OM 3-1 Saint Etienne : Mars Attacks ! (02/11/2008)

Stade Vélodrome, 1er novembre 2008.

12ème journée de L1. La vérité est ailleurs, mais les petits hommes verts, mis à part le fait qu'ils étaient vêtus de noir, étaient bel et bien présents au stade Vélodrome. L'histoire veut que ceux-ci viennent toujours avec des intentions belliqueuses, mais quoi qu'on en dise, ce soir, ils sont repartis comme ils sont venus ... à savoir la queue entre les jambes et avec même une petite crise en prime, cadeau de la maison ...

Mais revenons à notre bonne vieille équipe Olympienne qui restait sur deux résultats insuffisants, elle a abordé ce match tambour battant, peut-être un peu trop, laissant quelques contres à des adversaires trop peu inspirés pour en profiter, et, croyez-le ou pas, elle a ouvert le score au bout de 20 minutes de jeu sur ... corner ... mais c'est pas le tout, but signé Cheyrou de la tête s'il vous plait Messieurs, dames, c'est pas tous les jours que ça arrive ... bon, on n'évoquera pas l'absence de marquage, Janot se contentera de le suggérer avec aimabilité à la fin du match. Seulement, derrière, la réalité rattrape l'OM et Gomis trompe Mandanda, qui ne fait que toucher le ballon, 1-1, balle au centre. Sur ce, l'OM poursuit son petit match, persévère, met du rythme, et une des nombreuses accélérations de Ben Arfa va s'avérer payante, à la suite de celle-ci Janot accroche Koné, pénalty ... alléluia ! ... c'est le premier de la saison pour l'OM, on y croyait plus ... Pour la petite histoire, Ben Arfa l'a transformé, 2-1, cette fois-ci Saint-Etienne ne reviendra pas.

Si la première mi-temps fut rythmée et ouverte, la deuxième le fut moins, l'OM décidant de gérer le score face à des Verts bien incapables de prendre le match en main. Et sur un nouveau corner de Ben Arfa, Taiwo vint ajuster Janot et sceller le score : 3-1. Une fois n'est pas coutume, l'OM aura marqué 3 buts sur coup de pied arrêté, dont deux sur corner mais au final ça fait trois points et une deuxième place récupérée au classement. L'OM est loin d'avoir accompli sa meilleure prestation collective de la saison mais il a repris sa marche en avant d'un point de vue comptable.

Pour la petite anecdote, le petit extra-terrestre marseillais, Ben Arfa, s'est montré décisif et s'est déjà fait pardonner du public marseillais, à en croire l'ovation qu'il a reçue à sa sortie.

Marseille : Mandanda - Bonnart, Cana, Hilton, Taiwo - M'Bami, Cheyrou - Ben Arfa (Grandin, 85ème), Ziani, Valbuena (Kaboré, 46ème) - Koné (Samassa, 88ème)

Saint-Etienne : Janot - Perrin, Tavlaridis, Benalouane, Sauget - Hautcoeur (Grax, 67ème), Matuidi - Payet (Machado, 60ème), Dernis - Mirallas (Matsui, 53ème), Gomis

Les notes olympiennes :

Mandanda (4,5) : Peu de travail, mais a semblé fébrile.

Bonnart (4,5) : Plus de déchet technique qu'à son habitude.

Cana (5,5) : Serein dans les airs, un retour décisif sur Mirallas en première période.

Hilton (6) : Mr Propre, c'est pas sa nouvelle coiffure qui nous dira le contraire.

Taiwo (5,5) : Moins en vue que d'habitude sur son couloir mais a marqué le but du break.

M'Bami (5,5) : Sobre, mais peut apporter plus.

Cheyrou (7) : Il simplifie le jeu, se paie le luxe de marquer de la tête, il se montre toujours aussi précieux dans l'entrejeu. Le public ne s'y est pas trompé en l'ovationnant.

Ben Arfa (7,5) : L'Olympien du match. 2 passes décisives, 1 but, what else ? Remplacé par Grandin en fin de match.

Ziani (7) : Une grosse première mi-temps, il lui manque seulement d'être décisif, moins en vue en seconde mi-temps.

Valbuena (4) : A pas mal gigoté mais a peu apporté concrètement. Remplacé par Kaboré (5) à la mi-temps.

Koné (5,5) : A passé une soirée âpre au contact de l'ami Tavlaridis mais a provoqué le pénalty du 2-1. Remplacé par Samassa en fin de match.

Côté Stéphanois, Jérémie Janot fesait son retour en tant que titulaire, hélas pour lui, malgré quelques arrêts, il n'a pu sauver la maison verte, Gomis a marqué sur sa première et seule occasion du match, pour le reste il n'y a pas grand-chose à signaler si ce n'est qu'il faut remercier Mirallas d'avoir mal joué tous les bons coups.

A vous les studios.