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Stade Vélodrome : Pérez persiste et signe !
Le Jeudi 03 Juillet 2014 par pyrOMan
La petite guéguerre opposant la municipalité au club, qui fait rage depuis quelques jours, est aussi une guerre des déclarations. Phlippe Pérez, Directeur Général de l'Olympique de Marseille, n'a pas dit son dernier mot, Jean-Pierre.
Dans une interview pour le site off', Pérez souhaite clarifier les choses et ne change bien évidemment pas de cap. Alors que l'on apprend que le loyer demandé par la Mairie s'élèverait au total à 10M€ par an (la Mairie réclamant également 13% des recettes sur la billetterie), le Directeur Général du club réaffirme : "Nous n'avons pas les moyens de jouer au Vélodrome à ce tarif-là. C'est une réalité économique incontournable."
Les spéculations allaient bon train quant à une possible stratégie n'ayant pour unique objectif que d'augmenter les tarifs des abonnements en virage. Pérez l'assure, ils resteront tels quels. "Nous ne le ferons pas. Le stade Vélodrome doit offrir un spectacle populaire accessible à l'ensemble de la population marseillaise."
Le protocole "signé dans le cadre d'une relation paisible et rationnelle avec la municipalité" évoqué par Jean-Pierre Foucault entre l'association OM, dont il est le Président, et le club "ne peut en aucun cas être un obstacle à la survie économique de notre club" selon Pérez.
Enfin, le Directeur Général de l'OM assure que ses menaces pourront être mises à exécution : "Quand je lis que les problèmes d'intendance et d'organisation seraient insolubles pour nous dans ce cas de figure, je réponds que nous sommes suffisamment professionnels et déterminés pour mener à bien toutes les démarches nécessaires. Nous les avons même entamées depuis plusieurs jours. Et ce dossier a bien avancé. Notre seul regret, et il est énorme, est de nous trouver dans une situation qui nous contraigne à priver les Marseillais d'un spectacle qui s'annonce excitant à l'orée de la nouvelle saison."
D'un point de vue pragmatique il apparaît inconcevable de voir l'OM jouer une saison ou une demi-saison ses matchs à domicile dans une autre enceinte que le stade Vélodrome. Deux ou trois matchs à la rigueur, histoire de marquer le coup.
Il convient aussi de démêler le vrai du faux. Notons que la Ville ne peut faire de cadeau au club puisque la Commission Européenne, dans un souci de concurrence saine, veille aux loyers imposés par les collectivités locales aux 9 clubs français concernés par une rénovation ou construction de stade en vue de l'Euro 2016. Toutefois, le montant plus élevé que chez ses voisins ainsi que le pourcentage réclamé par rapport à la billetterie témoignent d'une municipalité faisant grimper les enchères. Par ailleurs, notons à la décharge du club que ce dernier a dû faire avec 25M€ de pertes sèches à cause des travaux de rénovation. Le loyer modique proposé en échange (50 000€/an) ne permettant pas de suffisamment rééquilibrer la balance.
Le timing de l'information qui a filtré quant au naming du V(dm)élodrome semble loin d'être anodin. Pourrait-elle être une manoeuvre de la municipalité pour étouffer l'incendie en montrant que le loyer avec ce naming-là pourrait finalement être payé par l'OM ? C'est tout-à-fait possible. A l'image de l'élu ayant soumis l'idée folle pour le peuple olympien d'une augmentation des abonnements en virage, la Mairie de Marseille veut se montrer ferme. Mais celle-ci aura obligatoirement besoin d'un apport financier de l'OM, fut-il inférieur. De plus ce serait politiquement une grosse erreur que de laisser jouer l'OM hors de Marseille.
Après les paroles, on attend les actes. Et ce, probablement pour un accord à l'amiable...
Dans une interview pour le site off', Pérez souhaite clarifier les choses et ne change bien évidemment pas de cap. Alors que l'on apprend que le loyer demandé par la Mairie s'élèverait au total à 10M€ par an (la Mairie réclamant également 13% des recettes sur la billetterie), le Directeur Général du club réaffirme : "Nous n'avons pas les moyens de jouer au Vélodrome à ce tarif-là. C'est une réalité économique incontournable."
Les spéculations allaient bon train quant à une possible stratégie n'ayant pour unique objectif que d'augmenter les tarifs des abonnements en virage. Pérez l'assure, ils resteront tels quels. "Nous ne le ferons pas. Le stade Vélodrome doit offrir un spectacle populaire accessible à l'ensemble de la population marseillaise."
Le protocole "signé dans le cadre d'une relation paisible et rationnelle avec la municipalité" évoqué par Jean-Pierre Foucault entre l'association OM, dont il est le Président, et le club "ne peut en aucun cas être un obstacle à la survie économique de notre club" selon Pérez.
Enfin, le Directeur Général de l'OM assure que ses menaces pourront être mises à exécution : "Quand je lis que les problèmes d'intendance et d'organisation seraient insolubles pour nous dans ce cas de figure, je réponds que nous sommes suffisamment professionnels et déterminés pour mener à bien toutes les démarches nécessaires. Nous les avons même entamées depuis plusieurs jours. Et ce dossier a bien avancé. Notre seul regret, et il est énorme, est de nous trouver dans une situation qui nous contraigne à priver les Marseillais d'un spectacle qui s'annonce excitant à l'orée de la nouvelle saison."
D'un point de vue pragmatique il apparaît inconcevable de voir l'OM jouer une saison ou une demi-saison ses matchs à domicile dans une autre enceinte que le stade Vélodrome. Deux ou trois matchs à la rigueur, histoire de marquer le coup.
Il convient aussi de démêler le vrai du faux. Notons que la Ville ne peut faire de cadeau au club puisque la Commission Européenne, dans un souci de concurrence saine, veille aux loyers imposés par les collectivités locales aux 9 clubs français concernés par une rénovation ou construction de stade en vue de l'Euro 2016. Toutefois, le montant plus élevé que chez ses voisins ainsi que le pourcentage réclamé par rapport à la billetterie témoignent d'une municipalité faisant grimper les enchères. Par ailleurs, notons à la décharge du club que ce dernier a dû faire avec 25M€ de pertes sèches à cause des travaux de rénovation. Le loyer modique proposé en échange (50 000€/an) ne permettant pas de suffisamment rééquilibrer la balance.
Le timing de l'information qui a filtré quant au naming du V(dm)élodrome semble loin d'être anodin. Pourrait-elle être une manoeuvre de la municipalité pour étouffer l'incendie en montrant que le loyer avec ce naming-là pourrait finalement être payé par l'OM ? C'est tout-à-fait possible. A l'image de l'élu ayant soumis l'idée folle pour le peuple olympien d'une augmentation des abonnements en virage, la Mairie de Marseille veut se montrer ferme. Mais celle-ci aura obligatoirement besoin d'un apport financier de l'OM, fut-il inférieur. De plus ce serait politiquement une grosse erreur que de laisser jouer l'OM hors de Marseille.
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