Actualité
Atlético Madrid 2-1 OM
Bis Répétita
Le Jeudi 02 Octobre 2008 par Gulli
Veni Vidi... Mais toujours pas Vici...
Voilà à quoi se résume le score final d'une énième performance moyenne des hommes d'Erik Gerets. Tout comme face à Liverpool, l'Olympique de Marseille s'est incliné sur le score de 2 buts à 1, mais face à l'autre favori du groupe, l'Atlético Madrid, qui pourtant, n'a pas été aussi transcendant que leur réputation d'équipe vouée à une attaque à tout-va. Comme dit précédemment, l'OM n'a pas été bon, mais n'a pas été mauvais non plus; Manque de justesse technique, d'application, et surtout de sang-froid sont à l'origine de la nouvelle désillusion Olympienne, pourtant motivés, conscients et montrant une certaine envie de bien faire, coté positif de l‘histoire, ce qui rajoute à la frustration des supporters après ce nouveau résultat blanc de leur équipe fétiche...
Carpe Diem, oui mais dans la défaite alors...(«Profitons de la vie»)
Tirons à profit les enseignements de cette défaite, ou plutôt de l'ensemble de matchs médiocres de l'OM depuis plus d'un mois, afin de relancer une dynamique de victoires... Tels étaient la motivation des joueurs et la principale volonté de l'entraineur pour ce match, mais cela fait maintenant un long, un très long mois que l'on a cette envie du coté de la Commanderie, et qu'elle n'est pas suivie d'effets sur les pelouses de Ligue 1 ou d'Europe.
Deus Niang ex machina («Et les Dieux sortèrent de la machine»)
Certes, les Olympiens ne sont pas ridicules, mais sont beaucoup trop dépendants d'exploits individuels de Valbuena, Ben Arfa, Niang ou Cheyrou pour espérer connaître une régularité de grands clubs. Et il va falloir se remettre à flots incessamment sous peu, pour ne pas connaître la première « crise » de l'OM sous l'ère Gerets, et voir ainsi tant d'efforts entrepris l'an dernier par le staff, anéantit par une mauvaise passe. Qu'attendre donc de cet OM, si ce n'est une remise en cause globale de l'équipe, si ce n'est un coup de pied au cul général ? Je ne le sais pas, mais personne n'a l'air de le savoir non plus sur la Canebière, et c'est en cela que l'on peut s'inquiéter.
Labor omnia (ou presque) vincit improbus. («Le travail opiniâtre vient à bout de tout »)
Dès les premières minutes, on a assisté à une envie Olympienne associé à de bons débuts de matchs de leurs métronomes Ben Arfa et Valbuena. Quelques peu estompée par l'ouverture du score de Agüero, cette volonté de bien faire fut concrétisé par l'égalisation de Niang, un Niang qui renaît après un mois de septembre plutôt difficile sur le plan de l'efficacité personnelle. Mais après un excès d'envie de Taiwo, on va appeler ça comme ça, les Colchoneros reprirent l'avantage par Raul Garcia, qui anesthésièrent définitivement la volonté de l'ensemble de l'équipe, sauf si ce n'est sur quelques exploits individuels de Mamadou Niang.
Ils s'en suivit un match au rythme plutôt lent, après la sortie de Ben Arfa, qui détenait seul les clés du liant milieu-attaque de l'OM, avec deci-delà quelques exploits techniques de Niang comme sur sa frappe des 25 mètres qui s'en allait battre Léo Franco si celui-ci n'eut pas la présence d'esprit d'envoyer le gant de la main opposée sur la trajectoire de la balle, ou même sur l'enchaînement poitrine - reprise de volée du gauche rasant les cages du portier argentin en toute fin de match.
Composition de l'OM:
Mandanda - Bonnart, Hilton, Erbate, Taiwo - Cheyrou, Cana - Ziani - Valbuena, Ben Arfa, Niang.
Composition de l'Atlético:
Léo Franco - Perea, Heitinga, Ujfalusi, Pernia - Assuncao, Miguel, Raul Garcia, Maxi Rodriguez - Sinama-Pongolle, Agüero.
Faits de Matchs:
4e Minute (1-0): Ouverture du score du Kun Kun Kun, qui contrôle parfaitement le ballon après un long ballon de la défense, mystifiant Erbate, conclut par un enchaînement trop rapide pour permettre le retour d'Hilton, et crucifiant Mandanda sur ses 6 mètres.
16e Minute (1-1): Lancé dans la profondeur, Bonnart centre parfaitement pour Niang étrangement esseulé au cœur de la surface de réparation de l'Atlético, qui place une tête millimétré pour battre Léo Franco, sur l'une des premières occasions de l'OM.
21e Minute (2-1): Après une faute inutile de Taiwo en bord de touche, Pernia centre à mi hauteur sur Garcia qui coupe la trajectoire en frôlant le ballon, battant une nouvelle fois Mandanda qui ne peut toujours rien sur le coup.
Alea Jacta Est (« Le sort en est jeté »)
On peut penser ce que l'on veut sur cet OM, tout dépend de l'esprit critique et de l'espoir que chacun fonde en cette équipe, mais chaque supporter doit être frustré, voir en colère par ce mois de disette, et par cette absence de fond de jeu caractéristique de l'irrégularité des performances des cadres de l'équipe... On peut rajouter au coté négatif de la prestation Olympienne, le faible rendement de Ziani et de Zenden dans leurs positionnements sur les flancs de l'attaque, conduisant à s'enfermer dans l'axe, n'ayant pour issu que les frappes lointaines ou le jeu court rapide et technique que seul Ben Arfa aurait pu apporter sans cette sortie prématurée. Le coté positif... On a retrouvé un bon Niang sur ce match, reste à confirmer face à Caen, de même que Cana auteur d‘une bonne prestation, à moindre mesure un Hilton qui confirme quand même une certaine classe dans le jeu défensif, et un Zubar plus sérieux et combattif qu'un Erbate inexistant.
Toutefois, après 2 défaites en 2 matchs en Ligue des Champions, on se retrouve déjà dépendant des résultats de l'Atlético et de Liverpool dans l'optique d'une hypothétique qualification en huitièmes de finale de la LDC, que pour l'instant, nous ne méritons vraiment pas.
Desormais, Non bis in idem (Pas de fois la même chose) est un proverbe latin que l'OM se traîne depuis un mois, et il est grand temps d'y mettre fin.
Voilà à quoi se résume le score final d'une énième performance moyenne des hommes d'Erik Gerets. Tout comme face à Liverpool, l'Olympique de Marseille s'est incliné sur le score de 2 buts à 1, mais face à l'autre favori du groupe, l'Atlético Madrid, qui pourtant, n'a pas été aussi transcendant que leur réputation d'équipe vouée à une attaque à tout-va. Comme dit précédemment, l'OM n'a pas été bon, mais n'a pas été mauvais non plus; Manque de justesse technique, d'application, et surtout de sang-froid sont à l'origine de la nouvelle désillusion Olympienne, pourtant motivés, conscients et montrant une certaine envie de bien faire, coté positif de l‘histoire, ce qui rajoute à la frustration des supporters après ce nouveau résultat blanc de leur équipe fétiche...
Carpe Diem, oui mais dans la défaite alors...(«Profitons de la vie»)
Tirons à profit les enseignements de cette défaite, ou plutôt de l'ensemble de matchs médiocres de l'OM depuis plus d'un mois, afin de relancer une dynamique de victoires... Tels étaient la motivation des joueurs et la principale volonté de l'entraineur pour ce match, mais cela fait maintenant un long, un très long mois que l'on a cette envie du coté de la Commanderie, et qu'elle n'est pas suivie d'effets sur les pelouses de Ligue 1 ou d'Europe.
Deus Niang ex machina («Et les Dieux sortèrent de la machine»)
Certes, les Olympiens ne sont pas ridicules, mais sont beaucoup trop dépendants d'exploits individuels de Valbuena, Ben Arfa, Niang ou Cheyrou pour espérer connaître une régularité de grands clubs. Et il va falloir se remettre à flots incessamment sous peu, pour ne pas connaître la première « crise » de l'OM sous l'ère Gerets, et voir ainsi tant d'efforts entrepris l'an dernier par le staff, anéantit par une mauvaise passe. Qu'attendre donc de cet OM, si ce n'est une remise en cause globale de l'équipe, si ce n'est un coup de pied au cul général ? Je ne le sais pas, mais personne n'a l'air de le savoir non plus sur la Canebière, et c'est en cela que l'on peut s'inquiéter.
Labor omnia (ou presque) vincit improbus. («Le travail opiniâtre vient à bout de tout »)
Dès les premières minutes, on a assisté à une envie Olympienne associé à de bons débuts de matchs de leurs métronomes Ben Arfa et Valbuena. Quelques peu estompée par l'ouverture du score de Agüero, cette volonté de bien faire fut concrétisé par l'égalisation de Niang, un Niang qui renaît après un mois de septembre plutôt difficile sur le plan de l'efficacité personnelle. Mais après un excès d'envie de Taiwo, on va appeler ça comme ça, les Colchoneros reprirent l'avantage par Raul Garcia, qui anesthésièrent définitivement la volonté de l'ensemble de l'équipe, sauf si ce n'est sur quelques exploits individuels de Mamadou Niang.
Ils s'en suivit un match au rythme plutôt lent, après la sortie de Ben Arfa, qui détenait seul les clés du liant milieu-attaque de l'OM, avec deci-delà quelques exploits techniques de Niang comme sur sa frappe des 25 mètres qui s'en allait battre Léo Franco si celui-ci n'eut pas la présence d'esprit d'envoyer le gant de la main opposée sur la trajectoire de la balle, ou même sur l'enchaînement poitrine - reprise de volée du gauche rasant les cages du portier argentin en toute fin de match.
Composition de l'OM:
Mandanda - Bonnart, Hilton, Erbate, Taiwo - Cheyrou, Cana - Ziani - Valbuena, Ben Arfa, Niang.
Composition de l'Atlético:
Léo Franco - Perea, Heitinga, Ujfalusi, Pernia - Assuncao, Miguel, Raul Garcia, Maxi Rodriguez - Sinama-Pongolle, Agüero.
Faits de Matchs:
4e Minute (1-0): Ouverture du score du Kun Kun Kun, qui contrôle parfaitement le ballon après un long ballon de la défense, mystifiant Erbate, conclut par un enchaînement trop rapide pour permettre le retour d'Hilton, et crucifiant Mandanda sur ses 6 mètres.
16e Minute (1-1): Lancé dans la profondeur, Bonnart centre parfaitement pour Niang étrangement esseulé au cœur de la surface de réparation de l'Atlético, qui place une tête millimétré pour battre Léo Franco, sur l'une des premières occasions de l'OM.
21e Minute (2-1): Après une faute inutile de Taiwo en bord de touche, Pernia centre à mi hauteur sur Garcia qui coupe la trajectoire en frôlant le ballon, battant une nouvelle fois Mandanda qui ne peut toujours rien sur le coup.
Alea Jacta Est (« Le sort en est jeté »)
On peut penser ce que l'on veut sur cet OM, tout dépend de l'esprit critique et de l'espoir que chacun fonde en cette équipe, mais chaque supporter doit être frustré, voir en colère par ce mois de disette, et par cette absence de fond de jeu caractéristique de l'irrégularité des performances des cadres de l'équipe... On peut rajouter au coté négatif de la prestation Olympienne, le faible rendement de Ziani et de Zenden dans leurs positionnements sur les flancs de l'attaque, conduisant à s'enfermer dans l'axe, n'ayant pour issu que les frappes lointaines ou le jeu court rapide et technique que seul Ben Arfa aurait pu apporter sans cette sortie prématurée. Le coté positif... On a retrouvé un bon Niang sur ce match, reste à confirmer face à Caen, de même que Cana auteur d‘une bonne prestation, à moindre mesure un Hilton qui confirme quand même une certaine classe dans le jeu défensif, et un Zubar plus sérieux et combattif qu'un Erbate inexistant.
Toutefois, après 2 défaites en 2 matchs en Ligue des Champions, on se retrouve déjà dépendant des résultats de l'Atlético et de Liverpool dans l'optique d'une hypothétique qualification en huitièmes de finale de la LDC, que pour l'instant, nous ne méritons vraiment pas.
Desormais, Non bis in idem (Pas de fois la même chose) est un proverbe latin que l'OM se traîne depuis un mois, et il est grand temps d'y mettre fin.
La rencontre
2-1
Atlético Madrid - Marseille
Mer 01/10 à 20H45/2008
Feuille de match - Phase de groupes
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