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Bastia 1-2 OM
Ça, c'est fait !
Le Jeudi 13 Décembre 2012 par Bab Joo
Les Corses n'avaient pas oublié leur cargaison de bombes agricoles, les autorités locales avaient prévu les écrans géants aux abords de Furiani. Résultat : une ambiance de feu - à tous les sens du terme - aux alentours d'Armand Cesari, qui démontre non seulement la totale inutilité des huis-clos comme moyen de coercition mais de surcroît, les réels problèmes de sécurité que cela peut occasionner autour des stades le cas échéant.
C'est donc dans une atmosphère tendue que les Olympiens pénètrent sur le champ fraîchement labouré à coups de pioche qui sert de pelouse, et avec la pression du favori qu'on attend au tournant à la suite d'une très mauvaise série : un match-piège, duquel les hOMmes d'Elie Baup se tireront finalement la tête presque haute. Enfin, au-dessus de la ligne de flottaison, en tous cas.
Et ô miracle, il semblerait que l'"explication musclée" évoquée par le coach après la débandade face aux Merlus ait porté ses fruits de mer. Celle là je te l'offre, c'est cadeau.
Bref, comme dirait Khojandi, les Phocéens montrent d'entrée de jeu un tout autre visage que celui trop vu ces derniers temps. Possible que la faiblesse des Corses y soit pour quelque chose, n'empêche, le pressing marseillais paye dès le premier quart d'heure, grâce à un beau mouvement collectif initié par Amalfitano, prolongé par Fanni et splendidement terminé par Ptivélo : les Bastiais voulaient faire un lancer de nain, c'est le nain qui leur a fait un lancer-franc.
Bastia 0-1 OM (14ème)
Quelques minutes plus tard, J. Ayew est bien près de doubler la mise, mais son coup franc, dévié d'une main non sifflée, rase le poteau. Par la suite, égaux à eux-mêmes, les Olympiens vendangeront plusieurs occasions. L'OM, ou l'art de ne pas tuer le match, et c'est sur ce score logiquement en faveur des Olympiens, mais qui aurait mérité d'être plus lourd, que les deux équipes retournent aux vestiaires.
La seconde période commence à l'image de la première : beaucoup d'intention de la part des Provençaux, mais pas récompensée au tableau d'affichage. Peu à peu, le rythme s'essouffle et les bastiais en profitent pour se montrer (un peu) plus conquérant. Un tacle irrégulier de Morel sur Maoulida aurait pu offrir un tir de pénalty aux Corses, mais c'est finalement, deux minutes après, les Marseillais qui bénéficieront d'un face-à-face avec Bonnefoi, auteur d'une vilaine sortie sur J. Ayew.
Les esprits s'échauffent sur le banc corse, Baup s'en mêle, le match est interrompu quelques instants, mais ce léger contretemps n'empêche pas André de rendre justice à son petit frère.
Bastia 0-2 OM (70ème)
Comme souvent lorsque l'OM mène au score, l'équipe se relâche, les lignes se distendent. Une énième occasion vendangée, une défense moins attentive, et un sursaut de fierté de la part des Corses, et ce qui devait arriver arriva : Khazri récupère dos au but et remet à Rothen, qui centre pour Modeste. ce dernier, qui portait bien son nom depuis le début de la rencontre, ne se prive pas et son tir croisé trompe un mandanda très esseulé.
Bastia 1-2 OM (83ème)
Les dernières minutes et les remplacements successifs de Valbuena par Loïc Rémy et de A. Ayew par Gignac renouent avec le souffle du début de rencontre : le ballon va vite d'un but à l'autre. Mais M. Ennjimi siffle la fin de la rencontre sur ce score qui ne bougera plus.
On peut trouver motifs de satisfactions à ce Bastia-OM qui fait de Marseille la meilleure équipe à l'extérieur, et permet aux Olympiens d'engranger une victoire de plus au compteur que leur adversaire parisien (10 contre 9), au contact duquel ils restent à égalité de points.
On peut même trouver sympathique le visage plein d'allant offert par les Marseillais sur le champ de patates de Furiani, et se réjouir de l'état d'esprit et es qualités techniques de Barton et d'Abdullah.
Mais ces trois précieux points ne doivent pas faire oublier que l'adversaire du soir n'était que Bastia ; ni que le retour précoce d'APG dissimule mal une profondeur de banc étique.
Un résultat qu'il conviendra donc de confirmer à Toulouse ce samedi à 15H00.
Photo : Tony Selliez
C'est donc dans une atmosphère tendue que les Olympiens pénètrent sur le champ fraîchement labouré à coups de pioche qui sert de pelouse, et avec la pression du favori qu'on attend au tournant à la suite d'une très mauvaise série : un match-piège, duquel les hOMmes d'Elie Baup se tireront finalement la tête presque haute. Enfin, au-dessus de la ligne de flottaison, en tous cas.
Et ô miracle, il semblerait que l'"explication musclée" évoquée par le coach après la débandade face aux Merlus ait porté ses fruits de mer. Celle là je te l'offre, c'est cadeau.
Bref, comme dirait Khojandi, les Phocéens montrent d'entrée de jeu un tout autre visage que celui trop vu ces derniers temps. Possible que la faiblesse des Corses y soit pour quelque chose, n'empêche, le pressing marseillais paye dès le premier quart d'heure, grâce à un beau mouvement collectif initié par Amalfitano, prolongé par Fanni et splendidement terminé par Ptivélo : les Bastiais voulaient faire un lancer de nain, c'est le nain qui leur a fait un lancer-franc.
Bastia 0-1 OM (14ème)
Quelques minutes plus tard, J. Ayew est bien près de doubler la mise, mais son coup franc, dévié d'une main non sifflée, rase le poteau. Par la suite, égaux à eux-mêmes, les Olympiens vendangeront plusieurs occasions. L'OM, ou l'art de ne pas tuer le match, et c'est sur ce score logiquement en faveur des Olympiens, mais qui aurait mérité d'être plus lourd, que les deux équipes retournent aux vestiaires.
La seconde période commence à l'image de la première : beaucoup d'intention de la part des Provençaux, mais pas récompensée au tableau d'affichage. Peu à peu, le rythme s'essouffle et les bastiais en profitent pour se montrer (un peu) plus conquérant. Un tacle irrégulier de Morel sur Maoulida aurait pu offrir un tir de pénalty aux Corses, mais c'est finalement, deux minutes après, les Marseillais qui bénéficieront d'un face-à-face avec Bonnefoi, auteur d'une vilaine sortie sur J. Ayew.
Les esprits s'échauffent sur le banc corse, Baup s'en mêle, le match est interrompu quelques instants, mais ce léger contretemps n'empêche pas André de rendre justice à son petit frère.
Bastia 0-2 OM (70ème)
Comme souvent lorsque l'OM mène au score, l'équipe se relâche, les lignes se distendent. Une énième occasion vendangée, une défense moins attentive, et un sursaut de fierté de la part des Corses, et ce qui devait arriver arriva : Khazri récupère dos au but et remet à Rothen, qui centre pour Modeste. ce dernier, qui portait bien son nom depuis le début de la rencontre, ne se prive pas et son tir croisé trompe un mandanda très esseulé.
Bastia 1-2 OM (83ème)
Les dernières minutes et les remplacements successifs de Valbuena par Loïc Rémy et de A. Ayew par Gignac renouent avec le souffle du début de rencontre : le ballon va vite d'un but à l'autre. Mais M. Ennjimi siffle la fin de la rencontre sur ce score qui ne bougera plus.
On peut trouver motifs de satisfactions à ce Bastia-OM qui fait de Marseille la meilleure équipe à l'extérieur, et permet aux Olympiens d'engranger une victoire de plus au compteur que leur adversaire parisien (10 contre 9), au contact duquel ils restent à égalité de points.
On peut même trouver sympathique le visage plein d'allant offert par les Marseillais sur le champ de patates de Furiani, et se réjouir de l'état d'esprit et es qualités techniques de Barton et d'Abdullah.
Mais ces trois précieux points ne doivent pas faire oublier que l'adversaire du soir n'était que Bastia ; ni que le retour précoce d'APG dissimule mal une profondeur de banc étique.
Un résultat qu'il conviendra donc de confirmer à Toulouse ce samedi à 15H00.
Photo : Tony Selliez
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