Caen 1-2 OM : Nos tripes à la mode de Caen... (04/10/2014)

L'Olympique de Marseille, c'est tout ou rien. L'Olympique de Marseille c'est ou tu désespères, ou tu te mets le feu. L'Olympique de Marseille c'est à part, cage. Ou pas. Parcage, jeu de mot.

Pardon aux familles, toussa toussa. Jeu de maux...


Allez on va pas s'mentir, on n'en menait pas large à la 92'48. Juste avant qu'André-Pierre Gignac ne se rappelle au bon souvenir du classement des buteurs. Putain, que c'est bon...

Tout a commencé sur un faux rythme pour l'équipe de Marcelo Bielsa qui s'en laisse conter dans le premier quart d'heure. Et qui laisse aux supporters et joueurs le temps de s'agacer contre Thauvin. Percutant, ça on ne va pas dire le contraire, mais trop en recherche de sa performance. Au détriment du collectif. Il fera ainsi briller Vercoutre à plusieurs reprises avant le retour aux vestiaires (6ème, 11ème, 15ème, 35ème) et surtout avant de s'attirer les foudres d'André-Pierre Gignac peu avant la pause.

Même Imbula, pourtant bien servi par Ayew à la 33ème, trouve encore le portier caennais sur sa route. 0-0 à la pause, je fais l'impasse sur l'improbable passe de Dja Djédjé à Mandanda qui a failli terminer dans le bêtisier de NRJ12...

Le retour des vestiaires semble à l'avantage des Phocéens, mais ce n'est qu'illusion. L'OM s'empêtre dans la toile normande, mais pour une fois c'est sur un coup de pied arrêté que va venir la délivrance.

Juste entré en jeu à la place de Florian Thauvin, Romain Alessandrini adresse une merveille de corner sur la tête de Romao qui catapulte le ballon au fond des filets ! SMC 0-1 OM (74ème).

Deux minutes plus tard, Caen égalise par le biais de Da Silva mais le but est refusé : hors-jeu ! Pas la Canebière, mais ça passe ! Mais c'est reculer pour mieux sauter, puisque Musavu King égalise à la 84ème comme à l'entraînement. Non je dis ça c'est une connerie, aucun lien avec Sean, à l'entraînement tu prends un but comme ça avec Bielsa et tu passes le restant de ta vie à regretter tes rotules... Bref, 1-1 (84ème).

Et c'est au moment où tu es partagé entre résignation et envie de te mettre dans le rouge que tout bascule : Benjamin Mendy décale Gignac qui colle un putain de parpaing sous la barre de Vercoutre ! Oh tu entends ce que je te dis : 93ème minute, on mène ! 2-1, au bout du suspens ! Putain, c'est ça l'OM !

Alors non ce n'était pas un très beau match de l'OM, quoique certainement un des plus plaisants de la Ligue 1 jusqu'à ce jour, mais quand l'OM est en galère physique ou technique il montre un autre visage : celui d'une équipe qui ne lâche rien, qui sort ses tripes. Et ça, nous on aime !

(David F. si tu nous lis, cet article est pour toi)