de la Roma a alors replacé le réunionnais à son vrai poste, au cœur du jeu. Puis il a mis "Bruce Leevra" sur le banc, voire même en tribunes la majorité du temps. Jamais plus il n'a associé l'ancien couloir gauche de l'équipe de France, celui-ci semblait être une opération portes ouvertes pour les attaques adverses. Désormais, Lucas Ocampos montre sa grinta, bien que ce ne soit pas le joueur le plus technique de l'effectif phocéen et Jordan Amavi montre déjà une grande assurance.
Luiz Gustavo avait beaucoup de mal à gérer seul avec à côté de lui des joueurs soit un peu frêles (Lopez) soit carrément mauvais (Sertic). Alors l'ex-entraîneur lillois décida alors de mettre Zambo aux côtés du brésilien. Résultat : désormais les attaques adverses se cassent les dents sur notre milieu.
À présent, l'OM accomplit un parcours quasi-parfait en championnat depuis la défaite contre Rennes : cinq victoires et deux nuls (17 points glanés).
En interne, paraît-il qu'il aurait confié à un membre du staff olympien : « Partout où je suis allé, j'ai réussi. Je réussirai aussi à l'OM. » Avant d'assumer publiquement cette conviction, dans l'émission Téléfoot : « J'ai toujours fait mieux que (les objectifs) qu'on m'avait demandé(s), il faut que ce soit le cas avec l'OM. »
Maintenant qu'il a trouvé le schéma adéquate, le coach olympien n'hésite pas à briser la routine de son groupe. Par exemple, à la veille du "Mastrico" face au Q$G ou avant la réception de Caen, il a renvoyé ses joueurs chez eux, supprimant exceptionnellement la traditionnelle mise au vert. Toutes ses modifications au fil des semaines permettent aujourd'hui à l'OM de se rapprocher de plus en plus près du podium et de continuer à espérer lutter avec les quatre favoris (Paris, Monaco, Lyon et Nice) pour une place parmi les quatre premiers. Voire mieux. « Dès qu'on se met à jouer au ballon et que les gars font les efforts, on est libéré, ça glisse tout seul », confie Jordan Amavi.
Il ne reste plus qu'à attendre de voir Mitroglou trouver ses repères et retrouver son instinct de "renard des surfaces", pour avoir une attaque de feu qui nous portera vers les sommets.
Alors que l'ancien coach de la Roma était sur la corde raide il y a quelques semaines, aujourd'hui, pour lui, les jours sont désormais plus paisibles. Mais la bonne forme actuelle de l'équipe olympienne est-elle dûe à lui, à sa science tactique ?
Dos au mur, sentant l'impatience et l'agacement des supporters après les lourdes défaites s'accumulant depuis son arrivée, Garcia a programmé un brainstorming avec sa garde rapprochée. C'était après la défaite face aux rennais. L'objectif de ce brainstorming était de trouver une solution pour remettre l'OM en ordre de marche, droit au but. Résultat ? Rudi Garcia a tout d'abord fait une croix sur son 4-3-3 pour installer un 4-2-3-1 plus adapté aux forces dont il dispose au sein de son effectif. Puis il s'est attaqué aux cas individuels. Dimitri Payet par exemple, rechignait à défendre dans son couloir gauche, alors que derrière lui, Patrice Evra semblait épuisé par les tournages de ses vidéos Instagram. L'ancien coach de la Roma a alors replacé le réunionnais à son vrai poste, au cœur du jeu. Puis il a mis "Bruce Leevra" sur le banc, voire même en tribunes la majorité du temps. Jamais plus il n'a associé l'ancien couloir gauche de l'équipe de France, celui-ci semblait être une opération portes ouvertes pour les attaques adverses. Désormais, Lucas Ocampos montre sa grinta, bien que ce ne soit pas le joueur le plus technique de l'effectif phocéen et Jordan Amavi montre déjà une grande assurance.
Luiz Gustavo avait beaucoup de mal à gérer seul avec à côté de lui des joueurs soit un peu frêles (Lopez) soit carrément mauvais (Sertic). Alors l'ex-entraîneur lillois décida alors de mettre Zambo aux côtés du brésilien. Résultat : désormais les attaques adverses se cassent les dents sur notre milieu.
À présent, l'OM accomplit un parcours quasi-parfait en championnat depuis la défaite contre Rennes : cinq victoires et deux nuls (17 points glanés).
En interne, paraît-il qu'il aurait confié à un membre du staff olympien : « Partout où je suis allé, j'ai réussi. Je réussirai aussi à l'OM. » Avant d'assumer publiquement cette conviction, dans l'émission Téléfoot : « J'ai toujours fait mieux que (les objectifs) qu'on m'avait demandé(s), il faut que ce soit le cas avec l'OM. »
Maintenant qu'il a trouvé le schéma adéquate, le coach olympien n'hésite pas à briser la routine de son groupe. Par exemple, à la veille du "Mastrico" face au Q$G ou avant la réception de Caen, il a renvoyé ses joueurs chez eux, supprimant exceptionnellement la traditionnelle mise au vert. Toutes ses modifications au fil des semaines permettent aujourd'hui à l'OM de se rapprocher de plus en plus près du podium et de continuer à espérer lutter avec les quatre favoris (Paris, Monaco, Lyon et Nice) pour une place parmi les quatre premiers. Voire mieux. « Dès qu'on se met à jouer au ballon et que les gars font les efforts, on est libéré, ça glisse tout seul », confie Jordan Amavi.
Il ne reste plus qu'à attendre de voir Mitroglou trouver ses repères et retrouver son instinct de "renard des surfaces", pour avoir une attaque de feu qui nous portera vers les sommets.