Actualité
OM 1-0 Brest
Le foot est un sport qui se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est l'OM qui gagne !
Le Dimanche 21 Avril 2013 par Bab Joo
Commençons par le commencement : votre servante ainsi que Monsieur Rédac'chef étions aimablement conviés à la fête par nos amis et partenaires de Fun Radio Marseille. Ça fait plaisir, puis ce sera l'occasion de voir un match dans une configuration inhabituelle : quand on a l'habitude de mettre lo oaï en virage, regarder un match au ras de la pelouse, comme si on était installés devant le plus vaste écran plat du monde, c'est un point de vue qui a forcément de quoi susciter l'intérêt et la curiosité.
Situation inédite, donc, puisque nous allions faire notre Jeanne Mas* en Ganay, avec les Jean Bouinistes. Oui, parce que pour OM-Bordeaux, c'était pas vraiment Ganay : debout sur les fauteuils, à beugler et pogoter comme des fadas avec la famille Dodger's, comme en dep', ça donne pas une idée très précise du côté "familial" de la tribune.
Donc bon, Ganay. Comment dire...
La question des fauteuils déjà évoquée ci-dessus et longuement débattue par les "assis" de l'inauguration se confirme : je pèse 45 kilos toute mouillée, j'ai pas la place d'y poser mon cul. En fait, Arema n'agrandit pas le stade Vélodrome, ils se contentent de réduire la taille des sièges pour augmenter mathématiquement la capacité. Les grands, les vieux, les fatigués, les plus de 60 kilos sont priés de passer leur chemin.
Pourtant, elle se pose, cette question, et pas qu'un peu. Parce que même sur fauteuils trempés (on était placés sous la partie encore non couverte, juste à côté du virage sud et à trois mètres cinquante de ceux des Yankees expédiés eux aussi en latérale), genre bain de siège, quoi, y déposer son séant est une obligation gravée dans le marbre, à laquelle toute contravention même temporaire pourrait apparamment valoir une IdS de trois ans, minimum.
Même tenter de maintenir ses fesses au sec en s'arc-boutant tant bien que mal sur le dossier m'a valu un rappel à l'ordre immédiat et sans sommation d'un stadier... rappel à l'ordre renouvelé moins de trois minutes plus tard pour avoir eu l'outrecuidance de tenter de m'accroupir de préférence sur les marches de béton séparant les travées.
Même cause, même punition pour un couple placé à deux rangs de là et qui ne dérangeait absolument personne.
Dans ces conditions, pas question de bouger pour tenter de se réchauffer, malgré la grisaille, la pluie, le Mistral...
Et quand c'est pas les stadiers, de toutes façons, c'est les clients - car c'est le seul terme qui me vient à l'esprit pour qualifier les "supporters" habitués aux tribunes latérales, à fortiori ceux de l'ex-Jean Bouin - c'est les clients, donc, eux-mêmes, qui se chargent de t'engueuler.
On nous a même fait le coup, alors que la tribune était à moitié vide et qu'il y avait de la place partout, de nous demander de nous décaler d'un cran "Ici c'est MA place" !
Comme dans le TGV !
Se lever pour acclamer le coup-franc de Ben Cheyrou ? A la limite. Mais pas plus de 14 secondes montre en main, alors ! Applaudissements compris.
Chanter, alors ?
Non, même pas en rêve. Même pas, malgré les encouragements du Virage Sud, à l'entrée des joueurs. Tu commences à suivre les collègues des Dod', perchés six étages au-dessus de ta tête et qui ambiancent le Vel' à eux tous seuls... et on te regarde comme si t'étais une extra-terrestre.
M'en fous, j'ai chanté quand-même. Mezzo voce. Et j'en ai fait quelques HHHHHHHAAAAAAAAAAAAARRRRR lors des contres Brestois : il ne sera pas dit que moi, Bab Joo, je rentrerai un jour du stade sans m'être fracturé les cordes vocales !
L'impression "écran géant" en revanche, tient toutes ses promesses : mieux, on s'y croirait ! Etre aux premières loges pour voir Lorik Cana donner le coup d'envoi, ça n'a pas de prix.
Pour le résumé minute par minute, prière de bien vouloir vous référer aux résumés des matches précédents.
Bah ouais, j'vais pas m'répéter, ça fait 33 matches qu'on vous le dit : l'OM de cette saison, c'est, selon le bon mot de mon ami Doudou, un genre de prédateur : il endort sa proie, la dévore, puis retourne faire la sieste. Tactique imparable, pour un résultat à l'Italienne, immuable lui aussi : 1-0. Le plus petit des scores. Pas super bandant, mais le minimum syndical suffit à assurer l'essentiel : les points.
Côté stats, ça nous donne 6 matches sans encaisser de but, 7 matches d'affilée sans défaite, soit une série qui, les bonnes intentions en moins mais la solidité défensive en plus, ne peut empêcher d'évoquer la très bonne entame du début de saison, et laisser espérer, voire augurer, allez, soyons fous, une dernière ligne droite canon.
Le calendrier s'y prête, profitons-en !
*celle là j'te l'offre, c'est cadeau.
Situation inédite, donc, puisque nous allions faire notre Jeanne Mas* en Ganay, avec les Jean Bouinistes. Oui, parce que pour OM-Bordeaux, c'était pas vraiment Ganay : debout sur les fauteuils, à beugler et pogoter comme des fadas avec la famille Dodger's, comme en dep', ça donne pas une idée très précise du côté "familial" de la tribune.
Donc bon, Ganay. Comment dire...
La question des fauteuils déjà évoquée ci-dessus et longuement débattue par les "assis" de l'inauguration se confirme : je pèse 45 kilos toute mouillée, j'ai pas la place d'y poser mon cul. En fait, Arema n'agrandit pas le stade Vélodrome, ils se contentent de réduire la taille des sièges pour augmenter mathématiquement la capacité. Les grands, les vieux, les fatigués, les plus de 60 kilos sont priés de passer leur chemin.
Pourtant, elle se pose, cette question, et pas qu'un peu. Parce que même sur fauteuils trempés (on était placés sous la partie encore non couverte, juste à côté du virage sud et à trois mètres cinquante de ceux des Yankees expédiés eux aussi en latérale), genre bain de siège, quoi, y déposer son séant est une obligation gravée dans le marbre, à laquelle toute contravention même temporaire pourrait apparamment valoir une IdS de trois ans, minimum.
Même tenter de maintenir ses fesses au sec en s'arc-boutant tant bien que mal sur le dossier m'a valu un rappel à l'ordre immédiat et sans sommation d'un stadier... rappel à l'ordre renouvelé moins de trois minutes plus tard pour avoir eu l'outrecuidance de tenter de m'accroupir de préférence sur les marches de béton séparant les travées.
Même cause, même punition pour un couple placé à deux rangs de là et qui ne dérangeait absolument personne.
Dans ces conditions, pas question de bouger pour tenter de se réchauffer, malgré la grisaille, la pluie, le Mistral...
Et quand c'est pas les stadiers, de toutes façons, c'est les clients - car c'est le seul terme qui me vient à l'esprit pour qualifier les "supporters" habitués aux tribunes latérales, à fortiori ceux de l'ex-Jean Bouin - c'est les clients, donc, eux-mêmes, qui se chargent de t'engueuler.
On nous a même fait le coup, alors que la tribune était à moitié vide et qu'il y avait de la place partout, de nous demander de nous décaler d'un cran "Ici c'est MA place" !
Comme dans le TGV !
Se lever pour acclamer le coup-franc de Ben Cheyrou ? A la limite. Mais pas plus de 14 secondes montre en main, alors ! Applaudissements compris.
Chanter, alors ?
Non, même pas en rêve. Même pas, malgré les encouragements du Virage Sud, à l'entrée des joueurs. Tu commences à suivre les collègues des Dod', perchés six étages au-dessus de ta tête et qui ambiancent le Vel' à eux tous seuls... et on te regarde comme si t'étais une extra-terrestre.
M'en fous, j'ai chanté quand-même. Mezzo voce. Et j'en ai fait quelques HHHHHHHAAAAAAAAAAAAARRRRR lors des contres Brestois : il ne sera pas dit que moi, Bab Joo, je rentrerai un jour du stade sans m'être fracturé les cordes vocales !
L'impression "écran géant" en revanche, tient toutes ses promesses : mieux, on s'y croirait ! Etre aux premières loges pour voir Lorik Cana donner le coup d'envoi, ça n'a pas de prix.
Pour le résumé minute par minute, prière de bien vouloir vous référer aux résumés des matches précédents.
Bah ouais, j'vais pas m'répéter, ça fait 33 matches qu'on vous le dit : l'OM de cette saison, c'est, selon le bon mot de mon ami Doudou, un genre de prédateur : il endort sa proie, la dévore, puis retourne faire la sieste. Tactique imparable, pour un résultat à l'Italienne, immuable lui aussi : 1-0. Le plus petit des scores. Pas super bandant, mais le minimum syndical suffit à assurer l'essentiel : les points.
Côté stats, ça nous donne 6 matches sans encaisser de but, 7 matches d'affilée sans défaite, soit une série qui, les bonnes intentions en moins mais la solidité défensive en plus, ne peut empêcher d'évoquer la très bonne entame du début de saison, et laisser espérer, voire augurer, allez, soyons fous, une dernière ligne droite canon.
Le calendrier s'y prête, profitons-en !
*celle là j'te l'offre, c'est cadeau.
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