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LFP : L'OM à nouveau dans le collimateur !
Le Jeudi 11 Septembre 2014 par Bab Joo
Criminaliser le supporterisme, ou le rêve (même plus) secret de Moustache. En panne de crédibilité suite à l'affaire Luzenac, le patron de la Ligue de Foot Professionnelle avait besoin de trouver un truc pour affirmer son autorité sur les clubs - et leurs supps - sans qui il n'existerait pas.
Et quel meilleur bouc émissaire que l'OM ?
En effet, le club phocéen cumule toutes les tares de la société française : localisé dans une ville que les media bien intentionnés qualifient de bastion de l'insécurité, dont la popularité, dans toutes les acceptions du terme, concurrence (forcément) déloyalement le parisianisme bon-teint, et doté de supporters à l'avenant : dangereux anarchistes sans foi ni loi, qui n'en font qu'à leur tête dans et hors du stade et qui osent, culot suprême, en appeler à leur droit constitutionnel au respect de leurs libertés individuelles ! Plus grave encore, les supporters de l'OM ont le front de fêter la reprise du championnat, puis le trentième anniversaire du groupe le plus emblématique de l'hexagoal !
Lors donc, quoi de plus naturel, pour Moustache, par la voix de la Commission de Discipline de la LFP, de convoquer ledit club au fumeux sujet d' usage d'engins pyrotechniques.
Oui, sauf que pour mémoire, et ainsi qu'il l'a déjà été rappelé dans nos lignes, les fumigènes utilisés dans les stades (pots de fumée et bâtons lumineux), de catégorie C2, sont à ce titre "libres d'achat et d'usage pour toute personne majeure, y compris en espace restreint".
Seules les "bombes agricoles" et certains types de pétards, de catégories C3 en raison de leur explosivité, sont à proscrire dans l'espace restreint des stades et ne doivent être utilisés qu'en espace libre.
Les assimiler à des armes potentielles au nom de l'article 132-75 du Code Pénal relève donc d'une aberration juridico-administrative, qui devrait être dénoncée comme telle par l'ensemble des justiciables concernés.
Las ! L'OM, tenu par les bourses, se sent obligé de se fendre du communiqué suivant : "La recrudescence des engins pyrotechniques au stade Vélodrome et dans les zones visiteurs à l'extérieur est inquiétante. Les matches à venir de l'OM seront particulièrement surveillés. Les supporters de l'Olympique de Marseille doivent prendre conscience de la gravité de la situation. Le club et ses supporters pourraient être sévèrement sanctionnés si la situation ne cesse immédiatement. L'OM appelle donc ses sympathisants se rendant au stade Vélodrome ou dans les zones visiteurs des stades où l'équipe se déplace à faire preuve de bon sens."
En d'autres termes, tant que le racket et le chantage se parent d'oripeaux légaux, fussent-ils illégitimes, que les supps se débrouillent tous seuls !
No pyro, no party !
Et quel meilleur bouc émissaire que l'OM ?
En effet, le club phocéen cumule toutes les tares de la société française : localisé dans une ville que les media bien intentionnés qualifient de bastion de l'insécurité, dont la popularité, dans toutes les acceptions du terme, concurrence (forcément) déloyalement le parisianisme bon-teint, et doté de supporters à l'avenant : dangereux anarchistes sans foi ni loi, qui n'en font qu'à leur tête dans et hors du stade et qui osent, culot suprême, en appeler à leur droit constitutionnel au respect de leurs libertés individuelles ! Plus grave encore, les supporters de l'OM ont le front de fêter la reprise du championnat, puis le trentième anniversaire du groupe le plus emblématique de l'hexagoal !
Lors donc, quoi de plus naturel, pour Moustache, par la voix de la Commission de Discipline de la LFP, de convoquer ledit club au fumeux sujet d' usage d'engins pyrotechniques.
Oui, sauf que pour mémoire, et ainsi qu'il l'a déjà été rappelé dans nos lignes, les fumigènes utilisés dans les stades (pots de fumée et bâtons lumineux), de catégorie C2, sont à ce titre "libres d'achat et d'usage pour toute personne majeure, y compris en espace restreint".
Seules les "bombes agricoles" et certains types de pétards, de catégories C3 en raison de leur explosivité, sont à proscrire dans l'espace restreint des stades et ne doivent être utilisés qu'en espace libre.
Les assimiler à des armes potentielles au nom de l'article 132-75 du Code Pénal relève donc d'une aberration juridico-administrative, qui devrait être dénoncée comme telle par l'ensemble des justiciables concernés.
Las ! L'OM, tenu par les bourses, se sent obligé de se fendre du communiqué suivant : "La recrudescence des engins pyrotechniques au stade Vélodrome et dans les zones visiteurs à l'extérieur est inquiétante. Les matches à venir de l'OM seront particulièrement surveillés. Les supporters de l'Olympique de Marseille doivent prendre conscience de la gravité de la situation. Le club et ses supporters pourraient être sévèrement sanctionnés si la situation ne cesse immédiatement. L'OM appelle donc ses sympathisants se rendant au stade Vélodrome ou dans les zones visiteurs des stades où l'équipe se déplace à faire preuve de bon sens."
En d'autres termes, tant que le racket et le chantage se parent d'oripeaux légaux, fussent-ils illégitimes, que les supps se débrouillent tous seuls !
No pyro, no party !
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