Actualité
Inter Milan 2-1 OM
On vient, on perd, et on s'qualifie quand-même !
Le Mercredi 14 Mars 2012 par Bab Joo
C'est peut-être la seule chose que l'Histoire retiendra : l'OM s'est qualifié pour les 1/4 de Finale de Champion's League, dix-neuf ans après son titre.
En langage Jean-Claude Dussien, ça pourrait passer pour un "sur un malentendu, ça peut passer"... sauf qu'il n'y a pas de malentendu.
Le score au tableau d'affichage ce soir pourrait laisser croire l'inverse au béotien, mais finalement, sur les 180 minutes, la qualification n'a rien d'un hasard.
Certes, l'OM traverse une nouvelle phase compliquée en L1, où il ne brille guère, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais son adversaire du soir n'est pas plus flamboyant en Serie A, et contrairement aux Nerazzuri, l'OM a connu une vraie bonne série. Puis, à défaut de briller en championnat, l'OM se montre capable de rectifier le tir dans toutes les coupes où il est engagé : même si son classement actuel en championnat ne lui permet pas, sauf miracle, d'espérer une qualification directe en C1 pour la saison prochaîne, les Phocéens, bien engagés en CdL et en CdF, conservent des billes pour la C3.
C'est cependant bien de C1 dont il s'agit : un match de qualification, c'est alors 180 minutes, pas 90. Et là, on a un OM capable de marquer juste avant la mi-temps, puis de conserver ce résultat pendant plus d'une mi-temps et demi ensuite.
Avec le jeu du but à l'extérieur, ça complique singulièrement la tâche des Nerazzuri en seconde mi-temps.
Si un score de parité peut légitimiment se comprendre lorsque l'on a à faire à deux équipes de niveau sensiblement égal, dotées d'individualités impressionnantes sur le papier mais qui peinent toutes les deux à trouver un fond de jeu et à imposer le leur, cela obligerait les deux équipes à jouer les prolongations, voire à jouer leur qualif sur le délicat coup de dés des penalties.
Impensable pour ces deux monstres sacrés qui, à défaut de l'emporter, s'efforcent au moins de ne pas perdre.
C'est sous ces auspices que les deux équipes reviennent sur le terrain pour la seconde mi-temps : plus que la qualif', ce qui est en jeu ce soir, c'est une saison entière, et cela se sent : ni l'une, ni l'autre, n'ont l'intention de décevoir leurs supporters qui n'ont plus rien d'autre à espérer.
S'ensuit une mi-temps de 90 minutes qui réussit le paradoxe d'être à la fois engagée et fermée : aucun des deux adversaires n'a visiblement les moyens d'imposer sa supériorité à l'autre. L'OM tient le ballon, mais les contres Interistes sont toujours dangereux. Et lycée de Versailles.
Du moins, jusqu'à la ligne médiane, parce que globalement, c'est au milieu du terrain que tout se joue. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne joue pas vite, ni même très bien, à vrai dire : au terme des 90 minutes, on comptabilise trois malheueuses occasions de buts de part et d'autre, on a vu plus prolixe.
Et une vingtaine de fautes italiennes pour moins de 10 olympiennes, reléguées au rang d'anecdotes si l'arbitre, nommé juste après la "promotion" du Portugal à l'indce UEFA, n'était lui-même Portugais : sans vouloir faire le jeu des grands théoriciens du complot, et bien qu'il sit notable que l'arbitrage international soit d'un niveau singulièrement supérieur à l'arbitrage de L1, force est de constater que le Portugal n'a pas intérêt à ce que l'OM se qualifie et que, même si c'est inconscient, il ressort une certaine indulgence vis-à-vis de certaines fautes Interistes, une certaine intransigence vis-à-vis de certaines fautes Marseillaises....
Au bout du compte, un cafouillage défensif dans le camp Olympien permet à Milito d'égaliser un quart d'heure avant la fin.
Inter 1-0 OM (75ème)
La poussivité du staff offensif onduit alors le coach Olympien à sortir la perle Rémy, qui se ressent visiblement encore de ses trois semaines d'infirmerie, au profit de Brandao.
Brandao, l'hOMme des Coupes, le mec que tout le monde conspue.
On rigole de sa technique ? Elle s'appelle juste le "nivuniconnuj'tembrouille" : le mec, il entre à la 90ème, il fume toute la défense intériste sur son premier ballon à la 90 + ''30, il récupère une passe décisive de son gardien et marque sur une improbable récupération du dos, une feinte de tête et un tir du bout du poil de c***. Tu peux pas test !
Inter 1-1 OM (90ème + 2)
Reste ce foutu péno, synonyme de devoir se priver d'El Phenomeno (qui a une fois e plus mérité son surnom ce soir) au prohain match.
Mais finalment, OSEF, l'OM est qualifié !
Et p*** qu'est-ce que c'est bon !
Sinon, un dernier mot aux 5000 (officiellement), 8000 (officieusement) fadas qui se sont déplacés à Giuseppe Meazza : les enfants, vous avez dignement représenté vos couleurs, merci et bravi !
En langage Jean-Claude Dussien, ça pourrait passer pour un "sur un malentendu, ça peut passer"... sauf qu'il n'y a pas de malentendu.
Le score au tableau d'affichage ce soir pourrait laisser croire l'inverse au béotien, mais finalement, sur les 180 minutes, la qualification n'a rien d'un hasard.
Certes, l'OM traverse une nouvelle phase compliquée en L1, où il ne brille guère, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais son adversaire du soir n'est pas plus flamboyant en Serie A, et contrairement aux Nerazzuri, l'OM a connu une vraie bonne série. Puis, à défaut de briller en championnat, l'OM se montre capable de rectifier le tir dans toutes les coupes où il est engagé : même si son classement actuel en championnat ne lui permet pas, sauf miracle, d'espérer une qualification directe en C1 pour la saison prochaîne, les Phocéens, bien engagés en CdL et en CdF, conservent des billes pour la C3.
C'est cependant bien de C1 dont il s'agit : un match de qualification, c'est alors 180 minutes, pas 90. Et là, on a un OM capable de marquer juste avant la mi-temps, puis de conserver ce résultat pendant plus d'une mi-temps et demi ensuite.
Avec le jeu du but à l'extérieur, ça complique singulièrement la tâche des Nerazzuri en seconde mi-temps.
Si un score de parité peut légitimiment se comprendre lorsque l'on a à faire à deux équipes de niveau sensiblement égal, dotées d'individualités impressionnantes sur le papier mais qui peinent toutes les deux à trouver un fond de jeu et à imposer le leur, cela obligerait les deux équipes à jouer les prolongations, voire à jouer leur qualif sur le délicat coup de dés des penalties.
Impensable pour ces deux monstres sacrés qui, à défaut de l'emporter, s'efforcent au moins de ne pas perdre.
C'est sous ces auspices que les deux équipes reviennent sur le terrain pour la seconde mi-temps : plus que la qualif', ce qui est en jeu ce soir, c'est une saison entière, et cela se sent : ni l'une, ni l'autre, n'ont l'intention de décevoir leurs supporters qui n'ont plus rien d'autre à espérer.
S'ensuit une mi-temps de 90 minutes qui réussit le paradoxe d'être à la fois engagée et fermée : aucun des deux adversaires n'a visiblement les moyens d'imposer sa supériorité à l'autre. L'OM tient le ballon, mais les contres Interistes sont toujours dangereux. Et lycée de Versailles.
Du moins, jusqu'à la ligne médiane, parce que globalement, c'est au milieu du terrain que tout se joue. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne joue pas vite, ni même très bien, à vrai dire : au terme des 90 minutes, on comptabilise trois malheueuses occasions de buts de part et d'autre, on a vu plus prolixe.
Et une vingtaine de fautes italiennes pour moins de 10 olympiennes, reléguées au rang d'anecdotes si l'arbitre, nommé juste après la "promotion" du Portugal à l'indce UEFA, n'était lui-même Portugais : sans vouloir faire le jeu des grands théoriciens du complot, et bien qu'il sit notable que l'arbitrage international soit d'un niveau singulièrement supérieur à l'arbitrage de L1, force est de constater que le Portugal n'a pas intérêt à ce que l'OM se qualifie et que, même si c'est inconscient, il ressort une certaine indulgence vis-à-vis de certaines fautes Interistes, une certaine intransigence vis-à-vis de certaines fautes Marseillaises....
Au bout du compte, un cafouillage défensif dans le camp Olympien permet à Milito d'égaliser un quart d'heure avant la fin.
Inter 1-0 OM (75ème)
La poussivité du staff offensif onduit alors le coach Olympien à sortir la perle Rémy, qui se ressent visiblement encore de ses trois semaines d'infirmerie, au profit de Brandao.
Brandao, l'hOMme des Coupes, le mec que tout le monde conspue.
On rigole de sa technique ? Elle s'appelle juste le "nivuniconnuj'tembrouille" : le mec, il entre à la 90ème, il fume toute la défense intériste sur son premier ballon à la 90 + ''30, il récupère une passe décisive de son gardien et marque sur une improbable récupération du dos, une feinte de tête et un tir du bout du poil de c***. Tu peux pas test !
Inter 1-1 OM (90ème + 2)
Reste ce foutu péno, synonyme de devoir se priver d'El Phenomeno (qui a une fois e plus mérité son surnom ce soir) au prohain match.
Mais finalment, OSEF, l'OM est qualifié !
Et p*** qu'est-ce que c'est bon !
Sinon, un dernier mot aux 5000 (officiellement), 8000 (officieusement) fadas qui se sont déplacés à Giuseppe Meazza : les enfants, vous avez dignement représenté vos couleurs, merci et bravi !
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