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Foot pour les nuls : La compète
Le Jeudi 10 Juin 2010 par Bab Joo
Les footballeurs restent toute leur vie de grands enfants. Quand ils sont jeunes et appétissants, ils adorent jouer à qui pisse le plus loin, et quand ils deviennent un peu moins frétillants, ils deviennent compteurs de points à la LFP, l'UEFA, la FIFA, enfin, partout où ils sont sûrs de pouvoir continuer à s'adonner en toute impunité à leur jeu favori.
Ils y inventent divers concours affublés de noms, sigles et acronymes barbares ou, quand l'inspiration manque, se contentent d'en modifier le nom, sigle ou acronyme afin d'en trouver d'encore plus barbares, juste pour le plaisir d'agacer les amateurs de ballon rond et d'égarer un peu plus les béotiens. Absolument hilarant !
La compétition, qu-y-z'appellent ça.
Il existe plusieurs types de compétitions, les nationales et les internationales, celles qui opposent les clubs et celles qui opposent les nations.
Parce qu'attention, hein, faut pas confondre : un Argentin qui joue à l'OM reste Argentin comme un Français qui joue à Arsenal... heu... oui mais non, mauvais exemple, Arsenal est un club français condamné à l'exil sous les austères et pollués cieux Londoniens pour une faute qu'il n'avait même pas commise, la vie est vraiment injuste !
Ainsi donc en France, les clubs s'affrontent simultanément selon pas moins de trois calendriers, qui se juxtaposent tant bien que mal et à vrai dire plutôt mal que bien, parce que la grande idée de nos chers dirigeants sportifs est de faire jouer la moitié d'une et deux de ces compétitions en plein hiver, lorsque les terrains sont impraticables.
Ben sinon, ce serait moins drôle !
Deux sont le fruit de la Fédération nationale, la FFF, qui dispense les licences aux centaines de clubs professionnels et amateurs qui lui sont affiliés.
Le premier de ces tournois, c'est évidemment le Championnat, qui oppose entre eux les clubs d'une même division soit, pour les trois principales L1, L2 et Nationale, respectivement 20 équipes qui se rencontrent chacune deux fois au cours de la saison.
Le second, c'est la Coupe de France, : ici, pas de hiérarchie liée au niveau du club ou à son statut : amateurs et professionnels, grands et petits, gros budgets et crèves-la-faim, chèvres et locomotives, tous se rencontrent à égalité de chances et ménagent parfois de drôles de surprises. On se souvient de Carquefou...
Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué comme ça, la France, comme un certain nombre d'autres pays, s'est dotée en 1944 d'une structure dépendant de la FFF mais bénéficiant d'un budget et d'un fonctionnement autonomes, la LFP, chargée de gérer les clubs professionnels. Eu égard aux droits télévisés plus que conséquents draînés par le football, la LFP s'est crue obligée de créer sa propre compétition, la Coupe de la Ligue, doté d'un trophée nommé Coupe à la Moustache.
Une coupe en bois, certes, mais qui fait toujours très joli sur le bureau du Président du club vainqueur.
A ces compétitions nationales, s'ajoute, pour les clubs les mieux classés dans leurs championnats respectifs, une rencontre continentale, dont la version européenne est dénommée Ligue des Champions, anglicisée en Champion's League. Il s'agit du Saint Graal des clubs, qu'un seul participant français a jusqu'ici connu l'honneur et la gloire de toucher : l' Olympique de Marseille, certain 26 mai 1993. Ah le déhanché de Basile !
L'UEFA organise également une compétition ouverte aux clubs vainqueurs de coupes dans leurs pays respectifs : la Ligue Europa.
Je n'épiloguerai pas ici sur le système d'attribution permettant à chaque nation participante de présenter un plus ou moins grand nombre de clubs dans ces compétitions : le mode de calcul des points réclame au bas-mot un doctorat en maths appliquées.
Restent les nations. Celles-ci s'affrontent dans quatre tournois différents, tous les ans, les deux ans ou les quatre ans selon la compétition, ce qui oblige les supporters à tenir scrupuleusement un agenda de ministre et exige d'avoir pas mal de temps libre pour ne rater aucune retransmission.
Il y a d'abord les Jeux Olympiques, qui n'intéressent tellement personne que les fédérations préfèrent y expédier leurs équipes "espoirs".
Les épreuves continentales, en revanche, en raison de leur très haut niveau - la Coupe d'Europe est réputée la plus difficile à décrocher - fédèrent tous les amateurs de beau jeu et désignent les vainqueurs respectifs du Championnat d'Europe des Nations (la fameuse Coupe d'Europe citée il y a un instant,dites-donc,les cancres là-bas au fond, suivez un peu sinon, on va jamais s'en sortir !), la CAN (Afrique), la Gold Cup (Amérique du Nord), la Coupe d'Asie des Nations (comme son nom l'indique, étonnant, non ?!) et la Copa America (Amérique du Sud). Quant à l'Océanie, elle n'avait qu'à être sage !
La Coupe du Monde de la FIFA qui nous occupe fera quant-à-elle ultérieurement l'objet d'un examen approfondi.
Et enfin, il y a la Coupe des Confédérations, sorte de Coupe des Coupes des Nations, qui oppose le vainqueur en titre de la Coupe du Monde à celui de chaque coupe continentale.
Ca va ? Tout le monde a compris ? Bon, alors rendez-vous demain juste avant le coup d'envoi des festivités pour évoquer celle qui va nous faire vibrer pendant un mois : la Coupe du Monde.
Ils y inventent divers concours affublés de noms, sigles et acronymes barbares ou, quand l'inspiration manque, se contentent d'en modifier le nom, sigle ou acronyme afin d'en trouver d'encore plus barbares, juste pour le plaisir d'agacer les amateurs de ballon rond et d'égarer un peu plus les béotiens. Absolument hilarant !
La compétition, qu-y-z'appellent ça.
Il existe plusieurs types de compétitions, les nationales et les internationales, celles qui opposent les clubs et celles qui opposent les nations.
Parce qu'attention, hein, faut pas confondre : un Argentin qui joue à l'OM reste Argentin comme un Français qui joue à Arsenal... heu... oui mais non, mauvais exemple, Arsenal est un club français condamné à l'exil sous les austères et pollués cieux Londoniens pour une faute qu'il n'avait même pas commise, la vie est vraiment injuste !
Ainsi donc en France, les clubs s'affrontent simultanément selon pas moins de trois calendriers, qui se juxtaposent tant bien que mal et à vrai dire plutôt mal que bien, parce que la grande idée de nos chers dirigeants sportifs est de faire jouer la moitié d'une et deux de ces compétitions en plein hiver, lorsque les terrains sont impraticables.
Ben sinon, ce serait moins drôle !
Deux sont le fruit de la Fédération nationale, la FFF, qui dispense les licences aux centaines de clubs professionnels et amateurs qui lui sont affiliés.
Le premier de ces tournois, c'est évidemment le Championnat, qui oppose entre eux les clubs d'une même division soit, pour les trois principales L1, L2 et Nationale, respectivement 20 équipes qui se rencontrent chacune deux fois au cours de la saison.
Le second, c'est la Coupe de France, : ici, pas de hiérarchie liée au niveau du club ou à son statut : amateurs et professionnels, grands et petits, gros budgets et crèves-la-faim, chèvres et locomotives, tous se rencontrent à égalité de chances et ménagent parfois de drôles de surprises. On se souvient de Carquefou...
Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué comme ça, la France, comme un certain nombre d'autres pays, s'est dotée en 1944 d'une structure dépendant de la FFF mais bénéficiant d'un budget et d'un fonctionnement autonomes, la LFP, chargée de gérer les clubs professionnels. Eu égard aux droits télévisés plus que conséquents draînés par le football, la LFP s'est crue obligée de créer sa propre compétition, la Coupe de la Ligue, doté d'un trophée nommé Coupe à la Moustache.
Une coupe en bois, certes, mais qui fait toujours très joli sur le bureau du Président du club vainqueur.
A ces compétitions nationales, s'ajoute, pour les clubs les mieux classés dans leurs championnats respectifs, une rencontre continentale, dont la version européenne est dénommée Ligue des Champions, anglicisée en Champion's League. Il s'agit du Saint Graal des clubs, qu'un seul participant français a jusqu'ici connu l'honneur et la gloire de toucher : l' Olympique de Marseille, certain 26 mai 1993. Ah le déhanché de Basile !
L'UEFA organise également une compétition ouverte aux clubs vainqueurs de coupes dans leurs pays respectifs : la Ligue Europa.
Je n'épiloguerai pas ici sur le système d'attribution permettant à chaque nation participante de présenter un plus ou moins grand nombre de clubs dans ces compétitions : le mode de calcul des points réclame au bas-mot un doctorat en maths appliquées.
Restent les nations. Celles-ci s'affrontent dans quatre tournois différents, tous les ans, les deux ans ou les quatre ans selon la compétition, ce qui oblige les supporters à tenir scrupuleusement un agenda de ministre et exige d'avoir pas mal de temps libre pour ne rater aucune retransmission.
Il y a d'abord les Jeux Olympiques, qui n'intéressent tellement personne que les fédérations préfèrent y expédier leurs équipes "espoirs".
Les épreuves continentales, en revanche, en raison de leur très haut niveau - la Coupe d'Europe est réputée la plus difficile à décrocher - fédèrent tous les amateurs de beau jeu et désignent les vainqueurs respectifs du Championnat d'Europe des Nations (la fameuse Coupe d'Europe citée il y a un instant,dites-donc,les cancres là-bas au fond, suivez un peu sinon, on va jamais s'en sortir !), la CAN (Afrique), la Gold Cup (Amérique du Nord), la Coupe d'Asie des Nations (comme son nom l'indique, étonnant, non ?!) et la Copa America (Amérique du Sud). Quant à l'Océanie, elle n'avait qu'à être sage !
La Coupe du Monde de la FIFA qui nous occupe fera quant-à-elle ultérieurement l'objet d'un examen approfondi.
Et enfin, il y a la Coupe des Confédérations, sorte de Coupe des Coupes des Nations, qui oppose le vainqueur en titre de la Coupe du Monde à celui de chaque coupe continentale.
Ca va ? Tout le monde a compris ? Bon, alors rendez-vous demain juste avant le coup d'envoi des festivités pour évoquer celle qui va nous faire vibrer pendant un mois : la Coupe du Monde.
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