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OM 1-1 Auxerre
La défaite magnifique. La légende de l'OM (6/30)
Le Mercredi 26 Septembre 2012 par Lupin
L'histoire de l'OM c'est un parcours de montagnes russes. Des hauts et des bas. Des triomphes inoubliables et des défaites honteuses. Un club capable de terrasser le grand Milan AC de Van Basten pour s'installer sur le toit de l'Europe. Mais aussi de descendre en L2 pour des raisons diverses et variées, de s'offrir des crises venues de nulle part et de virer des entraineurs alors que le club est... leader du championnat.
Entre les deux il y a aussi ces moments de bravoure, des matchs inoubliables pour les acteurs et spectateurs de l'époque. Le OM-Auxerre du 13 Avril 1996 entre dans cette catégorie. La froideur du résultat (une élimination à domicile en demi finale de la Coupe de France) n'est rien à côté du match formidable livré par les hommes de Gérard Gili.
Relégué en Ligue suite à l'affaire VA-OM en 1993, l'OM est condamné un an plus tard à rester en division 2, malgré son titre de champion. Après des départs compliqués à l'été 1995 (l'OM touche le fond avec une défaite 2-0 à... Mulhouse), Gérard Gili remplace Stambouli. L'OM reprend sa marche en avant et finira à la 2ème place, synonyme de remonté en L2.
Les olympiens effectuent également un très beau parcours en Coupe de France. Il débute en décembre avec des victoires aisées sur les amateurs d'Echirolles (1-4) et de Lempdes (en Auvergne ! Victoire 8-1 de l'OM).
L'OM remporte le derby face à Endoume puis se débarrasse de Pontivy et Blénod. Ces trois victoires sont remportées sur le score de 3 à 0. Au terme d'un match très équilibré, l'OM élimine une équipe de L1 en quarts de finale : Lille tombe au Vélodrome sur le score de 1-0.
Puis vient cette demi finale homérique face à Auxerre. Les hommes de Guy Roux se présentent au Vélodrome alors qu'ils sont leaders de L1. Leur équipe est portée par de nombreux internationaux (West, Sylvestre, Said, Martins, Lamouchi Laslandes...) dont certains seront champions du Monde en 1998 (Charbonnier, Blanc, Diomède, Guivarc'h). L'équipe a fière allure sur le papier : Charbonnier, West, Sylvestre, Blanc, Rabarivony, Violeau, Said, Martins, Diomède, Lamouchi et Laslandes. Le 4-3-3 cher à Guy Roux est en place.
En face l'OM est un savant mélange de jeunes pousses prometteuses (Marquet, Echouafni, Asuar, Libbra) et de grognards au cœur gros comme ça (Amoros, Casoni, Dib, Cascarino) : Alonzo, Amoros, Hernandez, Casoni, Marquet, Echouafni, Dib, Asuar, Ferrer, Cascarino et Libbra. L'OM joue en 4-4-2.
Dans un Vélodrome en travaux, seuls 26 670 supporters ont pu prendre place dans le stade. Mais l'ambiance est électrique, fantastique et digne des plus grandes soirées européennes. Cela faisait si longtemps que le Vél n'avait pas connu un match aussi prestigieux...
Les Olympiens sont admirables de courage et d'abnégation. Le symbole de cette invraisemblable est Marcel Dib. Capitaine en l'absence de Durand, le Marseillais a ajouté une douzaine de poumons aux 3 qu'il possède habituellement. Il est partout, galope, récupère tous les ballons, gagne tous les duels, court, tacle, relance...
L'OM est à son image ce soir-là. Le pressing est monstrueux et l'AJA est totalement étouffé. Les Auxerrois ne peuvent respirer une seconde ni garder le ballon. L'OM impose son ultra domination physique et cherche régulièrement la tour de contrôle Cascarino devant. En 90 minutes, Auxerre ne se crée aucune occasion digne de ce nom.
L'OM le multiplie au contraire mais manque de réalisme, pêche par un soupçon de précipitation ajouté à un zeste de malchance et de maladresse. Comme Charbonnier est en plus dans un grand soir... Le gardien auxerrois est l'autre grand bonhomme de cette soirée. Et quand il est battu, Lamouchi sauve sur sa ligne...
Les hommes de Gili abordent la prolongation sans complexe ni hésitation et poursuivent leur domination. Casoni puis West sont expulsés, les espaces se libèrent dans les défenses. Ferreri supplée Libbra mais le scénario n'évolue pas. Jusqu'à la 118ème minute. Dans un silence glacial, Auxerre ouvre le score suite à une merveille de contre attaque. Lamouchi ouvre le score et enterre les espoirs olympiens. Il ne reste que 2 minutes à jouer...
Mais cette soirée est placée sous le signe de la folie. Entré en jeu à la 119ème minute, l'attaquant Serbe Nenad Bjekovic (joueur très très moyen) tombe sur la pelouse, incapable de résister à la force du Mistral déchainé qui souffle ce soir là. Mais il tombe dans la surface de réparation auxerroise ! Monsieur Sars signe, à tort, un peno en faveur de l'OM. Ferrer égalise dans un Vélodrome en fusion.
La suite est triste et logique. Glaciale comme le verdict d'une séance de tirs aux buts qui n'aurait jamais dû avoir lieu si l'OM avait été plus réaliste... Les Olympiens échouent presque (Ferreri marque son peno) tous dans ce cruel exercice, ratant le cadre comme Bjekovic ou Marquet. C'est Cascarino qui condamne l'OM, il voit sa tentative repoussée par un Charbonnier des grands soirs. L'OM ne portera pas les couleurs de la L2 en finale de la Coupe de France. Mais que cette soirée fut belle...
Entre les deux il y a aussi ces moments de bravoure, des matchs inoubliables pour les acteurs et spectateurs de l'époque. Le OM-Auxerre du 13 Avril 1996 entre dans cette catégorie. La froideur du résultat (une élimination à domicile en demi finale de la Coupe de France) n'est rien à côté du match formidable livré par les hommes de Gérard Gili.
Relégué en Ligue suite à l'affaire VA-OM en 1993, l'OM est condamné un an plus tard à rester en division 2, malgré son titre de champion. Après des départs compliqués à l'été 1995 (l'OM touche le fond avec une défaite 2-0 à... Mulhouse), Gérard Gili remplace Stambouli. L'OM reprend sa marche en avant et finira à la 2ème place, synonyme de remonté en L2.
Les olympiens effectuent également un très beau parcours en Coupe de France. Il débute en décembre avec des victoires aisées sur les amateurs d'Echirolles (1-4) et de Lempdes (en Auvergne ! Victoire 8-1 de l'OM).
L'OM remporte le derby face à Endoume puis se débarrasse de Pontivy et Blénod. Ces trois victoires sont remportées sur le score de 3 à 0. Au terme d'un match très équilibré, l'OM élimine une équipe de L1 en quarts de finale : Lille tombe au Vélodrome sur le score de 1-0.
Puis vient cette demi finale homérique face à Auxerre. Les hommes de Guy Roux se présentent au Vélodrome alors qu'ils sont leaders de L1. Leur équipe est portée par de nombreux internationaux (West, Sylvestre, Said, Martins, Lamouchi Laslandes...) dont certains seront champions du Monde en 1998 (Charbonnier, Blanc, Diomède, Guivarc'h). L'équipe a fière allure sur le papier : Charbonnier, West, Sylvestre, Blanc, Rabarivony, Violeau, Said, Martins, Diomède, Lamouchi et Laslandes. Le 4-3-3 cher à Guy Roux est en place.
En face l'OM est un savant mélange de jeunes pousses prometteuses (Marquet, Echouafni, Asuar, Libbra) et de grognards au cœur gros comme ça (Amoros, Casoni, Dib, Cascarino) : Alonzo, Amoros, Hernandez, Casoni, Marquet, Echouafni, Dib, Asuar, Ferrer, Cascarino et Libbra. L'OM joue en 4-4-2.
Dans un Vélodrome en travaux, seuls 26 670 supporters ont pu prendre place dans le stade. Mais l'ambiance est électrique, fantastique et digne des plus grandes soirées européennes. Cela faisait si longtemps que le Vél n'avait pas connu un match aussi prestigieux...
Les Olympiens sont admirables de courage et d'abnégation. Le symbole de cette invraisemblable est Marcel Dib. Capitaine en l'absence de Durand, le Marseillais a ajouté une douzaine de poumons aux 3 qu'il possède habituellement. Il est partout, galope, récupère tous les ballons, gagne tous les duels, court, tacle, relance...
L'OM est à son image ce soir-là. Le pressing est monstrueux et l'AJA est totalement étouffé. Les Auxerrois ne peuvent respirer une seconde ni garder le ballon. L'OM impose son ultra domination physique et cherche régulièrement la tour de contrôle Cascarino devant. En 90 minutes, Auxerre ne se crée aucune occasion digne de ce nom.
L'OM le multiplie au contraire mais manque de réalisme, pêche par un soupçon de précipitation ajouté à un zeste de malchance et de maladresse. Comme Charbonnier est en plus dans un grand soir... Le gardien auxerrois est l'autre grand bonhomme de cette soirée. Et quand il est battu, Lamouchi sauve sur sa ligne...
Les hommes de Gili abordent la prolongation sans complexe ni hésitation et poursuivent leur domination. Casoni puis West sont expulsés, les espaces se libèrent dans les défenses. Ferreri supplée Libbra mais le scénario n'évolue pas. Jusqu'à la 118ème minute. Dans un silence glacial, Auxerre ouvre le score suite à une merveille de contre attaque. Lamouchi ouvre le score et enterre les espoirs olympiens. Il ne reste que 2 minutes à jouer...
Mais cette soirée est placée sous le signe de la folie. Entré en jeu à la 119ème minute, l'attaquant Serbe Nenad Bjekovic (joueur très très moyen) tombe sur la pelouse, incapable de résister à la force du Mistral déchainé qui souffle ce soir là. Mais il tombe dans la surface de réparation auxerroise ! Monsieur Sars signe, à tort, un peno en faveur de l'OM. Ferrer égalise dans un Vélodrome en fusion.
La suite est triste et logique. Glaciale comme le verdict d'une séance de tirs aux buts qui n'aurait jamais dû avoir lieu si l'OM avait été plus réaliste... Les Olympiens échouent presque (Ferreri marque son peno) tous dans ce cruel exercice, ratant le cadre comme Bjekovic ou Marquet. C'est Cascarino qui condamne l'OM, il voit sa tentative repoussée par un Charbonnier des grands soirs. L'OM ne portera pas les couleurs de la L2 en finale de la Coupe de France. Mais que cette soirée fut belle...
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