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OM-PSG : Récit d'après match
Le Lundi 15 Novembre 2004 par Jybee
Il est 23h32 en ce mercredi 10 Novembre. Cela fait quelques jours que le froid a montré son nez, et le léger mistral n'est pas là pour arranger les choses. Il est 23h32, dehors on se les pèle, et je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui à 21h00 ce soir avaient encore la foi pour allez au Stade. Braver les conditions climatiques proches de la Sibérie, pour espérer avec le peu de foi qu'il leur restait, voir une réaction d'orgueil de la part d'une équipe dont on peut dire aujourd'hui qu'elle ne vaut plus rien. N'ayons pas peur des mots. Les supporters payent pour aller se geler les couilles dans un Stade ouvert aux quatre vents pour voir évoluer 11 chèvres et les quelques brebis galeuses qui leur font offices de remplaçantes et qui elles sont payées à prix d'Or.
Comme on dit, dimanche l'OM était au bord du précipice, ce soir il a fait un grand pas en avant et a touché le fond. Et quand on voit la profondeur du précipice, on se demande si l'intensité de la chute ne l'a pas fait descendre encore plus bas que terre. Il est maintenant 23h41. Ce soir, j'ai été obligé de rater la première mi-temps, et quand à 21h45 un ami reçoit un texto annonçant 2 à 0 pour l'OM, je n'ose à peine y croire. La machine se serait-elle inversée ? L'espoir ne sera que de courte durée. A peine ai-je eu le temps de rentrer chez moi et d'allumer la radio que mon enthousiasme retombait à son niveau normal. En d'autre terme niveau 0. J'apprenais que l'OM ne menait plus que par 2 buts à 1, après avoir encaissé un but dans les arrêts de jeu. Les espoirs retombaient. Comment gagner un match si l'on est pas capable de tenir un score jusqu'à la mi-temps ?
Il est 23h46, et j'ai toujours du mal à y croire. Je me pince, je me frappe la tête contre les murs, mais la vérité est là. Pour tout vous dire, à 22h50, j'ai éteint la radio, je me suis couché, mais impossible de fermer l'œil. Un match contre Paris... En fait, je me demande si dorénavant un match contre Paris sera entouré de la même ambiance extra-sportive. Cette tension palpable du match à ne pas perdre. Je crois que dorénavant, cela va devenir un match comme les autres. Ou du moins il faudrait que ça le devienne. Car dans la spirale de défaite actuelle, le retournement de situation parait impossible. Impensable. Surréaliste.
Il est maintenant 23h51. Quand j'ai vu que je n'arrivais pas à fermer l'œil et que des larmes commençaient à en couler, je n'ai pas vu d'autres alternative que de me lever et de venir passer mes nerfs à écrire mon mécontentement à ma manière. Alors dépourvu du net, je ne sais pas quand je vais pouvoir poster cet édito, car il faudra le prendre comme tel, mais je le posterai c'est certain. Avant ou après Strasbourg, il faudra juste le prendre comme le récit d'une réaction à chaud en ce mercredi 10 novembre.
Marseillais, je ne sais pas vous, mais moi cette défaite m'a fait pleurer. J'ai éprouvé de la peine non pas pour les joueurs, mais pour le club dont ils sont sensés porter haut les couleurs. Pour ce club qu'ils sont sensés représenter avec fierté partout où il se déplace, pour ce maillot qu'ils portent chaque semaine, et pour lequel beaucoup serait prêts à payer pour le porter à leur place. Pour ce club qui est l'âme même de Marseille.
Marseillais, je ne sais pas vous, mais il est 23h59, et j'en viens maintenant à me demander quel joueur à l'OM est digne de porter le maillot bleu et blanc ? Quel joueur à l'OM prouve sur le terrain qu'il est fier de porter le maillot Olympien ? Quel joueur mouille ce maillot chaque semaine sur les pelouses de France ? Quel joueur mériterait qu'on scande son nom à son arrivée sur le terrain ? Quel joueur dites-le moi ?
Abonnés, et supporters qui allez au Stade, soyez courageux et ayez ce qu'il faut entre les jambes pour réagir. A la prochaine sortie de votre Ohème, jetez vos cartes d'abonnés sur la pelouse. N'ayez pas peur de ne pas élever la voix à l'entrée des joueurs, ou pire, faites les jouer à huit clos. Mais cessez de vous enflammez pour un troupeau de chèvres incapable de rivaliser avec une équipe bis de la capitale. Les sept pêchés capitaux de l'OM sont consommés. Le huitième ce soir était de trop. Il n'y a plus aucune excuse valable derrière laquelle se cacher. Et si des mots sont trouvés pour expliquer la défaite, c'est qu'il n'y a plus grand-chose à attendre de cette équipe.
Il est 00h10 et il ne doit pas faire bon être parisien et traîner dans les rues de Marseille. Remarquez, il est 00h10 et il ne doit pas faire bon être joueur de l'OM et traîner ou que ce soit. Les lendemains qui arrivent vont être difficile. A la charge des groupe de supporters de trouver d'ici samedi les armes intelligentes nécessaires pour faire passer le mécontentement du peuple marseillais. La défaire de ce soir est inexcusable, et au stade ou nous en arrivons, le club ne mérite pas d'être supporté. L'OM affichait ses ambitions en début de saisons. Au nombre de 3 les objectifs vont maintenant être revus à la baisse.
Il est 00h16 et l'OM vient de griller sa deuxième carte. On ne vient pas à Marseille pour prendre un bain de soleil et faire du tourisme. On vient à l'OM pour gagner des titres, redorer le blason et redevenir le club de légende que c'était. Car la légende est bel et bien en train de partir en fumée.
Mes amis, il est 00h18 et je me demande si je vais finir cet édito comme j'ai l'habitude de finir mes éditos. Il est 00h18 et je m'abstiendrai de dire les deux mots magiques car ils ne le méritent pas. Quand ils se sortiront les doigts et qu'ils se mettront au boulot, alors peut-être que je reviendrai sur mes mots. Mais à 00h21 en ce Jeudi 11 Novembre, j'éprouve trop de peine pour ce club que j'ai l'impression que rien ne pourra le sauver, alors ce ne sont pas mes deux mots d'encouragement qui lui feront sortir la tête de l'eau. Alors par principe je me tairai. Que je regrette ceux qui ont fait la gloire de l'OM. Que je regrette ceux qui mouillaient le maillot. Que je regrette ceux qui ont fait de l'OM ce que c'était avant que des joueurs trop prétentieux ne le détruise.
Amis marseillais, il est 00h25, et je vais me coucher le cœur serré, avec énormément de peine pour ce club qui a trop perdu pour que l'on puisse espérer quoique ce soit. J'allais dire que le seul objectif serait de finir le championnat devant notre rival d'Ile de France, mais le mérite-t-on vraiment ? Permettez moi d'en douter.
Amis de l'OM, vous souhaiter bonne nuit serait déplacé, pour moi elle a d'ores et déjà mal commencé. A une prochaine, en espérant de jours meilleurs.
Comme on dit, dimanche l'OM était au bord du précipice, ce soir il a fait un grand pas en avant et a touché le fond. Et quand on voit la profondeur du précipice, on se demande si l'intensité de la chute ne l'a pas fait descendre encore plus bas que terre. Il est maintenant 23h41. Ce soir, j'ai été obligé de rater la première mi-temps, et quand à 21h45 un ami reçoit un texto annonçant 2 à 0 pour l'OM, je n'ose à peine y croire. La machine se serait-elle inversée ? L'espoir ne sera que de courte durée. A peine ai-je eu le temps de rentrer chez moi et d'allumer la radio que mon enthousiasme retombait à son niveau normal. En d'autre terme niveau 0. J'apprenais que l'OM ne menait plus que par 2 buts à 1, après avoir encaissé un but dans les arrêts de jeu. Les espoirs retombaient. Comment gagner un match si l'on est pas capable de tenir un score jusqu'à la mi-temps ?
Il est 23h46, et j'ai toujours du mal à y croire. Je me pince, je me frappe la tête contre les murs, mais la vérité est là. Pour tout vous dire, à 22h50, j'ai éteint la radio, je me suis couché, mais impossible de fermer l'œil. Un match contre Paris... En fait, je me demande si dorénavant un match contre Paris sera entouré de la même ambiance extra-sportive. Cette tension palpable du match à ne pas perdre. Je crois que dorénavant, cela va devenir un match comme les autres. Ou du moins il faudrait que ça le devienne. Car dans la spirale de défaite actuelle, le retournement de situation parait impossible. Impensable. Surréaliste.
Il est maintenant 23h51. Quand j'ai vu que je n'arrivais pas à fermer l'œil et que des larmes commençaient à en couler, je n'ai pas vu d'autres alternative que de me lever et de venir passer mes nerfs à écrire mon mécontentement à ma manière. Alors dépourvu du net, je ne sais pas quand je vais pouvoir poster cet édito, car il faudra le prendre comme tel, mais je le posterai c'est certain. Avant ou après Strasbourg, il faudra juste le prendre comme le récit d'une réaction à chaud en ce mercredi 10 novembre.
Marseillais, je ne sais pas vous, mais moi cette défaite m'a fait pleurer. J'ai éprouvé de la peine non pas pour les joueurs, mais pour le club dont ils sont sensés porter haut les couleurs. Pour ce club qu'ils sont sensés représenter avec fierté partout où il se déplace, pour ce maillot qu'ils portent chaque semaine, et pour lequel beaucoup serait prêts à payer pour le porter à leur place. Pour ce club qui est l'âme même de Marseille.
Marseillais, je ne sais pas vous, mais il est 23h59, et j'en viens maintenant à me demander quel joueur à l'OM est digne de porter le maillot bleu et blanc ? Quel joueur à l'OM prouve sur le terrain qu'il est fier de porter le maillot Olympien ? Quel joueur mouille ce maillot chaque semaine sur les pelouses de France ? Quel joueur mériterait qu'on scande son nom à son arrivée sur le terrain ? Quel joueur dites-le moi ?
Abonnés, et supporters qui allez au Stade, soyez courageux et ayez ce qu'il faut entre les jambes pour réagir. A la prochaine sortie de votre Ohème, jetez vos cartes d'abonnés sur la pelouse. N'ayez pas peur de ne pas élever la voix à l'entrée des joueurs, ou pire, faites les jouer à huit clos. Mais cessez de vous enflammez pour un troupeau de chèvres incapable de rivaliser avec une équipe bis de la capitale. Les sept pêchés capitaux de l'OM sont consommés. Le huitième ce soir était de trop. Il n'y a plus aucune excuse valable derrière laquelle se cacher. Et si des mots sont trouvés pour expliquer la défaite, c'est qu'il n'y a plus grand-chose à attendre de cette équipe.
Il est 00h10 et il ne doit pas faire bon être parisien et traîner dans les rues de Marseille. Remarquez, il est 00h10 et il ne doit pas faire bon être joueur de l'OM et traîner ou que ce soit. Les lendemains qui arrivent vont être difficile. A la charge des groupe de supporters de trouver d'ici samedi les armes intelligentes nécessaires pour faire passer le mécontentement du peuple marseillais. La défaire de ce soir est inexcusable, et au stade ou nous en arrivons, le club ne mérite pas d'être supporté. L'OM affichait ses ambitions en début de saisons. Au nombre de 3 les objectifs vont maintenant être revus à la baisse.
Il est 00h16 et l'OM vient de griller sa deuxième carte. On ne vient pas à Marseille pour prendre un bain de soleil et faire du tourisme. On vient à l'OM pour gagner des titres, redorer le blason et redevenir le club de légende que c'était. Car la légende est bel et bien en train de partir en fumée.
Mes amis, il est 00h18 et je me demande si je vais finir cet édito comme j'ai l'habitude de finir mes éditos. Il est 00h18 et je m'abstiendrai de dire les deux mots magiques car ils ne le méritent pas. Quand ils se sortiront les doigts et qu'ils se mettront au boulot, alors peut-être que je reviendrai sur mes mots. Mais à 00h21 en ce Jeudi 11 Novembre, j'éprouve trop de peine pour ce club que j'ai l'impression que rien ne pourra le sauver, alors ce ne sont pas mes deux mots d'encouragement qui lui feront sortir la tête de l'eau. Alors par principe je me tairai. Que je regrette ceux qui ont fait la gloire de l'OM. Que je regrette ceux qui mouillaient le maillot. Que je regrette ceux qui ont fait de l'OM ce que c'était avant que des joueurs trop prétentieux ne le détruise.
Amis marseillais, il est 00h25, et je vais me coucher le cœur serré, avec énormément de peine pour ce club qui a trop perdu pour que l'on puisse espérer quoique ce soit. J'allais dire que le seul objectif serait de finir le championnat devant notre rival d'Ile de France, mais le mérite-t-on vraiment ? Permettez moi d'en douter.
Amis de l'OM, vous souhaiter bonne nuit serait déplacé, pour moi elle a d'ores et déjà mal commencé. A une prochaine, en espérant de jours meilleurs.
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