OM - Saint Etienne : La pantoufle de vair (23/12/2012)

Il était une fois, un club de Rois qui avait marqué l'histoire du foot français.
Il était deux fois, un club d'Empereurs, ce qui pète quand-même un peu plus sa classe, notez bien !

Un jour, le Roi vint à l'UEFA et l'Empereur en profita pour ne plus laisser la pantoufle de vair de son rival piétiner impunément sa chasse gardée.
'fin j'dis "de vair" : en fait, c'est de l'hermine, on est entre gens de la très haute société, namého !
De toutes façons, à l'approche de l'hiver, l'hermine tient plus chaud que la pelure d'écureuil, c'est bien connu.

Et du chaud, c'est bien ce qu'on attend au palais de l'Empereur, ce dimanche. Car le Roi n'est pas mort, et ses rejetons bougent encore. Mieux ou pire, le Fou du Roi fut autrefois le Sénéchal de l'Empereur : une bonne raison supplémentaire de relever le gant, et de faire face au duel qui nous attend avec le panache qui s'impose aux très grands !

A noter que sur la durée, les tournois entre l'armée du Roi et celle de l'Empereur se valent : 40 victoires pour le second contre 37 pour le premier, et 17 duels qui se sont soldés par une grande réconciliation autour d'un hanap d'hydromel. Un score légèrement en faveur de l'Empereur, qui doit cependant composer avec une époque de grand trouble en ses terres. Le Roi, d'ailleurs, n'est guère plus favorisé, qui doit faire depuis quelques temps avec les velléités de ses voisins, et avance au ralenti.

N'empêche, le bon plaisir du bon peuple devrait être assuré en cet ultime tournoi de l'an de grâce 2012. L'année où on fuma du verre. Ou les verts. Ou pas...

Parce que si le Roi n'est depuis longtemps plus maître en les terres de l'Empereur, ce dernier a bien du mal a conserver ses plates-bandes intactes : l'armée des douze singes n'est plus ce qu'elle était, et elle peine à sécuriser ses frontières.

On espère un sursaut de combativité en cette avant-veille de Noël, parce que même si le titre honorifique de Champion d'Automne est d'ores-et-déjà oubliable et oublié, même si tout est perdu, fors l'honneur !

L'enjeu, alors ? La main de Cendrillon, bien-sûr...