Actualité
OM 5-1 AEL Limassol
Comme un parfum de pastaga...
Le Vendredi 05 Octobre 2012 par Bab Joo
On aurait pu se demander, à en juger aux beignes, gnons, pains et autres coups divers et avariés constatés sur le terrain, s'il s'agissait d'un match de foot ou bien d'un combat de boxe en multiplette. Une rencontre pour le moins engagée, sur le plan physique, du moins, qui se solde d'ailleurs côté Chypriote par deux nez cassés.
On aurait pu se demander si ce n'était pas un match-piège, face à une équipe agressive qui avait singulièrement gêné M'gladbach lors de la première journée, et alors que la cuisante défaite en championnat face à Valenciennes, quatre jours auparavant, était encore dans toutes les têtes.
On aurait pu se demander si c'était pas salement mal barré alors que l'OM était mené au score et ne parvenait pas à se défaire de la nasse aux canards, pardon, aux Limasses.
Et puis finalement, non. Ça se passe comme ça, à Marseille : un p'tit jaune, et ça repart. Il suffit de trouver le bon dosage. 5-1, c'est parfait !
Pourtant, l'apéro commence dans une atmosphère assez fraîche, terne, sans saveur : pendant le premier quart d'heure, les convives se zyeutent, s'observent, se reniflent le derrière, mais personne n'ose plonger la main dans le bol d'olives.
C'est Joey Barton, lequel découvre (enfin !) le Vélodrome, qui, le premier, tente de mettre l'ambiance : il lance Loïc Rémy dans la profondeur mais ce dernier, un peu isolé, tente un peu à l'arrachée un tir qui en abat sept d'un coup. Sept gabians dont l'avenir pourtant prometteur s'achève net dans le bac à glaçons. (16ème)
L'OM, plus familier de la tradition locale, prend momentanément la bouteille à son compte, mais comme les Chypriotes squattent le broc d'eau, les Provençaux sont marrons et cèdent au chantage à la boutanche de leurs invités.
Le malheureux Charly fait un faux mouvement et s'en met plein sur lui, arrosant copieusement ses coéquipiers au passage. Ouon, le plus près de la cuisine, s'empare d'une éponge pour réparer les dégâts.
OM 0-1 AEL (23ème)
Du coup, un peu échaudés, les Olympiens n'osent plus trop faire de grands gestes. Les Chypriotes non plus, d'ailleurs, qui se contentent de veiller à ce que leurs hôtes ne picolent pas trop, on sait jamais, un accident est si vite arrivé.
D'ailleurs, ils n'ont pas tort : comme dans toute soirée arrosée qui se respecte, il y en a toujours deux ou trois qui tiennent moins bien que les autres et qui veulent à tout prix montrer leurs biscottos : ça se bagarre un peu, pour la forme. Le Sam de la soirée vient raisonner ses copains. (34ème)
Cette prise de contact aura finalement eu l'effet escompter : il fait fondre la glace et cette fois-ci, Barton parvient à se servir un verre. Un peu trop allongé. Celui qu'il sert en revanche à son petit camarade Mendes est parfaitement dosé. ce dernier, partageur, permet à Rod Fanni d'y goûter : le défenseur ne se prive pas d'apprécier, et gobe une poignée de cacahuètes par dessus le marché.
OM 1-1 AEL (44ème)
De retour de la traditionnelle pause-pipi, on s'attend à ce que l'ambiance se réchauffe pour de bon. Personne n'a touché un verre depuis un moment, mais certains, déjà imbibés, commencent à avoir du mal à coordonner leurs mouvements. S'ensuivent logiquement quelques bleus et bosses. Les plus mal en point s'en vont déjà, de joyeux fêtards tous frais font leur entrée.
Il suffit parfois d'un seul boute-en-train pour animer toute une salle : Ptivélo prend les platines à son compte et fait danser le jeune Mendes.
OM 2-1 AEL (61ème)
Le choix de la play-list n'est cependant visiblement pas très heureux : comme il est compliqué de remuer les foules! De guerre lasse, bien décidé à ce que ses invités repartent avec une pile, Barton retourne derrière le bar et offre sa tournée. Jordan Ayew et Loïc Rémy assurent le service. Un verre a tremblé, mais il parvient à son destinataire sans déborder.
OM 3-1 AEL (73ème)
Cette fois, la soirée est lancée pour de bon : les amuse-gueules et les invités continuent de tourner, Gignac tente de jongler avec les bouteilles. Evidemment, l'une d'elle se fracasse sur le sol : faut jamais jouer avec la nourriture, même quand elle est liquide ! (86ème)
Cependant, Dédé n'a pas dit son dernier mot : quelques minutes plus tard, il se lance dans une nouvelle tentative. Cette fois, il assure tel un pro dans un bar à coktails.
OM 4-1 AEL (90ème)
Et comme on ne peut quand-même pas se quitter comme ça, on s'en jette un p'tit dernier pour la route : à deux, Jordan Ayew et Loïc Rémy font un sort à la dernière bouteille, les Chypriotes sont couchés !
OM 5-1 AEL (90+4)
C'est comme ça que ça se passe, à Marseille : on prend l'apéro, et c'est les autres qui se réveillent avec la gueule de bois !
On aurait pu se demander si ce n'était pas un match-piège, face à une équipe agressive qui avait singulièrement gêné M'gladbach lors de la première journée, et alors que la cuisante défaite en championnat face à Valenciennes, quatre jours auparavant, était encore dans toutes les têtes.
On aurait pu se demander si c'était pas salement mal barré alors que l'OM était mené au score et ne parvenait pas à se défaire de la nasse aux canards, pardon, aux Limasses.
Et puis finalement, non. Ça se passe comme ça, à Marseille : un p'tit jaune, et ça repart. Il suffit de trouver le bon dosage. 5-1, c'est parfait !
Pourtant, l'apéro commence dans une atmosphère assez fraîche, terne, sans saveur : pendant le premier quart d'heure, les convives se zyeutent, s'observent, se reniflent le derrière, mais personne n'ose plonger la main dans le bol d'olives.
C'est Joey Barton, lequel découvre (enfin !) le Vélodrome, qui, le premier, tente de mettre l'ambiance : il lance Loïc Rémy dans la profondeur mais ce dernier, un peu isolé, tente un peu à l'arrachée un tir qui en abat sept d'un coup. Sept gabians dont l'avenir pourtant prometteur s'achève net dans le bac à glaçons. (16ème)
L'OM, plus familier de la tradition locale, prend momentanément la bouteille à son compte, mais comme les Chypriotes squattent le broc d'eau, les Provençaux sont marrons et cèdent au chantage à la boutanche de leurs invités.
Le malheureux Charly fait un faux mouvement et s'en met plein sur lui, arrosant copieusement ses coéquipiers au passage. Ouon, le plus près de la cuisine, s'empare d'une éponge pour réparer les dégâts.
OM 0-1 AEL (23ème)
Du coup, un peu échaudés, les Olympiens n'osent plus trop faire de grands gestes. Les Chypriotes non plus, d'ailleurs, qui se contentent de veiller à ce que leurs hôtes ne picolent pas trop, on sait jamais, un accident est si vite arrivé.
D'ailleurs, ils n'ont pas tort : comme dans toute soirée arrosée qui se respecte, il y en a toujours deux ou trois qui tiennent moins bien que les autres et qui veulent à tout prix montrer leurs biscottos : ça se bagarre un peu, pour la forme. Le Sam de la soirée vient raisonner ses copains. (34ème)
Cette prise de contact aura finalement eu l'effet escompter : il fait fondre la glace et cette fois-ci, Barton parvient à se servir un verre. Un peu trop allongé. Celui qu'il sert en revanche à son petit camarade Mendes est parfaitement dosé. ce dernier, partageur, permet à Rod Fanni d'y goûter : le défenseur ne se prive pas d'apprécier, et gobe une poignée de cacahuètes par dessus le marché.
OM 1-1 AEL (44ème)
De retour de la traditionnelle pause-pipi, on s'attend à ce que l'ambiance se réchauffe pour de bon. Personne n'a touché un verre depuis un moment, mais certains, déjà imbibés, commencent à avoir du mal à coordonner leurs mouvements. S'ensuivent logiquement quelques bleus et bosses. Les plus mal en point s'en vont déjà, de joyeux fêtards tous frais font leur entrée.
Il suffit parfois d'un seul boute-en-train pour animer toute une salle : Ptivélo prend les platines à son compte et fait danser le jeune Mendes.
OM 2-1 AEL (61ème)
Le choix de la play-list n'est cependant visiblement pas très heureux : comme il est compliqué de remuer les foules! De guerre lasse, bien décidé à ce que ses invités repartent avec une pile, Barton retourne derrière le bar et offre sa tournée. Jordan Ayew et Loïc Rémy assurent le service. Un verre a tremblé, mais il parvient à son destinataire sans déborder.
OM 3-1 AEL (73ème)
Cette fois, la soirée est lancée pour de bon : les amuse-gueules et les invités continuent de tourner, Gignac tente de jongler avec les bouteilles. Evidemment, l'une d'elle se fracasse sur le sol : faut jamais jouer avec la nourriture, même quand elle est liquide ! (86ème)
Cependant, Dédé n'a pas dit son dernier mot : quelques minutes plus tard, il se lance dans une nouvelle tentative. Cette fois, il assure tel un pro dans un bar à coktails.
OM 4-1 AEL (90ème)
Et comme on ne peut quand-même pas se quitter comme ça, on s'en jette un p'tit dernier pour la route : à deux, Jordan Ayew et Loïc Rémy font un sort à la dernière bouteille, les Chypriotes sont couchés !
OM 5-1 AEL (90+4)
C'est comme ça que ça se passe, à Marseille : on prend l'apéro, et c'est les autres qui se réveillent avec la gueule de bois !
La rencontre
5-1
Marseille - AEL Limassol
Jeu 04/10 à 21H05/2012
Feuille de match - Phase de groupes
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