Paris 2-0 OM : Ils m'ont achevée ! (25/02/2013)

Actualité

Paris 2-0 OM
Ils m'ont achevée !

Le Lundi 25 Février 2013 par Bab Joo

Me voilà contrainte à l'exercice le plus délicat auquel un rédacteur puisse être confronté : résumer une défaite injuste, entachée de nombreuses erreurs d'arbitrage qui, à défaut d'avoir coûté la victoire, ont au minimum coûté le point du nul.

Au regard des statistiques opposées aux faits arbitraux (et pour une fois, Fautrel n'est pas l'unique responsable de ce massacre : ses adjoints aussi auraient tout intérêt à aller consulter un ophtalmo dans de brefs délais), l'OM aurait pu et dû l'emporter par au moins deux buts d'écart... et en tous cas égaliser au moins trois ou quatre fois.
Sans compter que le premier des deux buts attribués aux Parisiens, tous deux CSC, était au départ entaché d'une position de hors-jeu et n'aurait jamais dû être validé...

Ajoutons le ridicule de l'avant-match - Ariel Wieseman qui se prend pour un DJ pendant l'échauffement, l'ex-Président sarkozy en pleine opération de reconquête médiatique, les gros plans sur la spice-girl qui s'emmerde et se caille les miches, le coup d'envoi fictif du "vrai" Ronaldo parce que la Prince elle s'en fout : Ronaldo, Ronaldinho, bah c'est des noms qui se ressemblent, puis tant que c'est un Brésilien -

Passons sur la grande idée du jour : La Beck' cam... Faut il rappeler a Canal + qu'ils se font dépouiller par les Qataris, les mêmes qui sont a la tête du Psg ?

Soyons honnête, le premier quart d'heure, pourtant, est totalement parisien, avec une première action très chaude dès la première minute, sauvée de justesse par le poteau, suivi d'un coup-franc dangereux à la quatrième et d'une nouvelle combinaison menaçante à la huitième, et encore d'une autre à la dixième. Le tout, heureusement sans dommage. A noter que Lavezzi et Lucas sont systématiquement impliqués sur ces actions.

C'est paradoxalement sur une tentative hasardeuse, pas du tout contrôlée et sans véritable danger - bien que la position de hors-jeu de Lucas n'ait pas été signalée - que les défenses de l'OM craquent : doublement contrée d'abord par Barton, puis par Nkoulou, la frappe qui partait droit aux six mètres sur la droite prend Mandanda à contre-pied sur sa gauche.

PSG 1-0 OM (11ème)

Vu la façon dont tournent les choses, une réorganisation tactique s'impose : Élie Baup demande a ses joueurs d'entrer sur le terrain. Foued Kadir, le premier, sonne les trompettes de la révolte (16ème). Le ballon ne quittera plus les pieds marseillais.
C'est compter sans quelques tacles virils mais globalement corrects, encore que deux au moins auraient mérité des coups-francs non sifflés, qui empêchent les Olympiens d'aller au bout de leurs initiatives.
La première grossière erreur d'arbitrage intervient à là 39ème. C'est une balle de but que Barton a distillée à Valbuena, mais ce dernier est signalé hors-jeu, alors que nenni !
les Olympiens continuent de pousser, mais Sirigu, pourtant très sollicité, veille et parvient à conserver son but inviolé. Son homologue provençal, qui depuis plusieurs mois a perdu son titre d'el Fenomeno, lui rend la pareille sur les contres que les Marseillais, se découvrant, concèdent à chaque fois que Lavezzi parvient à toucher un ballon.

C'est sur ce score un peu sévère mais pas catastrophique que les deux équipes prennent une pause.Au vu des trente dernières minutes et à fortiori, du dernier quart d'heure, une égalisation phocéenne dès la reprise est une option tout sauf invraisemblable.

La seconde mi-temps est totalement marseillaise. Nkoulou lui-même, auteur d'une première mi-temps hésitante, fait cette fois-ci honneur à son rang, alors que du côté qatari, on est aux abonnés absents. Seuls, Lavezzi et Lucas, dont on se demande d'ailleurs s'il est bien légal de les laisser jouer en scooter (débridé qui plus est), offrent à leur public quelques occasions de se rappeler que le PSG joue bel et bien un match (et probablement le titre) ce soir. Bien que les "supporters" s'en footent royalement : il n'ont d'yeux que pour Monsieur Spice-girl, à l'échauffement et harcelé par toutes les caméras présentes dans le stade. Le gonze subit avec le stoïcisme qui sied à tout Anglais qui se respecte.


La domination olympienne est proprement insolente. Trop insolente pour le corps arbitral ? Morel prend un carton incompréhensible, pour avoir effleuré de la main l'épaule de Lucas sur un tacle parfaitement régulier (48ème), deux nouvelles incursions Marseillaises dans la zone dangereuse sont signalées hors-jeu, au moins l'une des deux ne l'était pas.

Le jeu offensif des Marseillais fait en tous cas plaisir à voir, leur sérieux et leur solidarité défensive sur les contres systématiquement orchestrés par Lavezzi aussi.

est-ce le manque de réussite devant le but, la vigilance de Sirigu qui agacent Nkoulou. Toujours est-il qu'il fait un beau cinéma dans la surface. Un tel cinéma qu'il récolte une biscotte pour simulation.
Encore une grossière erreur d'arbitrage :il y avait bel et bien un contact irrégulier à l'intérieur de la surface. Mais la comédie de Nico a tout gâché : le penalty n'est pas accordé.(62ème)

Puis c'est l'événement tant attendu par les media : profitant d'une baisse notoire dans l'intensité du jeu, Ancelotti fait entrer Beckham sous les ovations du Parc de la Prince. Côté OM, Modou Sougou remplace quant à lui un Foued kadir auteur d'un très bon match.
Les hostilités reprennent et le manque de chance s'en mêle : la superbe frappe de Valbuena frôle le petit filet de Sirigu, qui était battu (82ème). Sur les contres de Lavezzi, les Olympiens restent vigilants.

mais dans les arrêts de jeu, un nouveau cafouillage devant le but de Steve Mandanda va crucifier l'OM. Les passes de Beckham étant toujours aussi précises : Menez, entré en jeu à la 84ème à la place de Lucas, profite de l'aubaine et centre pour Ibra... qui effleure involontairement le ballon du genou gauche. Lucas Mendes a-t-il ou non touché le ballon après lui ? On n'en sait trop rien, et à dire vrai, est-ce si important ?

PSG 2-0 OM (90+1)

Le fait est que le PSG remporte le match par deux buts à zéro sur une unique occasion franche alors que leur adversaire a tenté 17 tirs dont 7 cadrés après avoir dominé de la tête et des épaules pendant près de 80 minutes... VDM !

La rencontre

Paris - Marseille

Championnat - Journée 26
Dim 24/02 à 21H00/2013
Feuille de match - Historique