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Lyon 1-2 OM
Bon alors ça, c'est fait...
Le Lundi 12 Novembre 2007 par Le Concombre Masqué
On ne se méfie jamais assez d'une bête blessée, acculée en ses derniers retranchements et prête à se jeter dans un dernier baroud d'honneur pour ne pas mourir sans combattre, sans honneurs. Ce matin, une fois n'est pas coutume délectons-nous en, la presse à défaut d'être dithyrambique n'en est pas moins élogieuse à l'égard de l'OM. Et, disons-le en toute objectivité, c'est cent fois mérité.
La Ligue 1 hexagonale, engoncée dans sa routine platonique de matchs sans saveurs, vient de vivre une joute européenne de haute volée entre deux prétendants aux huitièmes de finales de la Ligue des Champions. On a tout de même tendance à oublier qu'hier soir se sont affrontés à Gerland les deux premiers du championnat 2006/07, mine de rien...
Et, sans surprise, tout commence de traviole pour l'OM. Lyon, qui compte tout de même au coup d'envoi vingt points d'avance sur les Phocéens, ouvre le score dès la septième minute grâce au pilier Rhodanien, Juninho. A la reprise d'une tentative de Belhadj boxée par Mandanda, le Brésilien inscrit son là son 64ème but en L1, le soir de sa 200ème. Ce qu'il ignore encore, c'est qu'il vient de toucher le seul cuir qui termine sa course dans les filets de ce côté du terrain...
Il faut dire que du côté Marseillais, il y a un p'tit détail de 185 cm pour 82 kg qui n'a pas vraiment l'intention de s'en laisser compter : Steve Mandanda. Ce type est capable de te sortir la parade de l'année tout en te racontant, dans la seconde qui suit hein, la dernière vanne de l'Echo des Savanes ! Une sérénité impressionnante qui n'est pas sans rappeler celle de Fabien Barthez à son arrivée dans les buts Olympiens. Toujours est-il que dimanche soir, Spidermandanda est encore à créditer d'une énorme prestation, annihilant sans vergogne aucune toutes les tentatives Lyonnaises.
Ceci étant dit, nous en sommes toujours à 1-0. Nan parce qu'un gardien, aussi spectaculaire soit-il, ne peut tout de même pas capter la boule, se la relancer, jouer en triangle avec lui-même, dribbler deux pélos, se décaler sur l'aile et centrer pour sa tête au point de penalty, ça s'saurait depuis un bail ça aussi... Remarque y'a bien eu l'autre fradé de Chilavert, mais il était plus spécialisé dans le coup de pied arrêté bien qu'il ne rechignait pas à la montée sauvage des dernières minutes. J'me souviens que j'étais pas fiérot pendant la prolongation des huitièmes en 98, avec un type comme lui sur une séance de pénos ça pouvait vite devenir tendu... Bon, qu'est-ce que je disais moi ?
Ah oui, 1-0 donc. C'est sûr qu'à ce moment précis, on peut craindre le pire. Mais cet OM ne recule pas, ô écarquillement oculaire qui fait du bien par où ça passe ! Mieux, lorsque qu'il ne s'est pas seulement écoulé la bagatelle de 150 secondes et que Bertrand Layec désigne le point de penalty pour une faute de Squillaci sur Niang en pleine surface. L'international Sénégalais de l'OM se fait lui-même justice et remet alors les deux équipes à égalité après seulement dix minutes de jeu en prenant Vercoutre à contre-pied. Fallait pas philosopher sur le jambon-beurre à la buvette du coin...
S'il y a bien un homme en grande forme en ce moment, hormis Mandanda, c'est le numéro onze de l'OM. Non content d'avoir inscrit son cinquième but en six matchs (seule la défense des Merlus lui a résisté depuis le 24 octobre), Mamadou Niang va récidiver alors que l'on s'apprêtait à rejoindre le frigo et ses mousses bien fraîches pour une pause méritée. Quand la passe en profondeur, millimétrée au laser d'architecte soit dit-en passant, de Nasri prend la trajectoire de Niang, il lui reste encore à se débarrasser de Squillaci et Anderson : ce qu'il entreprend et réussit avec une aisance déconcertante. Après leur avoir collé un vent digne d'une tempête tropicale, Niang claque une frappe qui passe entre les guiboles de Vercoutre et à deux minutes de rentrer aux vestiaires, l'OM mène 2-1 à Gerland.
La seconde période est intense, engagée à l'image des 45 premières minutes. La défense Phocéenne, sous les incessants coups de butoir Lyonnais, plie mais ne lâche pas. Les entrées en jeu de Keita, Benzema et Bodmer ne donneront pas les clés du coffre-fort Marseillais et les hommes de Gerets tiennent leur seconde victoire à l'extérieur de la saison. Mieux, le tableau d'affichage aurait pu partir en sucette à l'heure de jeu si Samir Nasri ne s'était un peu précipité devant le but, ou encore sur une superbe frappe de Niang en toute fin de match qui frôle le montant de Vercoutre.
Il est 22:45 passé de quelques broquilles lorsque Bertrand Layec donne le dernier coup de sifflet de la soirée, laissant les Marseillais tout à leur bonheur de s'être imposé à Gerland et surtout de ne plus être aujourd'hui reléguable face à des Lyonnais visiblement surpris et pour le coup, peu loquaces...
La Ligue 1 hexagonale, engoncée dans sa routine platonique de matchs sans saveurs, vient de vivre une joute européenne de haute volée entre deux prétendants aux huitièmes de finales de la Ligue des Champions. On a tout de même tendance à oublier qu'hier soir se sont affrontés à Gerland les deux premiers du championnat 2006/07, mine de rien...
Et, sans surprise, tout commence de traviole pour l'OM. Lyon, qui compte tout de même au coup d'envoi vingt points d'avance sur les Phocéens, ouvre le score dès la septième minute grâce au pilier Rhodanien, Juninho. A la reprise d'une tentative de Belhadj boxée par Mandanda, le Brésilien inscrit son là son 64ème but en L1, le soir de sa 200ème. Ce qu'il ignore encore, c'est qu'il vient de toucher le seul cuir qui termine sa course dans les filets de ce côté du terrain...
Il faut dire que du côté Marseillais, il y a un p'tit détail de 185 cm pour 82 kg qui n'a pas vraiment l'intention de s'en laisser compter : Steve Mandanda. Ce type est capable de te sortir la parade de l'année tout en te racontant, dans la seconde qui suit hein, la dernière vanne de l'Echo des Savanes ! Une sérénité impressionnante qui n'est pas sans rappeler celle de Fabien Barthez à son arrivée dans les buts Olympiens. Toujours est-il que dimanche soir, Spidermandanda est encore à créditer d'une énorme prestation, annihilant sans vergogne aucune toutes les tentatives Lyonnaises.
Ceci étant dit, nous en sommes toujours à 1-0. Nan parce qu'un gardien, aussi spectaculaire soit-il, ne peut tout de même pas capter la boule, se la relancer, jouer en triangle avec lui-même, dribbler deux pélos, se décaler sur l'aile et centrer pour sa tête au point de penalty, ça s'saurait depuis un bail ça aussi... Remarque y'a bien eu l'autre fradé de Chilavert, mais il était plus spécialisé dans le coup de pied arrêté bien qu'il ne rechignait pas à la montée sauvage des dernières minutes. J'me souviens que j'étais pas fiérot pendant la prolongation des huitièmes en 98, avec un type comme lui sur une séance de pénos ça pouvait vite devenir tendu... Bon, qu'est-ce que je disais moi ?
Ah oui, 1-0 donc. C'est sûr qu'à ce moment précis, on peut craindre le pire. Mais cet OM ne recule pas, ô écarquillement oculaire qui fait du bien par où ça passe ! Mieux, lorsque qu'il ne s'est pas seulement écoulé la bagatelle de 150 secondes et que Bertrand Layec désigne le point de penalty pour une faute de Squillaci sur Niang en pleine surface. L'international Sénégalais de l'OM se fait lui-même justice et remet alors les deux équipes à égalité après seulement dix minutes de jeu en prenant Vercoutre à contre-pied. Fallait pas philosopher sur le jambon-beurre à la buvette du coin...
S'il y a bien un homme en grande forme en ce moment, hormis Mandanda, c'est le numéro onze de l'OM. Non content d'avoir inscrit son cinquième but en six matchs (seule la défense des Merlus lui a résisté depuis le 24 octobre), Mamadou Niang va récidiver alors que l'on s'apprêtait à rejoindre le frigo et ses mousses bien fraîches pour une pause méritée. Quand la passe en profondeur, millimétrée au laser d'architecte soit dit-en passant, de Nasri prend la trajectoire de Niang, il lui reste encore à se débarrasser de Squillaci et Anderson : ce qu'il entreprend et réussit avec une aisance déconcertante. Après leur avoir collé un vent digne d'une tempête tropicale, Niang claque une frappe qui passe entre les guiboles de Vercoutre et à deux minutes de rentrer aux vestiaires, l'OM mène 2-1 à Gerland.
La seconde période est intense, engagée à l'image des 45 premières minutes. La défense Phocéenne, sous les incessants coups de butoir Lyonnais, plie mais ne lâche pas. Les entrées en jeu de Keita, Benzema et Bodmer ne donneront pas les clés du coffre-fort Marseillais et les hommes de Gerets tiennent leur seconde victoire à l'extérieur de la saison. Mieux, le tableau d'affichage aurait pu partir en sucette à l'heure de jeu si Samir Nasri ne s'était un peu précipité devant le but, ou encore sur une superbe frappe de Niang en toute fin de match qui frôle le montant de Vercoutre.
Il est 22:45 passé de quelques broquilles lorsque Bertrand Layec donne le dernier coup de sifflet de la soirée, laissant les Marseillais tout à leur bonheur de s'être imposé à Gerland et surtout de ne plus être aujourd'hui reléguable face à des Lyonnais visiblement surpris et pour le coup, peu loquaces...
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