Actualité
L'édito du mois - Octobre 2011
Le Vendredi 30 Septembre 2011 par Kaio Shin
C'est parti pour la seconde édition de l'édito du mois. Je vous rappelle rapidement le "concept" (je n'ai pas réinventée l'eau chaude sur ce coup-là, hein) : passage en revue des événements à venir, récapitulatif du mois écoulé, avant un petit "freestyle" en fonction de l'actu et de mon humeur. Bref. Le bilan de ce mois de septembre 2011 est plutôt mitigé. Avec trois victoires (dont une seule en championnat), un nul et deux défaites, difficile de dire si l'OM est sur la voie de la guérison ou non. Mais commençons par les points positifs. La principale satisfaction de cette rentrée, c'est bien sûr la première place du groupe en Ligue des Champions. En se déplaçant sur le terrain de l'Olympiakos et en recevant Dortmundt, probablement son principal concurrent pour la qualification, Marseille n'avait pas le choix : il fallait débuter par deux victoires. C'est chose faite. Je ne vais pas m'attarder sur la manière. Au vu de la situation de l'équipe, ce n'est pas le moment de réclamer du beau jeu. Il faut simplement enchaîner les victoires. Enfin, j'ai quand-même envie de souligner que battre une équipe allemande à l'allemande est particulièrement jubilatoire.
La situation de l'équipe en championnat est en revanche moins reluisante. Septembre a débuté par ce vieux match contre Rennes, remporté par les bretons sur un but marqué dès leur première occasion réellement dangereuse. Marseille avait pourtant réalisé son meilleur match (c'est à relativiser bien sûr) en championnat depuis le début de la saison. Mais nous sommes (encore) tombés sur un gardien en état de grâce, ayant décidé de réaliser le match de sa vie contre le plus grand club de France. Le syndrome Jo-Gook/José Saez. Oui, je sais que vous me voyez venir. Je parle bien sûr de ces mecs totalement improbables qui décident, un jour, de devenir bons. Et c'est malheureusement contre nous, la plupart du temps. Bref, je ne vais pas non plus m'étendre sur ce sujet ou je serai dans l'obligation d'écrire un paragraphe entier sur Rémi Maréval et Julien Valero. Et j'ai autre chose à foutre. Après Rennes, il fallait se farcir Lyon à Gerland. Pas mal comme match, pour se relancer. Comme prévu, nous avons pris l'eau, grâce notamment à un César Azpilicueta des grands soirs. Le dimanche 18 septembre, à 23 heures, Marseille est dernier du classement. La jubilation des lyonnais, leaders et à la lutte avec le PSG, ne fait qu'accentuer la honte et la rage qui animent chaque supporter phocéen. C'est donc un OM en crise qui prépare fébrilement la réception du terrifiant Evian TG. Heureusement, nous ne pouvons pas tomber plus bas et nous battons les savoyards 2-0, au terme d'un match d'une médiocrité navrante. Notons tout de même que nous avons été bien aidés par la stupidité de Guillaume Rippert (il faut vraiment que j'arrête de citer les joueurs quelconques qui pullulent en Ligue 1), auteur de trois fautes débiles en 10 minutes et exclu rapidement. Arrive ensuite le déplacement à Valenciennes. Première bonne nouvelle : ça se joue dans un vrai stade. Nous n'avons plus à fouler la pelouse de cette épave en béton qu'était Nungesser. Mais la speakerine et sa voix insupportable est toujours là, elle. Si bien que j'ai failli passer à l'acte au moment où elle décida de distiller sa joie au micro pour annoncer l'égalisation, à 10 secondes de la fin, de José Saez (oui, encore lui). Une égalisation méritée, tant l'OM fut en dessous de tout durant ce match. Mais prendre un but aussi bêtement au moment où l'arbitre s'apprête à siffler la fin de la rencontre provoque forcément des envies de meurtre chez le supporter déjà rongé par la frustration depuis deux mois. Je ne peux pas conclure le couplet sur ce match sans évoquer la prestation cataclysmique de Rod Fanni. Je sais que c'est pas gentil, pas respectueux, tout ça, mais il y a vraiment des fois où je ne peux pas m'empêcher de me poser cette question à propos d'un joueur (en l'occurence Fanni) : est-il complètement débile ? Nous parlons d'un joueur récidiviste, qui vient de provoquer un pénalty fatal à Lille, avant de prendre un carton rouge complètement con en Grèce pour une faute non moins conne suite à un ballon perdu connement. Bref, c'est le genre de truc qui doit pousser un joueur à la prudence. C'est donc tout-à-fait logiquement que Rod Fanni décide, dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, d'aller tacler avec la tête un valenciennois, dans sa propre surface. Résultat ? Pénalty et carton rouge. Et accessoirement, un traumatisme crânien pour le valenciennois. C'est l'histoire d'un type qui perd son permis de conduire le lundi, et qui claque une pointe à 200 à l'heure le mardi avec une voiture volée. Il est à Fresnes désormais. Et il est surnommé Rod Fanni. Bon, inutile d'en dire plus, Rod Fanni n'est pas une lumière, basta. Bref, je vais conclure ce récapitulatif par LA bonne nouvelle de ce mois de septembre sur le plan individuel. Il s'agit bien sûr du retour en forme de Steve Mandanda. L'époque où il suffisait de cadrer pour lui marquer un but semble bien loin. C'était pourtant il y a seulement un mois. Depuis quelques matchs, l'ancien havrais est de nouveau décisif. Et c'est malheureusement la seule différence entre l'OM de septembre et l'OM d'août...
Voyons maintenant ce qui nous attend à l'occasion de ce mois d'octobre. L'événement marquant sera bien entendu la réception d'Arsenal en Ligue des Champions. Marseille débutera cette rencontre nanti de six points. Espérons que cette situation incite les joueurs à se lâcher pour prendre au moins un point, comme Dortmundt l'a fait. Nous pourrions alors envisager très sérieusement une seconde qualification consécutive pour les huitièmes. En octobre, l'OM disputera en outre quatre rencontre de championnat contre Brest, Ajaccio, Dijon et Toulouse. Inutile de préciser que nous devons nous en sortir avec au moins 10 points (bon OK je viens de le faire). Il resterait alors 13 points à prendre en novembre et décembre pour atteindre 30 points à la trêve, ce qui est le minimum syndical. Enfin, c'est ce mois-ci que nous entrons en lice en Coupe de la Ligue, avec la réception de Lens, le 26. Je sais bien que cette compétition est décriée et jugée inutile par beaucoup, mais ce n'est pas mon cas. Dans le football, il n'y a pas que la Ligue des Champions ou le championnat, tout comme il n'y a pas que Roland-Garros ou Wimbledon en tennis. La Coupe de Ligue est la compétition la moins prestigieuse de la saison, mais c'est un titre malgré tout, qui fait du bien au palmarès. Marseille n'est pas en position de cracher sur le moindre trophée après être resté 17 ans sans en remporter un seul. Les clubs anglais affichent fièrement cette compétition dans leur palmarès, bien qu'elle soit, chez eux aussi, la moins prestigieuse de toutes. J'espère donc, encore une fois, que nous jouerons cette Coupe de la Ligue sans réserve. Et puis, il est hors de question de laisser les supporters lensois quitter le vélodrome avec le sourire. Ils nous détestent, et battre l'OM serait le seul moment fort de leur saison. Provoquer chez eux la dépression est donc un devoir. En résumé, ce mois d'octobre doit lancer définitivement notre saison. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps. Bien, il ne me reste plus grand-chose à vous dire. Ha, si. Je dois vous parler du chiffre de la semaine : 66. Il s'agit du pourcentage de joueurs appartenant soit au PSG, soit à l'OM, sur tous les joueurs convoqués par la commission de discipline depuis le début de la saison. C'est la preuve incontestable que les instances du football français sont incompétentes et partiales. C'est bien évidemment plus simple de convoquer les grands méchants loups évoluant dans les clubs les plus médiatiques, dont les actes de délinquance sont disséqués chaque dimanche soir au sein de l'organe suprême du football français : le Canal Football Club. En attendant, Carlos Sanchez peut s'essuyer les pieds sur la cheville de Lucho sans être inquiété. Mickaël Landreau peut donner un coup de genou dans la tête d'un adversaire. C'est pas grave, il ne risque rien, en plus il ne l'a pas fait exprès, c'est Rudi Garcia qui le dit. Bref, au lieu de faire la chasse aux fumigènes et de partir en croisade contre les banderoles, la Ligue devrait plutôt s'assurer de l'équité de ses décisions, et de s'attaquer à TOUS les bouchers qui blessent gravement des gens, eux.
Sat, qui a perdu 66% de son après-midi pour pondre ce pavé.
La situation de l'équipe en championnat est en revanche moins reluisante. Septembre a débuté par ce vieux match contre Rennes, remporté par les bretons sur un but marqué dès leur première occasion réellement dangereuse. Marseille avait pourtant réalisé son meilleur match (c'est à relativiser bien sûr) en championnat depuis le début de la saison. Mais nous sommes (encore) tombés sur un gardien en état de grâce, ayant décidé de réaliser le match de sa vie contre le plus grand club de France. Le syndrome Jo-Gook/José Saez. Oui, je sais que vous me voyez venir. Je parle bien sûr de ces mecs totalement improbables qui décident, un jour, de devenir bons. Et c'est malheureusement contre nous, la plupart du temps. Bref, je ne vais pas non plus m'étendre sur ce sujet ou je serai dans l'obligation d'écrire un paragraphe entier sur Rémi Maréval et Julien Valero. Et j'ai autre chose à foutre. Après Rennes, il fallait se farcir Lyon à Gerland. Pas mal comme match, pour se relancer. Comme prévu, nous avons pris l'eau, grâce notamment à un César Azpilicueta des grands soirs. Le dimanche 18 septembre, à 23 heures, Marseille est dernier du classement. La jubilation des lyonnais, leaders et à la lutte avec le PSG, ne fait qu'accentuer la honte et la rage qui animent chaque supporter phocéen. C'est donc un OM en crise qui prépare fébrilement la réception du terrifiant Evian TG. Heureusement, nous ne pouvons pas tomber plus bas et nous battons les savoyards 2-0, au terme d'un match d'une médiocrité navrante. Notons tout de même que nous avons été bien aidés par la stupidité de Guillaume Rippert (il faut vraiment que j'arrête de citer les joueurs quelconques qui pullulent en Ligue 1), auteur de trois fautes débiles en 10 minutes et exclu rapidement. Arrive ensuite le déplacement à Valenciennes. Première bonne nouvelle : ça se joue dans un vrai stade. Nous n'avons plus à fouler la pelouse de cette épave en béton qu'était Nungesser. Mais la speakerine et sa voix insupportable est toujours là, elle. Si bien que j'ai failli passer à l'acte au moment où elle décida de distiller sa joie au micro pour annoncer l'égalisation, à 10 secondes de la fin, de José Saez (oui, encore lui). Une égalisation méritée, tant l'OM fut en dessous de tout durant ce match. Mais prendre un but aussi bêtement au moment où l'arbitre s'apprête à siffler la fin de la rencontre provoque forcément des envies de meurtre chez le supporter déjà rongé par la frustration depuis deux mois. Je ne peux pas conclure le couplet sur ce match sans évoquer la prestation cataclysmique de Rod Fanni. Je sais que c'est pas gentil, pas respectueux, tout ça, mais il y a vraiment des fois où je ne peux pas m'empêcher de me poser cette question à propos d'un joueur (en l'occurence Fanni) : est-il complètement débile ? Nous parlons d'un joueur récidiviste, qui vient de provoquer un pénalty fatal à Lille, avant de prendre un carton rouge complètement con en Grèce pour une faute non moins conne suite à un ballon perdu connement. Bref, c'est le genre de truc qui doit pousser un joueur à la prudence. C'est donc tout-à-fait logiquement que Rod Fanni décide, dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, d'aller tacler avec la tête un valenciennois, dans sa propre surface. Résultat ? Pénalty et carton rouge. Et accessoirement, un traumatisme crânien pour le valenciennois. C'est l'histoire d'un type qui perd son permis de conduire le lundi, et qui claque une pointe à 200 à l'heure le mardi avec une voiture volée. Il est à Fresnes désormais. Et il est surnommé Rod Fanni. Bon, inutile d'en dire plus, Rod Fanni n'est pas une lumière, basta. Bref, je vais conclure ce récapitulatif par LA bonne nouvelle de ce mois de septembre sur le plan individuel. Il s'agit bien sûr du retour en forme de Steve Mandanda. L'époque où il suffisait de cadrer pour lui marquer un but semble bien loin. C'était pourtant il y a seulement un mois. Depuis quelques matchs, l'ancien havrais est de nouveau décisif. Et c'est malheureusement la seule différence entre l'OM de septembre et l'OM d'août...
Voyons maintenant ce qui nous attend à l'occasion de ce mois d'octobre. L'événement marquant sera bien entendu la réception d'Arsenal en Ligue des Champions. Marseille débutera cette rencontre nanti de six points. Espérons que cette situation incite les joueurs à se lâcher pour prendre au moins un point, comme Dortmundt l'a fait. Nous pourrions alors envisager très sérieusement une seconde qualification consécutive pour les huitièmes. En octobre, l'OM disputera en outre quatre rencontre de championnat contre Brest, Ajaccio, Dijon et Toulouse. Inutile de préciser que nous devons nous en sortir avec au moins 10 points (bon OK je viens de le faire). Il resterait alors 13 points à prendre en novembre et décembre pour atteindre 30 points à la trêve, ce qui est le minimum syndical. Enfin, c'est ce mois-ci que nous entrons en lice en Coupe de la Ligue, avec la réception de Lens, le 26. Je sais bien que cette compétition est décriée et jugée inutile par beaucoup, mais ce n'est pas mon cas. Dans le football, il n'y a pas que la Ligue des Champions ou le championnat, tout comme il n'y a pas que Roland-Garros ou Wimbledon en tennis. La Coupe de Ligue est la compétition la moins prestigieuse de la saison, mais c'est un titre malgré tout, qui fait du bien au palmarès. Marseille n'est pas en position de cracher sur le moindre trophée après être resté 17 ans sans en remporter un seul. Les clubs anglais affichent fièrement cette compétition dans leur palmarès, bien qu'elle soit, chez eux aussi, la moins prestigieuse de toutes. J'espère donc, encore une fois, que nous jouerons cette Coupe de la Ligue sans réserve. Et puis, il est hors de question de laisser les supporters lensois quitter le vélodrome avec le sourire. Ils nous détestent, et battre l'OM serait le seul moment fort de leur saison. Provoquer chez eux la dépression est donc un devoir. En résumé, ce mois d'octobre doit lancer définitivement notre saison. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps. Bien, il ne me reste plus grand-chose à vous dire. Ha, si. Je dois vous parler du chiffre de la semaine : 66. Il s'agit du pourcentage de joueurs appartenant soit au PSG, soit à l'OM, sur tous les joueurs convoqués par la commission de discipline depuis le début de la saison. C'est la preuve incontestable que les instances du football français sont incompétentes et partiales. C'est bien évidemment plus simple de convoquer les grands méchants loups évoluant dans les clubs les plus médiatiques, dont les actes de délinquance sont disséqués chaque dimanche soir au sein de l'organe suprême du football français : le Canal Football Club. En attendant, Carlos Sanchez peut s'essuyer les pieds sur la cheville de Lucho sans être inquiété. Mickaël Landreau peut donner un coup de genou dans la tête d'un adversaire. C'est pas grave, il ne risque rien, en plus il ne l'a pas fait exprès, c'est Rudi Garcia qui le dit. Bref, au lieu de faire la chasse aux fumigènes et de partir en croisade contre les banderoles, la Ligue devrait plutôt s'assurer de l'équité de ses décisions, et de s'attaquer à TOUS les bouchers qui blessent gravement des gens, eux.
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