Actualité
Paris 1-3 OM
Finger in the nose !
Le Lundi 16 Mars 2009 par PsyKeDeLiK'
Parc des Princes, 15 mars 2009.
Pour une fois depuis bien longtemps, l'opposition entre les deux fameux rivaux du championnat de France, à savoir l'OM et le PSG, était teintée d'un enjeu sportif que l'on n'avait pas connu depuis de nombreuses années. La défaite à domicile de Lyon face à Auxerre, deux heures plus tôt, épiçait un peu plus l'enjeu de cette partie. Revenir à hauteur de Paris et à un point de Lyon côté Marseillais, doubler la formation Lyonnaise et s'emparer de la tête côté Parisien tout en reléguant l'OM à 6 pts et Bordeaux à 5 pts. Alors que l'OM connaît une saison un peu bizarre, meilleure attaque et pire défense du championnat, avant que l'inverse ne se produise à partir de la trève, le PSG abordait ce match avec euphorie, comme cela a pu se voir à travers les quelques 200 supporters Parisiens montrant leur soutien à leur équipe pour leur dernier entraînement. Peut-être avec trop d'euphorie et de confiance justement ....
Toujours est-il qu'au coup d'envoi, le Parc des Princes et son public offraient une ambiance digne des grands soirs, comme la capitale n'avait plus trop l'habitude d'en faire vivre à ses aficionados. Souvent, les chocs entre les deux formations offraient pour principal spectacle des incidents ainsi qu'un bon sujet pour les journaux télévisés, ce soir, il en était autrement, le football et le sport primaient. Mais une fois le match lancé, seule une équipe semblait être venue gagner : la formation phocéenne, plus entreprenante et peut-être aussi plus talentueuse que son adversaire du soir. L'OM va rapidement ouvrir le score après une entame de match bien maitrisée, notamment grâce à un Zenden très en vue. Sur une passe de Cheyrou, Brandao à la lutte avec Camara talonne dans son dos pour Bolo Zenden, lancé, qui de son pied gauche magique trouve le petit filet droit de Landreau, on joue alors la 24ème minute, c'est la première occasion du match mais l'ouverture du score est logique. L'OM est bien rentré dans le match, confisque le ballon et contient bien le PSG qui semble bien incapable d'offrir un semblant de jeu à un public qui s'est pris à rêver de titre. Et pourtant ... Juste avant la mi-temps, Giuly, servi parfaitement par Luyindula dans le dos de la défense marseillaise, se présente face à un Mandanda plutôt passif et l'ajuste d'un petit plat du pied. 43ème minute, 1-1, le Parc reprend ses esprits. A la pause, il semble que l'OM vient peut-être d'encaisser un but important alors qu'il tenait pourtant très bien son match. Hélas, pour faire un grand match, il faut deux grandes équipes, et le PSG est passé à côté de son match ce soir, et à la mi-temps, c'est Giuly, le Parisien le plus remuant, qui entretient l'espoir alors qu'en face c'est une équipe marseillaise bien en place tactiquement qui domine les débats mais qui semble manquer de créativité puisque la plupart des tirs marseillais auraient fini entre les perches s'il avait s'agi de rugby, et à ce petit jeu-là Benoit Cheyrou a démontré tout son talent durant la première période.
La deuxième mi-temps sera abordée de la même façon que la première par les marseillais : 48ème minute de jeu, Valbuena tente sa chance de loin, mais ce n'est toujours pas cadré. A ce moment-là, Petit Vélo ne le sait pas encore mais le match est sur le point de basculer: 55ème minute de jeu, lancé par Brandao, Zenden file se présenter face à Landreau pour un éventuel doublé avant que Camara ne le sèche en position de dernier défenseur juste avant d'entrer dans la surface de réparation, c'est inévitablement le rouge que sort Mr. Layec, l'arbitre de la partie. Zenden, dans son élan, prend le coup-franc, Landreau plonge et repousse le ballon sur Koné, placé au bon endroit au bon moment qui redonne de façon assez heureuse l'avantage au score. En une minute, le PSG a pris un rouge et un but. Cette fois-ci, le PSG ne reviendra pas, et il ne faudra attendre que 6 minutes pour que les Olympiens fassent le break par l'intermédiaire de ... Lorik Cana, qui a foulé par le passé la pelouse du Parc mais avec le maillot parisien. On joue donc la 61ème minute de jeu, Koné côté droit trouve Cana dans l'axe à l'entrée de la surface, contrôle orienté, feinte de frappe avant de trouver le petit filet gauche de Landreau, 1-3, le match est plié, emballez, c'est pesé. Forcément, le public très enthousiaste en début de match a perdu de son allant, et la fin de match sera plus anonyme, l'OM se contentant de gérer son score, à travers les rentrées de Kaboré et M'Bami notamment.
Avant le match, certains évoquaient une réussite qui accompagnait le PSG, ce soir, en tout cas, la réussite s'est trouvée du côté olympien, à l'image du but de Baky Koné. On ne sait pas si la réussite choisit son camp, mais on peut dire que les joueurs marseillais ont su l'attirer vers elle en abordant comme il se doit ce match et en affichant une sérénité indéniable dans son jeu, à l'opposé d'un PSG qui n'a pas vraiment produit un football élaboré et dont ses plus belles actions se sont résumées à des passes en profondeur en direction de Giuly, souvent à la limite du hors-jeu. Toutefois, un point noir vient un peu entacher la prestation marseillaise, la sortie de Baky Koné, victime d'une entorse. Reste que cette prestation est plus qu'encourageante avant de se déplacer à l'ArenA d'Amsterdam en Coupe de l'UEFA ce mercredi.
Paris-SG : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Giuly, Clément, Makélélé, Rothen – Luyindula, Hoarau
Marseille : Mandanda – Mears, Hilton, Civelli, Taiwo – Cana (M'Bami, 79ème), Cheyrou – Koné (Niang, 67ème), Valbuena (Kaboré, 74ème), Zenden – Brandao
Les notes olympiennes :
Mandanda (5,5) : Passif sur le but, mais néanmoins auteur d'un bon match.
Mears (5,5) : A connu quelques difficultés dans la relance, mais a néanmoins tenu son couloir sans trop de difficultés et ne semble pas maladroit offensivement.
Hilton (7) : Soufflant le chaud et le froid, ce soir, il a été impérial.
Civelli (6,5) : Pas toujours élégant, mais redoutablement solide, un de ces meilleurs matches sous les couleurs olympiennes.
Taiwo (6) : Moins en vue que d'habitude, il a néanmoins fait son match.
Cana (7,5) : Impérial au milieu de terrain et buteur, what else ? Remplacé par M'Bami.
Cheyrou (7) : A l'origine du premier but marseillais, pour le reste, il s'est promené face à un milieu parisien bien pauvre.
Koné (6) : Très peu en vue la majorité du temps, mais buteur et passeur, il est décisif. Sorti sur blessure, remplacé par Niang, plutôt transparent.
Valbuena (5,5) : Quelques bonnes inspirations individuelles, mais apporte trop peu au collectif. Remplacé par Kaboré.
Zenden (8) : L'homme du match, non seulement il a été décisif, mais il a déstabilisé la défense parisienne avec une facilité déconcertante. Sa meilleure prestation depuis qu'il est arrivé dans la valise de Djibril Cissé.
Brandao (7) : Il n'a pas marqué et n'a pas vraiment eu d'occasions mais il a pesé sur la défense parisienne et auteur d'une talonnade décisive pour l'ouverture du score. A montré également des talents de comique involontaire en voulant fêter le but de Bolo Zenden.
Côté Parisien, Ludovic Giuly s'est largement démarqué du reste de ses coéquipiers, pas seulement pour son but mais aussi pour son activité incessante, on notera la passe de Luyindula également mais on notera surtout les prestations fades de certains cadres : Rothen, Armand et Makélélé.
Pour une fois depuis bien longtemps, l'opposition entre les deux fameux rivaux du championnat de France, à savoir l'OM et le PSG, était teintée d'un enjeu sportif que l'on n'avait pas connu depuis de nombreuses années. La défaite à domicile de Lyon face à Auxerre, deux heures plus tôt, épiçait un peu plus l'enjeu de cette partie. Revenir à hauteur de Paris et à un point de Lyon côté Marseillais, doubler la formation Lyonnaise et s'emparer de la tête côté Parisien tout en reléguant l'OM à 6 pts et Bordeaux à 5 pts. Alors que l'OM connaît une saison un peu bizarre, meilleure attaque et pire défense du championnat, avant que l'inverse ne se produise à partir de la trève, le PSG abordait ce match avec euphorie, comme cela a pu se voir à travers les quelques 200 supporters Parisiens montrant leur soutien à leur équipe pour leur dernier entraînement. Peut-être avec trop d'euphorie et de confiance justement ....
Toujours est-il qu'au coup d'envoi, le Parc des Princes et son public offraient une ambiance digne des grands soirs, comme la capitale n'avait plus trop l'habitude d'en faire vivre à ses aficionados. Souvent, les chocs entre les deux formations offraient pour principal spectacle des incidents ainsi qu'un bon sujet pour les journaux télévisés, ce soir, il en était autrement, le football et le sport primaient. Mais une fois le match lancé, seule une équipe semblait être venue gagner : la formation phocéenne, plus entreprenante et peut-être aussi plus talentueuse que son adversaire du soir. L'OM va rapidement ouvrir le score après une entame de match bien maitrisée, notamment grâce à un Zenden très en vue. Sur une passe de Cheyrou, Brandao à la lutte avec Camara talonne dans son dos pour Bolo Zenden, lancé, qui de son pied gauche magique trouve le petit filet droit de Landreau, on joue alors la 24ème minute, c'est la première occasion du match mais l'ouverture du score est logique. L'OM est bien rentré dans le match, confisque le ballon et contient bien le PSG qui semble bien incapable d'offrir un semblant de jeu à un public qui s'est pris à rêver de titre. Et pourtant ... Juste avant la mi-temps, Giuly, servi parfaitement par Luyindula dans le dos de la défense marseillaise, se présente face à un Mandanda plutôt passif et l'ajuste d'un petit plat du pied. 43ème minute, 1-1, le Parc reprend ses esprits. A la pause, il semble que l'OM vient peut-être d'encaisser un but important alors qu'il tenait pourtant très bien son match. Hélas, pour faire un grand match, il faut deux grandes équipes, et le PSG est passé à côté de son match ce soir, et à la mi-temps, c'est Giuly, le Parisien le plus remuant, qui entretient l'espoir alors qu'en face c'est une équipe marseillaise bien en place tactiquement qui domine les débats mais qui semble manquer de créativité puisque la plupart des tirs marseillais auraient fini entre les perches s'il avait s'agi de rugby, et à ce petit jeu-là Benoit Cheyrou a démontré tout son talent durant la première période.
La deuxième mi-temps sera abordée de la même façon que la première par les marseillais : 48ème minute de jeu, Valbuena tente sa chance de loin, mais ce n'est toujours pas cadré. A ce moment-là, Petit Vélo ne le sait pas encore mais le match est sur le point de basculer: 55ème minute de jeu, lancé par Brandao, Zenden file se présenter face à Landreau pour un éventuel doublé avant que Camara ne le sèche en position de dernier défenseur juste avant d'entrer dans la surface de réparation, c'est inévitablement le rouge que sort Mr. Layec, l'arbitre de la partie. Zenden, dans son élan, prend le coup-franc, Landreau plonge et repousse le ballon sur Koné, placé au bon endroit au bon moment qui redonne de façon assez heureuse l'avantage au score. En une minute, le PSG a pris un rouge et un but. Cette fois-ci, le PSG ne reviendra pas, et il ne faudra attendre que 6 minutes pour que les Olympiens fassent le break par l'intermédiaire de ... Lorik Cana, qui a foulé par le passé la pelouse du Parc mais avec le maillot parisien. On joue donc la 61ème minute de jeu, Koné côté droit trouve Cana dans l'axe à l'entrée de la surface, contrôle orienté, feinte de frappe avant de trouver le petit filet gauche de Landreau, 1-3, le match est plié, emballez, c'est pesé. Forcément, le public très enthousiaste en début de match a perdu de son allant, et la fin de match sera plus anonyme, l'OM se contentant de gérer son score, à travers les rentrées de Kaboré et M'Bami notamment.
Avant le match, certains évoquaient une réussite qui accompagnait le PSG, ce soir, en tout cas, la réussite s'est trouvée du côté olympien, à l'image du but de Baky Koné. On ne sait pas si la réussite choisit son camp, mais on peut dire que les joueurs marseillais ont su l'attirer vers elle en abordant comme il se doit ce match et en affichant une sérénité indéniable dans son jeu, à l'opposé d'un PSG qui n'a pas vraiment produit un football élaboré et dont ses plus belles actions se sont résumées à des passes en profondeur en direction de Giuly, souvent à la limite du hors-jeu. Toutefois, un point noir vient un peu entacher la prestation marseillaise, la sortie de Baky Koné, victime d'une entorse. Reste que cette prestation est plus qu'encourageante avant de se déplacer à l'ArenA d'Amsterdam en Coupe de l'UEFA ce mercredi.
Paris-SG : Landreau – Ceara, Camara, Sakho, Armand – Giuly, Clément, Makélélé, Rothen – Luyindula, Hoarau
Marseille : Mandanda – Mears, Hilton, Civelli, Taiwo – Cana (M'Bami, 79ème), Cheyrou – Koné (Niang, 67ème), Valbuena (Kaboré, 74ème), Zenden – Brandao
Les notes olympiennes :
Mandanda (5,5) : Passif sur le but, mais néanmoins auteur d'un bon match.
Mears (5,5) : A connu quelques difficultés dans la relance, mais a néanmoins tenu son couloir sans trop de difficultés et ne semble pas maladroit offensivement.
Hilton (7) : Soufflant le chaud et le froid, ce soir, il a été impérial.
Civelli (6,5) : Pas toujours élégant, mais redoutablement solide, un de ces meilleurs matches sous les couleurs olympiennes.
Taiwo (6) : Moins en vue que d'habitude, il a néanmoins fait son match.
Cana (7,5) : Impérial au milieu de terrain et buteur, what else ? Remplacé par M'Bami.
Cheyrou (7) : A l'origine du premier but marseillais, pour le reste, il s'est promené face à un milieu parisien bien pauvre.
Koné (6) : Très peu en vue la majorité du temps, mais buteur et passeur, il est décisif. Sorti sur blessure, remplacé par Niang, plutôt transparent.
Valbuena (5,5) : Quelques bonnes inspirations individuelles, mais apporte trop peu au collectif. Remplacé par Kaboré.
Zenden (8) : L'homme du match, non seulement il a été décisif, mais il a déstabilisé la défense parisienne avec une facilité déconcertante. Sa meilleure prestation depuis qu'il est arrivé dans la valise de Djibril Cissé.
Brandao (7) : Il n'a pas marqué et n'a pas vraiment eu d'occasions mais il a pesé sur la défense parisienne et auteur d'une talonnade décisive pour l'ouverture du score. A montré également des talents de comique involontaire en voulant fêter le but de Bolo Zenden.
Côté Parisien, Ludovic Giuly s'est largement démarqué du reste de ses coéquipiers, pas seulement pour son but mais aussi pour son activité incessante, on notera la passe de Luyindula également mais on notera surtout les prestations fades de certains cadres : Rothen, Armand et Makélélé.
La rencontre
Actualité
- Hier#Actu
- Les mots de Greenwood suite à son match
- Hier#Actu
- La fin de la mauvaise série au Vélodrome
- Hier#Actu
- Les notes de L'Equipe après la victoire de l'OM
- 01/12#Actu
- OM - ASM : La compo Marseillaise
- 01/12#Actu
- Pascal Nouma déclare avoir joué avec un cancer
- 30/11#Actu
- Rongier, nouveau leader sous De Zerbi ?
- 30/11#Actu
- De Zerbi souhaite des renforts défensifs
- 30/11#Actu
- Un brésilien fait un appel du pied à l'OM