OM - Valenciennes : Et si la solution se trouvait dans les cartes ? (29/01/2014)

Non, je ne parle pas de divination pour savoir qui, de Thauvin ou Ayew, titulariser au prochain match, mais de poker. En effet, nombreuses sont les qualités essentielles requises pour être un bon joueur de poker qui peuvent également se révéler utiles pour un footballeur.

Aux grands maux les grands remèdes, alors qu'un gigantesque tournoi de poker s'est déroulé au Stade Vélodrome le samedi 25 Janvier, les joueurs de l'OM feraient peut-être bien de s'inspirer de la mentalité de ces amateurs qui se défiaient sur tapis vert (et pas la pelouse cette fois) au sein de l'enceinte phocéenne.

Tout d'abord, la concentration est un élément déterminant dans la réussite au poker car les parties peuvent parfois durer bien plus longtemps qu'un match de foot. Et il peut se passer des dizaines de minutes sans avoir une main intéressante à jouer (un peu comme un Ajaccio - Evian TG, c'est long), mais il faudra pourtant être là au bon moment quand une paire intéressante atterrira dans vos mains. Nos défenseurs (n'est-ce pas Souleymane ?), qui ne peuvent s'empêcher d'accumuler les fautes d'inattention aux conséquences désastreuses, auraient une très bonne idée de s'en inspirer.

Une autre aptitude primordiale pour réussir au poker est la force mentale, savoir faire le dos rond quand ça va mal mais surtout savoir rebondir. Et à voir la série de résultats négatifs de l'OM depuis le début de la saison, force est de constater que nous avons terriblement manqué de force mentale et de capacité de réaction, que ce soit au cours même d'un match ou après un mauvais résultat. J'espère vraiment voir cette force mentale à l'action après ces déroutes niçoises et monégasques.

Au poker, il faut également savoir faire preuve d'engagement, ne pas reculer face à une blind un peu forte, mais au contraire contre-attaquer. Le parallèle avec le football est évident, quand il s'agit de répondre à un combat physique ou à un gros pressing par un acharnement et une volonté à toute épreuve de récupérer ou de garder le ballon. Rien à voir avec la désespérante passivité de notre équipe sur certains matchs (ou non-match comme à Monaco).

Mais le poker n'est pas utile qu'individuellement, c'est toute la stratégie d'équipe qui pourrait s'y retrouver. Comme par exemple, quand il faut savoir être patient avant de choisir d'attaquer et de miser pour aller chercher une victoire, les joueurs marseillais seraient bien avisés de savoir jouer avec leurs temps forts et leurs temps faibles et de tout donner quand une bonne opportunité se présente.

Enfin, au poker, il faut bien sûr savoir lire l'adversaire et jouer intelligemment en fonction de celui-ci. On ne joue pas pareil face à Arsenal que face à Reims, remarquez on perd contre les deux alors...

Un ancien cycliste professionnel, Oscar Pereiro Sio (vainqueur du Tour de France 2006 quand même) est aujourd'hui devenu un très bon joueur de poker et confirme cette corrélation entre le sport de haut niveau et le poker.

Alors il serait peut être bon que nos joueurs face un petit tour sur les sites de poker en ligne, ou qu'ils s'achètent un jeu de cartes, si l'on veut toujours avoir une chance d'accrocher l'Europe en fin de saison. Les temps désespérés exigent des mesures désespérées. Si le poker ne marche pas, je ne vois qu'un mélange de yoga et de jujitsu pour s'en sortir, je crois ! Tout bien réfléchi, la divination n'était peut-être pas une aussi mauvaise idée que cela après tout.