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OM 3-0 Rennes
La tête et les jambes
Le Samedi 20 Septembre 2014 par Bab Joo
Après une première période compliquée au cours de laquelle les hOMmes de Marcelo Bielsa se sont montrés fébriles, parfois brouillons, souvent chanceux (la chance du Champion ?), les Phocéens ont redressé la barre de la plus implacable des manières. En plantant trois banderilles dans le camp breton et en conservant ses buts inviolés, l'OM s'impose sans coup férir dans son enceinte, et s'octroie du même coup provisoirement la tête du Championnat.
Provisoirement ? Peut-être pas...
L'OM se présente sur la pelouse avec un onze prévisible, tandis que le schéma proposé par Montanier est plus défensif. Les Rennais, qui pointent à la septième place du classement et ont tenu en échec Saint-Etienne et Paris, font figure, peut-être pas d'épouvantail, mais de premier véritable test pour les Olympiens qui, depuis le début de la saison, n'ont pas encore eu de grosse opposition en face d'eux.
On sent dès l'entame de match que ces Bretons-là sont d'une autre trempe que les Guingampais. Non seulement ils résistent fort bien aux attaques marseillaises, mais ils se montrent également dangereux, à l'image de cette talonnade de Toivonen pour Doucouré, qui sert Ntep non loin de la surface. Première chaude alerte et premier sauvetage pour Mandanda (4ème) !
L'OM est d'autant plus à la peine que Thauvin, en dépit de bons appels, est clairement à côté de la plaque : centres approximatifs, tirs bâclés, pertes de balle, CPA imprécis, le pauvre garçon - qui admet par ailleurs ne pas être au top de ses sensations depuis quelques semaines - nous offre un festival de ce qu'il sait faire de moins bien. Incapable de trouver ses partenaires, il gâche ou fait gâcher les occasions à ses coéquipiers, alors que l'OM, à en juger aux statistiques, est supérieur à son adversaire.
Supérieur ? dans la possession, peut-être. Dans le nombre de tirs, sans doute. Mais combien de duels perdus ? Combien d'occasions avortées ? Alors que côté rennais, il suffit d'un seul ballon pour créer la panique aux abords de la surface olympienne.
C'est même un miraculeux hors-jeu de Toivonen qui sauve les Provençaux dans les arrêts de jeu de la première période !
Alors qu'on espère l'entrée d'Alessandrini, parti très tôt à l'échauffement, pour pallier aux lacunes de Thauvin, M. Lannoy siffle la pause sur un score nul et vierge difficile à interpréter et qui ne satisfait personne.
Pourtant, aucun des deux coaches n'a effectué le moindre changement, mais les Olympiens reviennent sur le terrain dans un état d'esprit visiblement plus combatif qu'en première mi-temps.
Ayew centre à ras de terre et Mexer parvient à dévier, mais Gignac parvient à tenter une belle reprise, qui échoue dans le petit filet.(47ème)
Peu après, c'est Dja Djédjé qui tente un centre-tir qui manque tromper Costil. Gignac reprend de volée et peut fêter sa 200ème titularisation en L1 avec le cinquième but de la saison à son actif.
OM 1-0 SRFC (50ème)
Comme souvent après un but, l'OM se relâche et frôle la correctionnelle deux minutes plus tard, grâce à une belle combinaison Ntep-Doucouré que Mandanda parvient heureusement à parer. (52ème)
Le corner qui suit met encore les phocéens en danger, et c'est Nkoulou qui opère un sauvetage in extremis.
Ça chauffe dans la moitié de terrain olympienne, mais les Marseillais repartent de l'avant. Gêné par la défense bretonne, Imbula tente une frappe de loin, bloquée par Costil. (57ème)
C'est le moment pour Bielsa d'effectuer un premier changement, poste pour poste : Brice Dja Djédjé cède sa place à Rod Fanni. (62ème)
On a à peine le temps d'effectuer le changement : le centre de Thauvin, repoussé par Armand, arrive sur Gignac qui ne se pose pas de question, et qui crucifie Costil d'une frappe du droit. Avec ce doublé, Gignac prend la tête du classement des buteurs.
OM 2-0 SRFC (63ème)
Les Rennais ont pris un coup au moral, les Marseillais n'ont plus qu'à dérouler en cette fin de match. ce qu'ils ne se privent pas de faire, offrant au public un spectacle nettement plus plaisant qu'en première période.
Histoire de donner du temps de jeu à son banc, et peut-être aussi de ménager les organismes à quelques jours d'un premier match de Coupe, Marcelo Bielsa en profite pour faire tourner son effectif. Florian Thauvin, pas à son avantage depuis le début de la saison et franchement décevant cet après-midi, cède sa place à Romain Alessandrini, tandis que Jérémy Morel, encore auteur d'un bon match, sort sous les applaudissements au profit de Stéphane Sparagna. (84ème)
On a coutume de dire qu'un joueur marque toujours contre son ancien club. Alessandrini, qui vient d'entrer, ne déroge pas à la règle et sonne le glas des derniers espoirs rennais dans les arrêts de jeu.
OM 3-0 SRFC (90+3)
Un test réussi pour les Olympiens malgré une première mi-temps fébrile et crispante. On note pas mal de motifs de satisfaction, notamment en défense : Jérémy Morel, en particulier, à qui la "méthode Bielsa" semble parfaitement convenir et qui surprend agréablement de match en match. Ou encore Nkoulou, nettement plus à l'aise que la saison dernière, et qu'on commence à retrouver. Mandanda également, qui commet encore des bourdes mais dont les trois arrêts décisifs de ce soir auront rappelé pourquoi on l'avait surnommé "El Fenomeno".
Dja Djédjé quant à lui régale par sa précision et son apport offensif.
On aura également vu un Romao sérieux, un Imbula encore très en jambes.
A l'avant, Thauvin, en dépit de ses bonnes statistiques, manque clairement de lucidité en ce début de championnat ; à gauche, l'apport défensif d'Ayew compense ses lacunes offensives.
En revanche, même si on aimerait voir jouer Batshu' histoire de voir ce qu'il a dans le ventre autrement qu'en match amical, on ne peut que se réjouir de la bonne entente entre un Payet enfin à son niveau et un Gignac en pleine bourre.
Avec les rendez-vous qui s'annoncent, formulons ensemble un souhait : pourvu qu'ça dure !
Provisoirement ? Peut-être pas...
L'OM se présente sur la pelouse avec un onze prévisible, tandis que le schéma proposé par Montanier est plus défensif. Les Rennais, qui pointent à la septième place du classement et ont tenu en échec Saint-Etienne et Paris, font figure, peut-être pas d'épouvantail, mais de premier véritable test pour les Olympiens qui, depuis le début de la saison, n'ont pas encore eu de grosse opposition en face d'eux.
On sent dès l'entame de match que ces Bretons-là sont d'une autre trempe que les Guingampais. Non seulement ils résistent fort bien aux attaques marseillaises, mais ils se montrent également dangereux, à l'image de cette talonnade de Toivonen pour Doucouré, qui sert Ntep non loin de la surface. Première chaude alerte et premier sauvetage pour Mandanda (4ème) !
L'OM est d'autant plus à la peine que Thauvin, en dépit de bons appels, est clairement à côté de la plaque : centres approximatifs, tirs bâclés, pertes de balle, CPA imprécis, le pauvre garçon - qui admet par ailleurs ne pas être au top de ses sensations depuis quelques semaines - nous offre un festival de ce qu'il sait faire de moins bien. Incapable de trouver ses partenaires, il gâche ou fait gâcher les occasions à ses coéquipiers, alors que l'OM, à en juger aux statistiques, est supérieur à son adversaire.
Supérieur ? dans la possession, peut-être. Dans le nombre de tirs, sans doute. Mais combien de duels perdus ? Combien d'occasions avortées ? Alors que côté rennais, il suffit d'un seul ballon pour créer la panique aux abords de la surface olympienne.
C'est même un miraculeux hors-jeu de Toivonen qui sauve les Provençaux dans les arrêts de jeu de la première période !
Alors qu'on espère l'entrée d'Alessandrini, parti très tôt à l'échauffement, pour pallier aux lacunes de Thauvin, M. Lannoy siffle la pause sur un score nul et vierge difficile à interpréter et qui ne satisfait personne.
Pourtant, aucun des deux coaches n'a effectué le moindre changement, mais les Olympiens reviennent sur le terrain dans un état d'esprit visiblement plus combatif qu'en première mi-temps.
Ayew centre à ras de terre et Mexer parvient à dévier, mais Gignac parvient à tenter une belle reprise, qui échoue dans le petit filet.(47ème)
Peu après, c'est Dja Djédjé qui tente un centre-tir qui manque tromper Costil. Gignac reprend de volée et peut fêter sa 200ème titularisation en L1 avec le cinquième but de la saison à son actif.
OM 1-0 SRFC (50ème)
Comme souvent après un but, l'OM se relâche et frôle la correctionnelle deux minutes plus tard, grâce à une belle combinaison Ntep-Doucouré que Mandanda parvient heureusement à parer. (52ème)
Le corner qui suit met encore les phocéens en danger, et c'est Nkoulou qui opère un sauvetage in extremis.
Ça chauffe dans la moitié de terrain olympienne, mais les Marseillais repartent de l'avant. Gêné par la défense bretonne, Imbula tente une frappe de loin, bloquée par Costil. (57ème)
C'est le moment pour Bielsa d'effectuer un premier changement, poste pour poste : Brice Dja Djédjé cède sa place à Rod Fanni. (62ème)
On a à peine le temps d'effectuer le changement : le centre de Thauvin, repoussé par Armand, arrive sur Gignac qui ne se pose pas de question, et qui crucifie Costil d'une frappe du droit. Avec ce doublé, Gignac prend la tête du classement des buteurs.
OM 2-0 SRFC (63ème)
Les Rennais ont pris un coup au moral, les Marseillais n'ont plus qu'à dérouler en cette fin de match. ce qu'ils ne se privent pas de faire, offrant au public un spectacle nettement plus plaisant qu'en première période.
Histoire de donner du temps de jeu à son banc, et peut-être aussi de ménager les organismes à quelques jours d'un premier match de Coupe, Marcelo Bielsa en profite pour faire tourner son effectif. Florian Thauvin, pas à son avantage depuis le début de la saison et franchement décevant cet après-midi, cède sa place à Romain Alessandrini, tandis que Jérémy Morel, encore auteur d'un bon match, sort sous les applaudissements au profit de Stéphane Sparagna. (84ème)
On a coutume de dire qu'un joueur marque toujours contre son ancien club. Alessandrini, qui vient d'entrer, ne déroge pas à la règle et sonne le glas des derniers espoirs rennais dans les arrêts de jeu.
OM 3-0 SRFC (90+3)
Un test réussi pour les Olympiens malgré une première mi-temps fébrile et crispante. On note pas mal de motifs de satisfaction, notamment en défense : Jérémy Morel, en particulier, à qui la "méthode Bielsa" semble parfaitement convenir et qui surprend agréablement de match en match. Ou encore Nkoulou, nettement plus à l'aise que la saison dernière, et qu'on commence à retrouver. Mandanda également, qui commet encore des bourdes mais dont les trois arrêts décisifs de ce soir auront rappelé pourquoi on l'avait surnommé "El Fenomeno".
Dja Djédjé quant à lui régale par sa précision et son apport offensif.
On aura également vu un Romao sérieux, un Imbula encore très en jambes.
A l'avant, Thauvin, en dépit de ses bonnes statistiques, manque clairement de lucidité en ce début de championnat ; à gauche, l'apport défensif d'Ayew compense ses lacunes offensives.
En revanche, même si on aimerait voir jouer Batshu' histoire de voir ce qu'il a dans le ventre autrement qu'en match amical, on ne peut que se réjouir de la bonne entente entre un Payet enfin à son niveau et un Gignac en pleine bourre.
Avec les rendez-vous qui s'annoncent, formulons ensemble un souhait : pourvu qu'ça dure !
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