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OM 1-1 Lyon
Une défaite à trois points, une victoire à zéro point ?
Le Lundi 21 Septembre 2015 par Bab Joo
Loin, très loin devant tous les autres "chocs" annoncés - l'OM est LE club qui possède le plus de rivaux : le FCGB, l'ASSE, le PSG, même l'OGCN - celui qui oppose deux fois l'an les deux olympiques est, de longue, celui qui propose le plus de spectacle. Le match aller de lédition 2015-2016 n'aura pas dérogé à la règle.
Dans une ambiance survoltée, les deux équipes se sont transcendées, même si le tableau d'affichage n'aura, au final, inscrit que deux petits buts. Mais au terme d'un match épique !
Zéro round d'observation. Rien. Nib. Que dalle. A la seconde où les deux équipes entrent sur le terrain, avant même que le coup d'envoi soit sifflé, on sait déjà que les deux olympiques sont là pour gagner. Les lions sont prêts à mordre, mais c'est oublier un peu vite que es sardines aussi sont carnivores. L'Olympique qui reçoit, le seul olympique donc - l'autre, le visiteur, n'est qu'une pâle copie, qu'on se le tienne pour dit une bonne fois pour toutes ! - prend d'entrée de jeu la partie à son compte.
Mais jouer l'attaque implique de laisser des ouvertures, dont les gones profitent éhontément.
Les gones ? Non. Côté lyonnais, un seul homme surnage dans ce Vieux-Port qui fut il n'y a encore pas si longtemps sa piscine : mathieu Valbuena, galvanisé par la bronca qui salue chacune de ses touches de balle. Au-dessus de la mêlée, Ptivélo, c'est indéniable Physiquement, tactiquement, techniquement, mentalement surtout. A croire que le chambrage lui donne des ailes, lui qui n'est jamais aussi bon qu'en EdF, alors que la moitié du public le conspue systématiquement. Côté lyonnais, ai-je dit ? Quelle erreur ! Côté foot, tout court ! Valbuena est un diable, coupant les trajectoires offensives de marseillais, capable de se créer mille occasions sur un seul contre, et surtout, rusé comme le vieux renard qu'il est devenu, du haut de ses 31 ans ! Mieux que personne, il sait provoquer la faute chez l'adversaire. C'est d'abord lui qui occasionne la biscotte de Rekik - une biscotte bien mûre, le rouge direct n'était pas loin - à la 20ème minute.
Il n'est cependant presque pour rien dans le peno qui suit. Presque, seulement, car c'est tout de même lui qui trouve l'ouverture qui va permettre un instant plus tard à Lacazette de faire un cinéma justement inspiré de l'expérience de valbuena. Malheureusement, la GLT ne permet pas aux arbitres de vérifier autre chose qu'un franchissement de ligne de but. Ruddy Buquet, ne disposant pas du ralenti, se laisse donc abuser et sanctionne la sortie de Mandanda. Celle-ci s'avère pourtant parfaitement régulière, il n'y a eu aucun contact, mais le mal est fait. L'attaquant lyonnais transforme et ouvre ainsi son compteur, lui qui n'avait plus marqué de longue et avait même loupé un péno décisif en C1 quelques jours auparavant.
OM 0-1 OL (26ème)
Mis en confiance, d'ailleurs, l'attaquant lyonnais est près de doubler la mise quelques instants plus tard mais sa frappe est repoussée par la transversale.
Pendant ce temps, les Marseillais sont à la peine. S'ils dominent statistiquement, ils se heurtent à des lyonnais bien regroupés. A leur manque d'efficacité, s'ajoute un Anthony Lopes des grands soirs et, aux arrière-postes, une fébrilité certaine, surtout depuis ce but accordé de façoon assez généreuse. N'ayons pas peur des mots : Nkoulou en particulier est totalement à la rue, obligeant les milieux et même le trio d'attaque à se replier.
Ce qui devait arriver arriva, et où l'on retrouve Valbuena, d'ailleurs, lequel a entre temps fait beaucoup de mal aux provençaux - on peut dire ce qu'on veut, il est décidément plus que très bon et sauf blessure, il ne serait pas envisageable qu'il ne soit pas sélectionné pour disputer l'Euro 2016 ! - Bref, Ptivélo est fauché dans sa course par Alessandrini. Roge direct. C'est moche, c'est terrible, mais c'est pas dégueulasse : la sanction est totalement méritée. L'OM finira donc à 10 ! (44ème)
Dans le temps additionnel, Barrada échappe miraculeusement à une sanction identique et même à une simple biscotte, pour une double faute sur le même Valbuena.
Ca devient vraiment n'importe quoi : la rancune distillée par les tribunes à l'encontre de Valbuena a fini par contaminer les joueurs de l'OM, qui en oublient leur football. La pause intervient à point nommé pour calmer les esprits.
Le retour sur la pelouse est plus serein, et l'on retrouve l'OM conquérant du début de la rencontre. Mais côté tribunes, certains oublient le jeu et deviennent de plus en plus agressifs. Des projectiles visent l'ancien marseillais, d'abord du virage nord, puis du bas de Ganay. Le speaker du stade s'époumone, mettant en garde contre les sanctions possibles. en vain. Dégun l'écoute. Lorsque Mathieu valbuena s'apprête à tirer un corner au bas du virage sud, il est littéralement bombardé par des cannettes en verre dont, d'ailleurs, on peut se demander comment elles sont entrées à l'intérieur du stade. C'en est trop pour Ruddy Buquet qui interrompt logiquement la partie.
Avec tout ce que cela implique de sanctions à venir pour l'Olympique de Marseille : huis-clos (et le manque à gagner en termes de billetterie qui va avec, sans compter la frustration des dizaines de milliers de supps punis alors qu'ils n'y sont pour rien), amende pécuniaire conséquente, sans oublier que si l'arbitre décide d'arrêter purement et simplement le match, comme il est d'autant plus en droit de le faire que la seconde période a déjà été entamée, cela se solderait pour l'OM par une défaite sur tapis vert : trois points perdus, trois points offerts à l'adversaire, et - 3 buts au goal-average.
On pense aussi à l'image de la ville de Marseille dans son ensemble, une fois de plus pointée du doigt...
Pourtant, alors que l'interruption se prolonge, l'immense majorité des supporters choisit de continuer à chanter. Non plus contre Lyon. Non plus contre Valbuena. Mais pour l'Olympique de Marseille.
Au bout de presque 25 minutes, le match reprend. Les Olympiens ne se sont pas laissés déconcentrer par cette malheureuse interruption. Au contraire, ils semblent même galvanisés après cette pause impromptue. Pendant vingt bonnes minutes, on en oublie même qu'ils sont réduits à dix, on ne voit qu'eux sur le terrain, poussés par un Lucas Silva qui est à l'OM ce que Valbuena est aux Lyonnaises, et un Lassana Diarra qui fait parler la poudre.
Pourtant, la réussite manque toujours à la finition, et il faut un corner pour que Karim Rekik, d'un formidable coup de boule - qui n'est pas sans rappeler un certain Basile Boli - parvienne enfin à égaliser !
OM 1-1 OL (68ème)
L'OM n'est même pas loin de doubler la mise quelques instants plus tard sur une double occasion amenée, puis conclue par Nkoudou, entré en jeu à la place de Cabella. Mais ça ne donne rien et les dix dernières minutes sont un calvaire pour les marseillais qui subissent, heureusement sans dommage, les derniers assauts d'un vieux lion pas le moins du monde émoussé.
Le score en restera là ; un point, un seul, de part et d'autre, qui ne satisfait personne mais qui, au vu de ce match haletant, est tout-à-fait équitable et justifié.
On retiendra de la fin de soirée la sortie médiatique - assez rare pour être soulignée - de Vincent Labrune évoquant ironiquement les innombrables buts inscrits par Lyon sur des pénos douteux.
Toujours aussi élégant et fair-play, Jean-Michel Aulas n'a rien trouvé de mieux à répondre à Vincent Labrune que par une bordée d'injures. "Guignol" : en bon lyonnais, c'est ainsi qu'il a traité le Président de l'Olympique de Marseille. Oubliant que dans le spectacle de marionnettes du même nom, Guignol est le héros !
Dans une ambiance survoltée, les deux équipes se sont transcendées, même si le tableau d'affichage n'aura, au final, inscrit que deux petits buts. Mais au terme d'un match épique !
Zéro round d'observation. Rien. Nib. Que dalle. A la seconde où les deux équipes entrent sur le terrain, avant même que le coup d'envoi soit sifflé, on sait déjà que les deux olympiques sont là pour gagner. Les lions sont prêts à mordre, mais c'est oublier un peu vite que es sardines aussi sont carnivores. L'Olympique qui reçoit, le seul olympique donc - l'autre, le visiteur, n'est qu'une pâle copie, qu'on se le tienne pour dit une bonne fois pour toutes ! - prend d'entrée de jeu la partie à son compte.
Mais jouer l'attaque implique de laisser des ouvertures, dont les gones profitent éhontément.
Les gones ? Non. Côté lyonnais, un seul homme surnage dans ce Vieux-Port qui fut il n'y a encore pas si longtemps sa piscine : mathieu Valbuena, galvanisé par la bronca qui salue chacune de ses touches de balle. Au-dessus de la mêlée, Ptivélo, c'est indéniable Physiquement, tactiquement, techniquement, mentalement surtout. A croire que le chambrage lui donne des ailes, lui qui n'est jamais aussi bon qu'en EdF, alors que la moitié du public le conspue systématiquement. Côté lyonnais, ai-je dit ? Quelle erreur ! Côté foot, tout court ! Valbuena est un diable, coupant les trajectoires offensives de marseillais, capable de se créer mille occasions sur un seul contre, et surtout, rusé comme le vieux renard qu'il est devenu, du haut de ses 31 ans ! Mieux que personne, il sait provoquer la faute chez l'adversaire. C'est d'abord lui qui occasionne la biscotte de Rekik - une biscotte bien mûre, le rouge direct n'était pas loin - à la 20ème minute.
Il n'est cependant presque pour rien dans le peno qui suit. Presque, seulement, car c'est tout de même lui qui trouve l'ouverture qui va permettre un instant plus tard à Lacazette de faire un cinéma justement inspiré de l'expérience de valbuena. Malheureusement, la GLT ne permet pas aux arbitres de vérifier autre chose qu'un franchissement de ligne de but. Ruddy Buquet, ne disposant pas du ralenti, se laisse donc abuser et sanctionne la sortie de Mandanda. Celle-ci s'avère pourtant parfaitement régulière, il n'y a eu aucun contact, mais le mal est fait. L'attaquant lyonnais transforme et ouvre ainsi son compteur, lui qui n'avait plus marqué de longue et avait même loupé un péno décisif en C1 quelques jours auparavant.
OM 0-1 OL (26ème)
Mis en confiance, d'ailleurs, l'attaquant lyonnais est près de doubler la mise quelques instants plus tard mais sa frappe est repoussée par la transversale.
Pendant ce temps, les Marseillais sont à la peine. S'ils dominent statistiquement, ils se heurtent à des lyonnais bien regroupés. A leur manque d'efficacité, s'ajoute un Anthony Lopes des grands soirs et, aux arrière-postes, une fébrilité certaine, surtout depuis ce but accordé de façoon assez généreuse. N'ayons pas peur des mots : Nkoulou en particulier est totalement à la rue, obligeant les milieux et même le trio d'attaque à se replier.
Ce qui devait arriver arriva, et où l'on retrouve Valbuena, d'ailleurs, lequel a entre temps fait beaucoup de mal aux provençaux - on peut dire ce qu'on veut, il est décidément plus que très bon et sauf blessure, il ne serait pas envisageable qu'il ne soit pas sélectionné pour disputer l'Euro 2016 ! - Bref, Ptivélo est fauché dans sa course par Alessandrini. Roge direct. C'est moche, c'est terrible, mais c'est pas dégueulasse : la sanction est totalement méritée. L'OM finira donc à 10 ! (44ème)
Dans le temps additionnel, Barrada échappe miraculeusement à une sanction identique et même à une simple biscotte, pour une double faute sur le même Valbuena.
Ca devient vraiment n'importe quoi : la rancune distillée par les tribunes à l'encontre de Valbuena a fini par contaminer les joueurs de l'OM, qui en oublient leur football. La pause intervient à point nommé pour calmer les esprits.
Le retour sur la pelouse est plus serein, et l'on retrouve l'OM conquérant du début de la rencontre. Mais côté tribunes, certains oublient le jeu et deviennent de plus en plus agressifs. Des projectiles visent l'ancien marseillais, d'abord du virage nord, puis du bas de Ganay. Le speaker du stade s'époumone, mettant en garde contre les sanctions possibles. en vain. Dégun l'écoute. Lorsque Mathieu valbuena s'apprête à tirer un corner au bas du virage sud, il est littéralement bombardé par des cannettes en verre dont, d'ailleurs, on peut se demander comment elles sont entrées à l'intérieur du stade. C'en est trop pour Ruddy Buquet qui interrompt logiquement la partie.
Avec tout ce que cela implique de sanctions à venir pour l'Olympique de Marseille : huis-clos (et le manque à gagner en termes de billetterie qui va avec, sans compter la frustration des dizaines de milliers de supps punis alors qu'ils n'y sont pour rien), amende pécuniaire conséquente, sans oublier que si l'arbitre décide d'arrêter purement et simplement le match, comme il est d'autant plus en droit de le faire que la seconde période a déjà été entamée, cela se solderait pour l'OM par une défaite sur tapis vert : trois points perdus, trois points offerts à l'adversaire, et - 3 buts au goal-average.
On pense aussi à l'image de la ville de Marseille dans son ensemble, une fois de plus pointée du doigt...
Pourtant, alors que l'interruption se prolonge, l'immense majorité des supporters choisit de continuer à chanter. Non plus contre Lyon. Non plus contre Valbuena. Mais pour l'Olympique de Marseille.
Au bout de presque 25 minutes, le match reprend. Les Olympiens ne se sont pas laissés déconcentrer par cette malheureuse interruption. Au contraire, ils semblent même galvanisés après cette pause impromptue. Pendant vingt bonnes minutes, on en oublie même qu'ils sont réduits à dix, on ne voit qu'eux sur le terrain, poussés par un Lucas Silva qui est à l'OM ce que Valbuena est aux Lyonnaises, et un Lassana Diarra qui fait parler la poudre.
Pourtant, la réussite manque toujours à la finition, et il faut un corner pour que Karim Rekik, d'un formidable coup de boule - qui n'est pas sans rappeler un certain Basile Boli - parvienne enfin à égaliser !
OM 1-1 OL (68ème)
L'OM n'est même pas loin de doubler la mise quelques instants plus tard sur une double occasion amenée, puis conclue par Nkoudou, entré en jeu à la place de Cabella. Mais ça ne donne rien et les dix dernières minutes sont un calvaire pour les marseillais qui subissent, heureusement sans dommage, les derniers assauts d'un vieux lion pas le moins du monde émoussé.
Le score en restera là ; un point, un seul, de part et d'autre, qui ne satisfait personne mais qui, au vu de ce match haletant, est tout-à-fait équitable et justifié.
On retiendra de la fin de soirée la sortie médiatique - assez rare pour être soulignée - de Vincent Labrune évoquant ironiquement les innombrables buts inscrits par Lyon sur des pénos douteux.
Toujours aussi élégant et fair-play, Jean-Michel Aulas n'a rien trouvé de mieux à répondre à Vincent Labrune que par une bordée d'injures. "Guignol" : en bon lyonnais, c'est ainsi qu'il a traité le Président de l'Olympique de Marseille. Oubliant que dans le spectacle de marionnettes du même nom, Guignol est le héros !
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