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Supporters : Bienvenue à la Yankee West Army
Le Jeudi 24 Avril 2014 par Bab Joo
Alors que la section Yankee Bretagne était sur le point de se dissoudre, plusieurs collègues se sont mobilisés pour (re)prendre les choses en mains à la fin de l'automne dernier.
L'inquiétude et la demande des supporters sur place, l'enthousiasme de l'ex-marseillaise et toute fraîche bretonne d'adoption Magali, l'expérience de son compagnon Thony (qui s'occupait déjà de la billetterie et de l'organisation des deps du temps de la section Bretagne) ont fait le reste.
Bienvenue, donc, à une nouvelle venue dans la grande famille des sections olympiennes : la Yankee West Army, un hommage appuyé au nom originel du groupe, les Yankee North Army, qui insiste sur son ambition "occidentale" : la West Army, basée à la Turballe (44), ne cherche pas seulement à mobiliser les supporters bretons : Pays de Loire et Vendée sont également concernés !
L'idée ? D'abord, bien-sûr, permettre à tous les supporters de là-bas loin dans ch'nord-ouest de pouvoir assouvir leur passion, exacerbée par la distance. Puis maintenir absolument l'esprit convivial de ces déplacements.
Magali n'hésite d'ailleurs pas à mettre la main à la pâte afin de rendre ces longs kilomètres les plus confortables possible : en général, elle consacre les 24 heures précédant un dep' à confectionner elle-même herself de ses propres mimines sandwiches et gâteaux pour tout ce joli monde, et à courir les supermarchés afin de pourvoir à la pause-apéro.
Pardon, LES pauses-apéro, de concert avec d'autres sections (notamment les Yankee d'Aveyron, les Dodger's Bédarieux, le Massilia Kop 30...) avec lesquels il n'est jamais déplaisant de se poser un moment sur une aire d'autoroute du côté de Nîmes ou de Millau, histoire de se motiver mutuellement. "Jusqu'à présent, c'est resté à l'état de projet, mais ça se met gentiment en place, on devrait être opérationnels d'ici à la reprise".
Ajoutons que les bonnes relations faisant les bons comptes, ces rapprochements pourraient à terme aboutir, chaque fois que c'est possible, à l'organisation de co-déplacements (on fait bien du covoiturage, pourquoi pas du coautocarage ?) qui réduiraient sensiblement les coûts et, partant, la somme à débourser pour chacun des supporters concernés.
Pour autant, est-ce gagné d'avance ? Magali explique "C'est vrai que la section s'est montée très rapidement. Le délai a été très court entre l'idée et sa finalisation. Mais cela correspondait à une demande : il y avait déjà un noyau, et Thony était connu du siège marseillais, il inspirait confiance. Les réseaux sociaux sont aussi d'une aide non négligeable pour se faire connaître et remplir un J9. Puis la section a également bénéficié de l'aide précieuse de plusieurs membres d'autres groupes. Le fait qu'on ne soit pas tous du même groupe, ni du même virage, ne pose pas de problème. Au contraire, ils ne sont jamais les derniers pour donner un coup de main. Au départ, il s'agissait juste de mutualiser les moyens pour un dep', puis finalement, les choses se sont si bien passées qu'ils ont adhéré pleinement au projet. C'est toujours sympa de pouvoir compter sur l'aide des collègues."
Magali et Thony tiennent aussi à insister sur la transparence de la gestion : "Nous avons diminué de 30 € le prix du dep' jusqu'à Marseille, en dépit de la distance. D'une façon générale, on négocie les tarifs au plus serré, pour ne pas pénaliser les gens. Après, nous ne sommes pas responsables de la politique tarifaire des clubs, ce n'est pas nous qui fixons le prix des places. De surcroît, nous offrons l'apéro et un truc à grignoter à tous ceux qui prennent place dans le bus ou qui passent par la section pour obtenir une place, abonnés comme non abonnés. Histoire de passer un bon moment ensemble. Pour Nantes, comme c'est à côté, il n'y a pas de bus organisé. Mais tout le monde a droit à son apéro et son casse-croûte. De toutes façons, on réclame une facture à chaque fournisseur, et le moindre centime entré ou dépensé est versé à la comptabilité de la section. On n'est pas là pour se servir sur le dos de la bête, il faut juste que la section puisse vivre."
Suite à leur seconde réunion, conscients que certaines personnes peuvent se sentir mal à l'aise à l'idée de s'exprimer en public, Magali a également eu l'idée de créer une sorte de sondage, permettant à chacun d'exprimer son sentiment sur la vie de la section, et d'émettre critiques et suggestions.
Concernant les positions "politiques" de la West Army et son rapport au club, le discours est clair : "On discute, bien-sûr. Mais nous sommes Yankee, nous suivons donc les décisions de Michel Tonini. C'est un choix que nous assumons. La "tradition" veut d'ailleurs que l'on se réunisse au local, à Marseille, avant chaque match. C'est une façon d'accueillir les non-abonnés, mais évidemment, c'est aussi là qu'on recueille les consignes pour l'attitude à adopter pendant le match. Par exemple, si une grève des chants est décidée, est-ce que c'est une grève totale, ou est-ce qu'il n'y aura juste pas de capo et que chacun sera libre de chanter ou pas ?"
Magali insiste : "C'est aussi une façon de fédérer le groupe, de rappeler pourquoi on est là. D'ordinaire, notre mot d'ordre, c'est de descendre tout en bas du virage, aux tambours, et de ne rien lâcher pendant 90 minutes. Nous ne sommes pas juste une billetterie !", martèle-t-elle.
"D'ailleurs, les demandes de places émanant de non abonnés font l'objet d'un tri sélectif : pas question de refiler une place à quelqu'un qui se comportera comme un plot dans le virage ou le parcage, et dont la seule motivation est de prendre un selfie pour faire ensuite le kéké devant ses potes "J'y étais !"
Un sérieux dans la gestion et une belle envie de s'investir qui ne sont sans doute pas étrangères à l'engagement d'André Ayew himself, qui est devenu le parrain de la Yankee West Army !
Vous pouvez contacter la West Army sur leur site web ou sur Facebook
L'inquiétude et la demande des supporters sur place, l'enthousiasme de l'ex-marseillaise et toute fraîche bretonne d'adoption Magali, l'expérience de son compagnon Thony (qui s'occupait déjà de la billetterie et de l'organisation des deps du temps de la section Bretagne) ont fait le reste.
Bienvenue, donc, à une nouvelle venue dans la grande famille des sections olympiennes : la Yankee West Army, un hommage appuyé au nom originel du groupe, les Yankee North Army, qui insiste sur son ambition "occidentale" : la West Army, basée à la Turballe (44), ne cherche pas seulement à mobiliser les supporters bretons : Pays de Loire et Vendée sont également concernés !
L'idée ? D'abord, bien-sûr, permettre à tous les supporters de là-bas loin dans ch'nord-ouest de pouvoir assouvir leur passion, exacerbée par la distance. Puis maintenir absolument l'esprit convivial de ces déplacements.
Magali n'hésite d'ailleurs pas à mettre la main à la pâte afin de rendre ces longs kilomètres les plus confortables possible : en général, elle consacre les 24 heures précédant un dep' à confectionner elle-même herself de ses propres mimines sandwiches et gâteaux pour tout ce joli monde, et à courir les supermarchés afin de pourvoir à la pause-apéro.
Pardon, LES pauses-apéro, de concert avec d'autres sections (notamment les Yankee d'Aveyron, les Dodger's Bédarieux, le Massilia Kop 30...) avec lesquels il n'est jamais déplaisant de se poser un moment sur une aire d'autoroute du côté de Nîmes ou de Millau, histoire de se motiver mutuellement. "Jusqu'à présent, c'est resté à l'état de projet, mais ça se met gentiment en place, on devrait être opérationnels d'ici à la reprise".
Ajoutons que les bonnes relations faisant les bons comptes, ces rapprochements pourraient à terme aboutir, chaque fois que c'est possible, à l'organisation de co-déplacements (on fait bien du covoiturage, pourquoi pas du coautocarage ?) qui réduiraient sensiblement les coûts et, partant, la somme à débourser pour chacun des supporters concernés.
Pour autant, est-ce gagné d'avance ? Magali explique "C'est vrai que la section s'est montée très rapidement. Le délai a été très court entre l'idée et sa finalisation. Mais cela correspondait à une demande : il y avait déjà un noyau, et Thony était connu du siège marseillais, il inspirait confiance. Les réseaux sociaux sont aussi d'une aide non négligeable pour se faire connaître et remplir un J9. Puis la section a également bénéficié de l'aide précieuse de plusieurs membres d'autres groupes. Le fait qu'on ne soit pas tous du même groupe, ni du même virage, ne pose pas de problème. Au contraire, ils ne sont jamais les derniers pour donner un coup de main. Au départ, il s'agissait juste de mutualiser les moyens pour un dep', puis finalement, les choses se sont si bien passées qu'ils ont adhéré pleinement au projet. C'est toujours sympa de pouvoir compter sur l'aide des collègues."
Magali et Thony tiennent aussi à insister sur la transparence de la gestion : "Nous avons diminué de 30 € le prix du dep' jusqu'à Marseille, en dépit de la distance. D'une façon générale, on négocie les tarifs au plus serré, pour ne pas pénaliser les gens. Après, nous ne sommes pas responsables de la politique tarifaire des clubs, ce n'est pas nous qui fixons le prix des places. De surcroît, nous offrons l'apéro et un truc à grignoter à tous ceux qui prennent place dans le bus ou qui passent par la section pour obtenir une place, abonnés comme non abonnés. Histoire de passer un bon moment ensemble. Pour Nantes, comme c'est à côté, il n'y a pas de bus organisé. Mais tout le monde a droit à son apéro et son casse-croûte. De toutes façons, on réclame une facture à chaque fournisseur, et le moindre centime entré ou dépensé est versé à la comptabilité de la section. On n'est pas là pour se servir sur le dos de la bête, il faut juste que la section puisse vivre."
Suite à leur seconde réunion, conscients que certaines personnes peuvent se sentir mal à l'aise à l'idée de s'exprimer en public, Magali a également eu l'idée de créer une sorte de sondage, permettant à chacun d'exprimer son sentiment sur la vie de la section, et d'émettre critiques et suggestions.
Concernant les positions "politiques" de la West Army et son rapport au club, le discours est clair : "On discute, bien-sûr. Mais nous sommes Yankee, nous suivons donc les décisions de Michel Tonini. C'est un choix que nous assumons. La "tradition" veut d'ailleurs que l'on se réunisse au local, à Marseille, avant chaque match. C'est une façon d'accueillir les non-abonnés, mais évidemment, c'est aussi là qu'on recueille les consignes pour l'attitude à adopter pendant le match. Par exemple, si une grève des chants est décidée, est-ce que c'est une grève totale, ou est-ce qu'il n'y aura juste pas de capo et que chacun sera libre de chanter ou pas ?"
Magali insiste : "C'est aussi une façon de fédérer le groupe, de rappeler pourquoi on est là. D'ordinaire, notre mot d'ordre, c'est de descendre tout en bas du virage, aux tambours, et de ne rien lâcher pendant 90 minutes. Nous ne sommes pas juste une billetterie !", martèle-t-elle.
"D'ailleurs, les demandes de places émanant de non abonnés font l'objet d'un tri sélectif : pas question de refiler une place à quelqu'un qui se comportera comme un plot dans le virage ou le parcage, et dont la seule motivation est de prendre un selfie pour faire ensuite le kéké devant ses potes "J'y étais !"
Un sérieux dans la gestion et une belle envie de s'investir qui ne sont sans doute pas étrangères à l'engagement d'André Ayew himself, qui est devenu le parrain de la Yankee West Army !
Vous pouvez contacter la West Army sur leur site web ou sur Facebook
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