OM - Saint Etienne : De verts en verres (24/04/2010)

Dans la vie, il y a des étapes que l'on franchit... ou pas. Premier émoi sportif, première sale note en maths, premier baiser, première cuite... Chacun y va alors de son couplet "C'était mieux avant".

Et c'est sûr, L'AS St-Étienne de la saison 2009-2010 n'a définitivement rien à voir avec celle qui faisait vibrer la France entière dans les années 70, celle des Rocheteau, Platoche, et consorts. Celle qui, en cette époque bénie des trolls - ben oui, des génies tout verts, ça s'appelle des trolls. Non ? Bon. - m'avait donné envie de taper dans un ballon et collectionner les images Panini. Douce époque si lointaine...

Des verts aux verres, quelques années avaient passé et l'ASSE, déjà, n'était plus ce qu'elle était. Le retraité Jean-Michel Larqué radotait déjà avec son duettiste de choc, l'inénarrable Thierry Roland, et Aymé Jacquet, l'enfant du pays, n'était pas encore le victorieux sélectionneur des Bleus.

Aujourd'hui, les verres sont toujours là. Les verts aussi, mais ils ont perdu de leur éclat. Nulle idée de mépriser le talent du portier- pilier Jérémie Janot ou d'une belle équipe de champ avec son cortège de jeunes espoirs (Andreu, Payet...) et de joueurs plus confirmés (Bergessio, Machado, Ilan... ), mais le fait est que les résultats ne suivent pas. Pointant à la 17ème place à 8 points du Mans, premier relégable, et avec seulement 24 buts marqués, la saison des Stéphanois n'est certes pas la meilleure dont ils pouvaient rêver.

Raison de plus pour s'en méfier. Si l'ASSE pèche avec la 18 ème attaque de L1, elle n'a pas le même problème en défense, ses 38 buts encaissés lui accordant une modeste 13ème place, mais à seulement 10 petits buts de différence du leader Auxerre et à 5 buts de son poursuivant Sochaux. De plus, les Foréziens n'ont plus rien à perdre en cette fin de saison, tandis que la pression repose tout entière sur les épaules de l'actuel leader.

Ô Bonne Mère !