OM : En route vers le titre ! (08/04/2015)

Actualité

OM : En route vers le titre !

Le Mercredi 08 Avril 2015 par Bab Joo

Non, ce n'est pas fini. Répétons-le à haute et intelligible voix pour ceux qui auraient la comprenette un peu lente : NON, CE N'EST PAS FINI !
Depuis la déception de dimanche soir, fleurissent ici et là les commentaires désabusés de supporters qui n'y croient plus. A sept journées de la fin du championnat et alors que l'OM accuse désormais cinq points de retard sur le leader parisien, l'amertume, le désarroi, voire le désespoir semblent prendre le pas sur la rage de vaincre, l'appétit de victoire, l'envie de s'accrocher coûte que coûte à ce titre qui nous tend les bras.
Personnellement, à l'instar de mon ami René Malleville, tant que c'est mathématiquement possible, j'y croirai ! Votre servante, qui n'est pas une douce rêveuse, mais une machine à calculer, se propose de vous rappeler qu'Impossible n'est pas Marseillais !


Olympique de Marseille

Explications :

Il est vrai que l'OM n'est pas spécialement gâté par le calendrier en cette fin de saison, avec des déplacements à hauts risques à Bordeaux, Nantes et même Lille, ainsi que la réception de Monaco. A ce titre, le club phocéen part même avec un notoire désavantage par rapport à ses concurrents directs sur le podium, et face à ses poursuivants Monaco et Saint-Etienne.

Pour ne rien arranger, contrairement au PSG et dans une moindre mesure à Lyon, l'OM ne possède pas un effectif taillé pour le très haut niveau : outre une carence numérale au milieu du terrain, la plupart des cadres sont de bons, voire très bons joueurs de Ligue 1 et ils ont tous progressé sous les ordres d'El Loco, mais trop peu possèdent, à leur âge et avec l'expérience qui est la leur, une marge suffisante pour élever encore davantage leur niveau de jeu. Quant aux jeunes, recrues comme issus du centre de formation, ils manquent encore singulièrement d'expérience, ne sont pas encore tout-à-fait aguerris à la pression intense de ces dernières journées.
Ajoutons qu'au moins pour le prochain match, voire pour le déplacement en Val de Loire, le taulier Ayew manquera cruellement à ses coéquipiers, et qu'on n'est pas encore fixés sur le sort du meneur de jeu Dimitri Payet.

Il y a aussi, ce n'est pas à négliger, l'attitude pour le moins étrange du corps arbitral qui, s'il ne cherche pas sciemment à mettre des bâtons dans les roues de l'OM, se montre en tous cas singulièrement enclin à favoriser, ou en tous cas à ne pas se mettre à dos les grosses machines lyonnaise et surtout parisienne.

On peut enfin se demander si cinq points, ce n'est pas un pas un fossé trop large à combler, si peu avant la distribution des cadeaux.

Oui mais !

Ce n'est que cinq points. Il en reste vingt-et-un à prendre. Ce n'est mission impossible pour aucun des cinq ou six premiers au classement, mais peut-on sérieusement envisager que TOUS nos concurrents en fassent autant, alors même que nous allons de toutes façons rencontrer deux d'entre eux ?
Il suffirait que le PSG et Lyon n'en prennent chacun que 16, soit cinq victoire, un nul, une défaite, un scénario parfaitement plausible pour qu'un OM vainqueur des sept matches à venir finisse premier à la différence de buts : pas la plus belle manière de remporter l'Hexagoal, mais dans un haut de tableau aussi serré, c'est une hypothèse tout-à-fait envisageable.

D'autant que le calendrier parisien n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Leur fin de championnat n'est certes pas des plus compliquée, mais n'oublions pas que le club qatari joue toujours sur quatre tableaux et qu'il devra disputer pas moins de sept matches lors des vingt prochains jours, à supposer que le PSG n'aille pas plus loin en Ligue des Champions ; un tour de plus, et c'est encore deux matches supplémentaires dans les jambes de ses joueurs ; un p'tit tour et puis s'en va, c'est un coup de massue sur le moral d'un club taillé tout exprès pour cet unique objectif. Dans les deux cas, les Parisiens, dont d'ailleurs plusieurs joueurs majeurs sont à l'infirmerie, ne sortiront pas indemnes de la bataille.

Les Lyonnais, eux, sont certes plus gâtés que nous sur le plan du calendrier, mais leur effectif est exsangue. Entre blessés et suspendus, au moins pour les deux ou trois prochains matches, les Gones sont au final moins bien lotis que nous, qui récupérons le pilier de la défense centrale Nicolas Nkoulou et le guerrier Giannelli Imbula au milieu.

Puis nos jeunes sont peut-être peu expérimentés, mais pas forcément moins que les Lyonnais. Et les nôtres sont pour la plupart au moins très prometteurs ; le club recèle même plusieurs brillantissimes pépites, qui ont déjà fait leurs preuves sur de grands matches.
Ajoutons que l'absence d'André Ayew sur le terrain ne durera pas toujours, et que de toutes façons, le guerrier saura insuffler son mental à ses coéquipiers dans le vestiaire.

Puis les Olympiens, certes pas à la fête sur le plan de l'arbitrage, peuvent néanmoins et de surcroît compter sur leur douzième hOMme : toi, supporter, toi, le peuple marseillais, qui es capable de faire vibrer l'Europe et même le monde entier sur un simple match de championnat national, tu auras ton rôle à jouer lors des sept prochaînes journées ! Cet hexagoal qui nous revient de droit, il sera aussi à toi !

Last, but not least, ce n'est ni à Lyon, ni au PSG, ni à Monaco, ni à Sainté qu'il a choisi d'aller. La force et l'espoir de l'OM, la force et l'espoir de tout un peuple : Marcelo Bielsa est à l'OM !

Impossible n'est pas Marseillais, on vous dit !