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Grenoble 3-3 OM
Une sortie sans gloire !
Le Lundi 05 Janvier 2015 par Bab Joo
La Vieille Dame. La plus belle histoire d'amour de l'Olympique de Marseille, dix fois épousée. Mais depuis un quart de siècle, la belle, infidèle, se dérobe.
Un peu trop pantouflards, les Olympiens n'auront une nouvelle fois pas su la séduire. L'OM sort donc par la petite porte, comme un amant éconduit, éjecté par l'un de ces surprenants "petits poucets", l'un de ces jeunes blancs-becs qui savent jouer crânement de leurs charmes quand les vieux beaux commettent l'erreur de les considérer avec un brin de condescendance. L'OM, sorti par l'un de ces bellâtres qui aura su se montrer plus empressé, plus audacieux. Peut-être simplement plus attentif à sa maîtresse ? L'habitude, comme la vieillesse, est un naufrage !
Pour la seconde fois, c'est l'OM qui permet au Stade des Alpes de battre un record d'affluence. La météo frisquette de ce milieu d'hiver encourage le public à se montrer chaud bouillant. L'enceinte est pleine et remuante, laissant espérer la même fièvre sur le terrain, en dépit des trois divisions qui séparent le leader de CFA de celui de L1.
L'OM engage... et perd le ballon. C'est dangereux tout de suite devant le but de Samba. Les Grenoblois n'ont rien à perdre, ils savent que leur solution, c'est d'empêcher à tout prix l'OM de confisquer le ballon, puis de jouer crânement la contre-attaque. Dont acte.
Durant les premières minutes, le GF38 campe dans les 18 mètres marseillais et se créent pas moins de quatre occasions en cinq minutes. Heureusement sans conséquence.
Les Olympiens, eux, peinent à poser le pied sur le ballon et surtout, à le conserver. Mais sur sa première balle, Gignac s'ébroue et laisse sur place toute la défense iséroise.
GF38 0-1 OM (6ème)
Au culot, la réaction grenobloise ne se fait pas attendre. Le contre est rapide, trop rapide pour Lémina, qui reste sur place. Samba ne peut rien faire.
GF38 1-1 OM (11ème)
Le match prend une drôle de physionomie, les petits poucets prenant le meilleur sur des Olympiens qui ne semblent pas encore tout-à-fait rentrés de vacances. Les vingt ou vingt-cinq minutes qui suivent sont éprouvantes pour l'OM qui piétine, tandis que les Grenoblois parviennent fréquemment à mettre la défense provençale en difficulté. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour que les Phocéens se réveillent et se montrent enfin un peu plus combatifs. On ne retrouve pas encore l'OM flamboyant de la première partie de saison, mais il y a une telle différence de niveau entre les deux équipes que cela suffit pour permettre à n'importe lequel des joueurs marseillais de tenter un exploit individuel. Gignac ne s'en prive pas et permet à ses coéquipiers de reprendre l'avantage.
GF38 1-2 OM (34ème)
Les deux équipes se séparent sur ce score qui aurait pu être plus sévère envers l'OM. Le métier des Olympiens a heureusement permis de faire la différence.
Mais l'OM revient sur la pelouse en marchant et se laisse surprendre quasiment dès le retour du vestiaire.
GF38 2-2 OM (48ème)
Les Phocéens pensaient avoir accompli le plus dur en prenant de l'avance avant la mi-temps, mais tout est à refaire. C'est ce coup de fouet qui leur manquait visiblement pour enfin se décider à entrer dans leur match.
Dès lors, les Marseillais montrent un visage plus convaincant et impriment leur pressing dans la moitié de terrain iséroise. Mais en dépit de leur fatigue, les Grenoblois résistent bien et forcent leur adversaire à jouer les prolongations.
Le club de la Canebière est moins atteint, physiquement, que le GF38, mais les jambes commencent tout de même à se faire lourdes, le jeu devient de plus en plus haché. Les Olympiens parviennent cependant à creuser à nouveau l'écart. Un but brouillon, un cafouillage, mais un but tout de même : on prend !
GF38 2-3 OM (98ème)
A ce stade, la logique voudrait que le score en reste là. L'OM, d'ailleurs, ne prend plus vraiment de risque, se contentant de faire circuler le ballon et ne tendant que des incursions individuelles dans le camp grenoblois.
Les Isérois, eux, sont physiquement cuits. Mais une relance hasardeuse, une passe mal ajustée... quand le physique ne tient plus, c'est le mental qui prend le relais. Les Grenoblois la voulaient peut-être davantage que les Olympiens, cette victoire : à bout de forces, ils parviennent tout de même à égaliser, à l'ultime seconde de la prolongation.
GF38 3-3 OM (120ème)
Les deux équipes terminent donc ce match sur les rotules et dos à dos. Avec un évident avantage psychologique pour les Grenoblois, qui ont de toutes façons gagné leur match en tenant en échec l'"ogre" marseillais. Mais il faut encore en passer par l'éprouvante épreuve des tirs au but, que votre servante a été incapable de regarder. Le résultat final (5-4 en faveur des Grenoblois, grâce à l'arrêt de Cattier sur le tir un peu trop prévisible de Thauvin)élimine l'OM.
Il ne reste plus, pour l'OM, qu'une seule compétition : le championnat. Les Phocéens n'auront donc aucune excuse pour ne pas aller chercher ce titre. Avec les dents, s'il le faut !
Un peu trop pantouflards, les Olympiens n'auront une nouvelle fois pas su la séduire. L'OM sort donc par la petite porte, comme un amant éconduit, éjecté par l'un de ces surprenants "petits poucets", l'un de ces jeunes blancs-becs qui savent jouer crânement de leurs charmes quand les vieux beaux commettent l'erreur de les considérer avec un brin de condescendance. L'OM, sorti par l'un de ces bellâtres qui aura su se montrer plus empressé, plus audacieux. Peut-être simplement plus attentif à sa maîtresse ? L'habitude, comme la vieillesse, est un naufrage !
Pour la seconde fois, c'est l'OM qui permet au Stade des Alpes de battre un record d'affluence. La météo frisquette de ce milieu d'hiver encourage le public à se montrer chaud bouillant. L'enceinte est pleine et remuante, laissant espérer la même fièvre sur le terrain, en dépit des trois divisions qui séparent le leader de CFA de celui de L1.
L'OM engage... et perd le ballon. C'est dangereux tout de suite devant le but de Samba. Les Grenoblois n'ont rien à perdre, ils savent que leur solution, c'est d'empêcher à tout prix l'OM de confisquer le ballon, puis de jouer crânement la contre-attaque. Dont acte.
Durant les premières minutes, le GF38 campe dans les 18 mètres marseillais et se créent pas moins de quatre occasions en cinq minutes. Heureusement sans conséquence.
Les Olympiens, eux, peinent à poser le pied sur le ballon et surtout, à le conserver. Mais sur sa première balle, Gignac s'ébroue et laisse sur place toute la défense iséroise.
GF38 0-1 OM (6ème)
Au culot, la réaction grenobloise ne se fait pas attendre. Le contre est rapide, trop rapide pour Lémina, qui reste sur place. Samba ne peut rien faire.
GF38 1-1 OM (11ème)
Le match prend une drôle de physionomie, les petits poucets prenant le meilleur sur des Olympiens qui ne semblent pas encore tout-à-fait rentrés de vacances. Les vingt ou vingt-cinq minutes qui suivent sont éprouvantes pour l'OM qui piétine, tandis que les Grenoblois parviennent fréquemment à mettre la défense provençale en difficulté. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour que les Phocéens se réveillent et se montrent enfin un peu plus combatifs. On ne retrouve pas encore l'OM flamboyant de la première partie de saison, mais il y a une telle différence de niveau entre les deux équipes que cela suffit pour permettre à n'importe lequel des joueurs marseillais de tenter un exploit individuel. Gignac ne s'en prive pas et permet à ses coéquipiers de reprendre l'avantage.
GF38 1-2 OM (34ème)
Les deux équipes se séparent sur ce score qui aurait pu être plus sévère envers l'OM. Le métier des Olympiens a heureusement permis de faire la différence.
Mais l'OM revient sur la pelouse en marchant et se laisse surprendre quasiment dès le retour du vestiaire.
GF38 2-2 OM (48ème)
Les Phocéens pensaient avoir accompli le plus dur en prenant de l'avance avant la mi-temps, mais tout est à refaire. C'est ce coup de fouet qui leur manquait visiblement pour enfin se décider à entrer dans leur match.
Dès lors, les Marseillais montrent un visage plus convaincant et impriment leur pressing dans la moitié de terrain iséroise. Mais en dépit de leur fatigue, les Grenoblois résistent bien et forcent leur adversaire à jouer les prolongations.
Le club de la Canebière est moins atteint, physiquement, que le GF38, mais les jambes commencent tout de même à se faire lourdes, le jeu devient de plus en plus haché. Les Olympiens parviennent cependant à creuser à nouveau l'écart. Un but brouillon, un cafouillage, mais un but tout de même : on prend !
GF38 2-3 OM (98ème)
A ce stade, la logique voudrait que le score en reste là. L'OM, d'ailleurs, ne prend plus vraiment de risque, se contentant de faire circuler le ballon et ne tendant que des incursions individuelles dans le camp grenoblois.
Les Isérois, eux, sont physiquement cuits. Mais une relance hasardeuse, une passe mal ajustée... quand le physique ne tient plus, c'est le mental qui prend le relais. Les Grenoblois la voulaient peut-être davantage que les Olympiens, cette victoire : à bout de forces, ils parviennent tout de même à égaliser, à l'ultime seconde de la prolongation.
GF38 3-3 OM (120ème)
Les deux équipes terminent donc ce match sur les rotules et dos à dos. Avec un évident avantage psychologique pour les Grenoblois, qui ont de toutes façons gagné leur match en tenant en échec l'"ogre" marseillais. Mais il faut encore en passer par l'éprouvante épreuve des tirs au but, que votre servante a été incapable de regarder. Le résultat final (5-4 en faveur des Grenoblois, grâce à l'arrêt de Cattier sur le tir un peu trop prévisible de Thauvin)élimine l'OM.
Il ne reste plus, pour l'OM, qu'une seule compétition : le championnat. Les Phocéens n'auront donc aucune excuse pour ne pas aller chercher ce titre. Avec les dents, s'il le faut !
La rencontre
3-3
a.p. (5-4 tab)
Grenoble - Marseille
Dim 04/01 à 20H45/2015
Feuille de match
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