OM - Valenciennes : On ne s'endort pas ! (17/02/2012)

Entre la qualification du club phocéen pour les quarts de finale de Coupe de France et la réception de l'Inter, cette rencontre de championnat contre une équipe de milieu de tableau qui ne distance que de 6 petits points le premier relégable sonne comme une récréation dans l'équipe d'OMP : point trop d'inspiration chez les graphistes, pas davantage chez les rédacteurs, et visiblement pas non plus chez les habitués du forum.



Ce serait pourtant une erreur que de prendre ce match à la légère : si battre ETG au titre de la 24ème journée est évidemment d'une importance capitale dans la course au podium, il n'est pas question de prendre le risque de se faire une fois de plus distancer par nos principaux concurrents ou pire, perdre une place et quasiment toutes nos chances d'accrocher une place européenne : en ces temps de froidure, on oublie souvent que le mois de mai sera bientôt là et qu'il ne reste, déjà, plus que 13 journées pour affirmer nos ambitions.

Puis c'est l'OM, un club qui ne réussit guère aux Nordistes avec 23 victoires olympiennes pour seulement 14 pour Valenciennes - et 9 nuls - en 46 confrontations en Championnat (abstraction faite de la déplorable affaire de 92-93) et des statistiques encore plus lourdes pour le VAFC qui ne l'a emporté que 2 fois sur la pelouse du Véldrome contre 18 fois pour les Marseillais. Méfiance, toutefois : quatre des neuf matches nuls entre les deux équipes ont eu lieu lors des six dernières années, les deux dernières lors des deux saisons dernières dont une à domicile : à trop prendre nos adversaires de haut, on récolte parfois de mauvaises surprises.

Puis si l'OM est en ce moment dans une phase ascendante et une forme... olympienne, et que les déplacements ne sourient guère à Valenciennes d'une façon générale, ces derniers s'inscrivent sur une bonne série avec notamment une victoire dans le derby du Nord...

Sans compter que si l'absence de Gregory Pujol, pas encore totalement remis de sa déchirure aux ischio handicapera l'attaque valenciennoise, ces muscles décidément fort sollicités ne font pas non plus les affaires de Loïc Rémy qui, à l'infiremrie, privera l'OM d'une solution pourtant évidente à l'avant.

Espérons que le retour des frères Ayew se révèle aussi prometteur que les espoirs qui ont été placés en eux !

Méfiance, donc, et confiance, seront sans doute les maîtres mots de ce match à l'enjeu moins négligeable qu'il y paraît.