OM 2-0 Nantes : Leur voler dans les plumes ! (29/11/2014)

Actualité

OM 2-0 Nantes
Leur voler dans les plumes !

Le Samedi 29 Novembre 2014 par Bab Joo

Ce soir, l'OM recevait Nantes au titre de la 15ème journée de Ligue 1. Deux matches d'affilée à domicile, face à deux "Atlantistes" plus réputés pour leur défense béton-armé que pour leur volonté de faire le jeu (même si les Bordelais de Sagnol ont encore démontré dimanche dernier leur capacité à jouer au foot), contre deux adversaires du haut de tableau qui ne font pas mystère de leurs ambitions européennes.

Olympique de Marseille

Des Canaris longtemps relégués en D2, et qu'on n'attendait certes pas à ce niveau de la compétition dès leur retour parmi l'élite.
Des Canaris qui pointaient à la première place du classement des défenses de L1.
Des Canaris à qui il fallait voler dans les plumes pour s'assurer de conserver le fauteuil de leader.
Le tout au Vel' pour le deuxième match consécutif, quand on sait combien les statistiques sont cruelles : remporter deux matches d'affilée à la maison c'est dur, très dur !

Et pourtant !

Et pourtant l'OM n'aura pas eu besoin de forcer son talent pour s'imposer, en toute tranquillité. En fait, on n'avait même encore jamais vus les hOMmes de Marcelo Bielsa aussi sereins.
Pas que l'opposition nantaise ait été ridicule, loin de là ! Les quasi-bretons ont même considérablement gêné le développement du jeu olympien durant le premier quart d'heure.
Durant le premier quart d'heure, tout est là : après, les Nantais n'existent plus. Pas faute d'essayer, hein ! Mais vouloir et pouvoir sont des acceptions différentes.

Résultat, peu avant la demi-heure de jeu, Payet, décidément de plus en plus en vue s'offre sa sixième, et superbe, passe décisive de la saison, pour un Thauvin qui vendange moins depuis deux ou trois matches et qui inscrit sa quatrième réalisation depuis le mois d'août.

OM 1-0 FCN (24ème)

Comme les Nantais ne sont pas venus en touristes, ils sont près d'égaliser une dizaine de minutes plus tard. Le coup était parfaitement joué et aurait, en toute honnêteté, mérité mieux. Mais Mandanda n'a pas mérité de son surnom d'El Fenomeno pour rien, et dans la foulée, Dja Djédjé repousse le danger.

Au vu de cette première période, les canaris ne méritaient peut-être pas une telle déconvenue. Mais les marseillais n'ont pas pour habitude de faire de cadeaux à leurs adversaires lorsqu'ils peuvent l'éviter. Un coup-franc extrêmement bien placé profite à Rod Fanni, qui dévie de la tête le tir impeccable de Thauvin.

OM 2-0 FCN (39ème)

A noter qu'avec ce coup-franc réussi, l'Om inscrit son onzième but de la tête de puis le début de la saison, soit 1/3 de ses réalisations !

La seconde période est en apparence aussi animée que la première. C'est le secret des grandes équipes, de continuer à faire le spectacle alors qu'en fait, il ne se passe rien.
Pas que l'OM ait levé le pied ; ça ne ressemble pas aux directives du coach à la glacière ! Les Phocéens n'en finissent pas de pousser, mais forts de leur relativement confortable avance, ils n'ont pas besoin de se démener : il appartient aux Canaris de s'efforcer de revenir, et du coup, de prendre le risque d'ouvrir des espaces. Les Provençaux l'ont bien compris et se contentent de gérer, avec une sérénité communicative et de bel aloi, une fin de match agréable à vivre pour les supporters et les télespectateurs, et sans prendre de risque inutile sur le terrain. On regrettera toutefois l'entrée en jeu, sans doute trop précoce après sa blessure, d'Alessandrini qui, victime d'une évitable rechute, devra rapidement céder sa place à Aloé.

Il n'empêche qu'au terme de cette quinzième journée, avec onze victoires (dont sept consécutives à domicile) et un nul, l'OM conserve sa première place au classement pour la dixième journée consécutive, sans souci ! Quand on songe qu'à peu de choses près, c'est le même onze qui peinait la saison dernière à conserver un score, on ne peut se dire qu'une chose : Merci Monsieur Bielsa d'avoir transformé nos gentils garçons en une machine de guerre !