OM - Nice : A jamais les premiers ! (29/08/2014)

Nous y voilà ! Trente ans, l'âge de la maturité ! Trente ans, l'âge de tous les possibles ! A quelques 48 heures près, certain dernier jour d'août 1984... C'était avant, bien avant que les media, la chaîne qui fait screfeu-screfeu en tête, nous imposent un antagonisme artificiel face à un club tout aussi artificiel.



Et pourtant, ce 31 août-là, c'était, déjà, contre Paris, le RC Paris, que jouait - et s'inclinait par deux buts à zéro - le club de la Canebière.

Trente ans plus tard, le RC Paris, qui n'a plus rien remporté depuis 1987, n'existe pour ainsi dire plus, et c'est face à un adversaire autrement plus agressif que l'OM va devoir se mesurer pour son anniversaire.

Son anniversaire ? Oui et non. Le club plus que centenaire a franchi de longue le cap de fêter chaque décennie. Mais c'est ses supporters qui seront à l'honneur ce vendredi, ses supporters historiques, ceux qui ont créé le mouvement, à Marseille et dans toute la France : le Commando Ultra.

Il sera temps d'évoquer plus avant l'identité et l'influence du mouvement ultra dans le football en général et à Marseille en particulier dans les jours à venir : il n'en reste pas moins qu'au-delà du match du jour, c'est l'événement qui compte ce week-end pour tout amateur de football qui se respecte, et à fortiori pour tout supporter de l'Olympique de Marseille, nonobstant son virage ou son groupe : ça part de là !

Par conséquent, ce derby du sud se doit d'être à la hauteur, tant dans les tribunes que sur le terrain. Alors qu'en cette entame de saison, les deux adversaires se tiennent dans un mouchoir de poche, et après que l'OM ait raté le coche lors de la réception de l'autre Sudiste du Championnat, la victoire est obligatoire.

D'abord, parce qu'en face, c'est les Aiglons et que les Aiglons, on les aime pas. Ensuite, parce que de toutes façons, il y a un Championnat à jouer, des points à prendre, et aucune raison d'en faire cadeau à qui que ce soit. Puis, parce que ça se passe au Vel' : l'enceinte coûte assez cher au club pour qu'il ne soit plus tolérable qu'elle ne redevienne pas la forteresse imprenable qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être. Et, last but not least, parce que c'est l'anniversaire des pionniers : à jamais les premiers !