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Foot pour les Nuls : Nos amies les bêtes
Le Vendredi 25 Juin 2010 par Bab Joo
Bon ben maintenant que la(les) mascarade(s) en bleu est(sont) terminée(s), on va enfin pouvoir parler foot.
Et pourquoi pas commencer - reprendre - avec la grande ménagerie, tant il est notable que le footballeur est un ami des animaux.
Il n'est pas question ici d'évoquer les pigeons qui parfois se postent en sentinelle sur le bois des gardiens, ni les écureuils qui traversent la pelouse, mais bien des bébêtes préférées des footballeurs.
On ignore d'où leur vient cette commune passion zoolâtre, mais tout comme la connerie, celle-ci semble assez bien distribuée sur la planète et d'ailleurs, chaque Coupe du Monde produit, en plus de la mascotte de chacune des équipes participantes, une mascotte générique originale. Ainsi la compétition de 2010 est-elle placée sous l'égide de Zakumi, le léopard rasta. On se souvient également de Striker, le sac à puces de 1994...
Rien qu'en Afrique, on ne compte plus le nombre de totems animaliers : l'indomptable lion camerounais, le fennec algérien, l'éléphant ivoirien, sont autant de mascottes qui nous proposent un tour d'horizon varié de la faune du continent hôte, déguisements des supporters à l'appui.
En Europe, on est beaucoup plus prosaïque et on s'attache plus volontiers aux animaux domestiques, peut-être parce qu'il est plus facile de les mater : la preuve avec Jules, l'abominable coq gaulois sévèrement rousté par ses adversaires dès le premier tour, et renvoyant du même coup à Antibes le célèbre Clément, connu comme le loup blanc sur les stades du monde entier.
Au foot, il n'y a pas que les mascottes. Il y a aussi les chèvres. Une chèvre se définit comme un joueur qui présente en principe toutes les compétences requises pour jouer au foot, mais qui n'en fout pas une. Les chèvres se déplacent le plus souvent en troupeaux de 11 individus nommés équipes, lesquelles sont gardées par un berger surnommé coach. Dans le championnat de France, la meilleure équipe de chèvres est sans conteste et au plus grand désespoir de ses adversaires qui aimeraient bien jouer au foot, de temps en temps, celle du Paris Saint-Germain.
Cette année, on peut d'ores-et-déjà décerner la Coupe du Monde du meilleur troupeau de chèvres conjointement aux Bleus français et aux Azzuri Italiens.
le footix est un cas à part : apparu au tournant de 1998, il s'agit d'une espèce quasi endémique de la région Lyonnaise. Croire qu'il s'agit d'un animal-mascotte serait toutefois une erreur : il s'agit en fait d'une maladie, qui se propage essentiellement aux périodes de grandes rencontres et de mercato, et dont les symptômes les plus évidents sont une nette tendance à soutenir l'équipe la plus forte sur le papier, - quitte à retourner sa veste plusieurs fois au cours d'une même compétition - à trouver "génial" le dernier joueur dont parle la presse people, celui qui a signé le plus gros transfert, celui qui passe le plus dans les pubs à la télé etc. A noter, le patient atteint de footixme est en général un grand lecteur de Maxifoot, So Foot, Footmercato... dont il gobe sans sourciller tous les "scoops".
Le footixme se soigne, cependant, en quelques années, par la fréquentation assidue des stades et une stricte observance des principes élémentaires qui font le bon supporter - cf. leçon n°5 : les droits inaliénables du supporter.
Amis des animaux, méfiez-vous du footixme. Vous aurez alors toute votre place dans la grande famille du foot.
Et pourquoi pas commencer - reprendre - avec la grande ménagerie, tant il est notable que le footballeur est un ami des animaux.
Il n'est pas question ici d'évoquer les pigeons qui parfois se postent en sentinelle sur le bois des gardiens, ni les écureuils qui traversent la pelouse, mais bien des bébêtes préférées des footballeurs.
On ignore d'où leur vient cette commune passion zoolâtre, mais tout comme la connerie, celle-ci semble assez bien distribuée sur la planète et d'ailleurs, chaque Coupe du Monde produit, en plus de la mascotte de chacune des équipes participantes, une mascotte générique originale. Ainsi la compétition de 2010 est-elle placée sous l'égide de Zakumi, le léopard rasta. On se souvient également de Striker, le sac à puces de 1994...
Rien qu'en Afrique, on ne compte plus le nombre de totems animaliers : l'indomptable lion camerounais, le fennec algérien, l'éléphant ivoirien, sont autant de mascottes qui nous proposent un tour d'horizon varié de la faune du continent hôte, déguisements des supporters à l'appui.
En Europe, on est beaucoup plus prosaïque et on s'attache plus volontiers aux animaux domestiques, peut-être parce qu'il est plus facile de les mater : la preuve avec Jules, l'abominable coq gaulois sévèrement rousté par ses adversaires dès le premier tour, et renvoyant du même coup à Antibes le célèbre Clément, connu comme le loup blanc sur les stades du monde entier.
Au foot, il n'y a pas que les mascottes. Il y a aussi les chèvres. Une chèvre se définit comme un joueur qui présente en principe toutes les compétences requises pour jouer au foot, mais qui n'en fout pas une. Les chèvres se déplacent le plus souvent en troupeaux de 11 individus nommés équipes, lesquelles sont gardées par un berger surnommé coach. Dans le championnat de France, la meilleure équipe de chèvres est sans conteste et au plus grand désespoir de ses adversaires qui aimeraient bien jouer au foot, de temps en temps, celle du Paris Saint-Germain.
Cette année, on peut d'ores-et-déjà décerner la Coupe du Monde du meilleur troupeau de chèvres conjointement aux Bleus français et aux Azzuri Italiens.
le footix est un cas à part : apparu au tournant de 1998, il s'agit d'une espèce quasi endémique de la région Lyonnaise. Croire qu'il s'agit d'un animal-mascotte serait toutefois une erreur : il s'agit en fait d'une maladie, qui se propage essentiellement aux périodes de grandes rencontres et de mercato, et dont les symptômes les plus évidents sont une nette tendance à soutenir l'équipe la plus forte sur le papier, - quitte à retourner sa veste plusieurs fois au cours d'une même compétition - à trouver "génial" le dernier joueur dont parle la presse people, celui qui a signé le plus gros transfert, celui qui passe le plus dans les pubs à la télé etc. A noter, le patient atteint de footixme est en général un grand lecteur de Maxifoot, So Foot, Footmercato... dont il gobe sans sourciller tous les "scoops".
Le footixme se soigne, cependant, en quelques années, par la fréquentation assidue des stades et une stricte observance des principes élémentaires qui font le bon supporter - cf. leçon n°5 : les droits inaliénables du supporter.
Amis des animaux, méfiez-vous du footixme. Vous aurez alors toute votre place dans la grande famille du foot.
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