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OM 2-4 Paris
#OMPSG (2-4) : Merci quand même Saturne...
Le Samedi 21 Mai 2016 par Xenel12
Alors oui, au fond de nous, on savait tous que les Marseillais avaient une chance infime de l'emporter : avec un PSG en méforme, un Cabella qui fait des passes, un Fletcher qui réussi un contrôle, et un alignement de planète en Saturne, oui, il y avait une chance. C'était pourtant confiant que nous abordions cette journée, avec le parfum particulier des finales, là où on se dit "sur un match, peut être que...".
Tout ce qu'on peut dire, c'est que le spectacle a eu lieu, celle de la fête du football. Un spectacle que les Marseillais ont avant tout donné dans les tribunes que les Marseillais. Quel plaisir de voir nos supporteurs venir à Paris pour enc.... Enfin vous savez quoi. Mais en tout cas, il y a une constance : quand nous sommes à Paris, c'est pour faire honneur à nos couleurs bleus et blanches. Et le bleu et le blanc, c'est la couleur que j'ai le plus vu pendant toute la soirée, les chants marseillais, ce sont les seuls que j'ai entendu... comme contre Lens il y a un an, lorsque les Marseillais sont dans un stade à Paris, il se transforme en Vélodrome bis.
La première mi-temps a été à l'image de nos supporteurs : généreuse. Nos biquettes alignées dans un 4-4-2 des familles ont imposé d'entrée un énorme pressing au QSG. Après un premier tir qui a fait frémir le stade de Barrada, à quelques centimètres de la lunette de Sirigu (1'), v'la que le match commence très mal avec un but de Matuidi sur un centre d'Aurier venu de la gauche... sur sa première occaz, Paris fait mouche. Un collègue me disait avant le match : « tout dépend si l'OM tient bon, et que le PSG ne marque pas vite ». Il avait presque raison.
Car la suite, c'est un OM toujours aussi généreux, qui bouge un PSG a son image : très fort, mais sans âme. Et contre toute attente, c'est sur un tir de Thauvin, notre serial buteur en Coupe de France, a priori anodin, légèrement contré, que l'OM revient à la marque, plus vite que prévu. Puis s'essouffle avec un PSG qui empile les occasions, et la possession de balle, mais sans réussite particulière. Et avec un peu de chance du côté de l'OM, Thauvin déviant de la main un tir à bout portant de Ibrahimovic... sans que l'arbitre ne bronche.
Et puis, Saturne a bougé...
A la mi-temps, plus que jamais, on se dit que Saturne est peut être en notre faveur.
Mais il faut croire que lors de cette finale de Coupe de France, les premières minutes nous auront été fatales. A peine avait-elle recommencé que Nkoulou commettait la faute sur Matuidi dans la surface. 2-1. A partir de ce moment là, les Marseillais ont payé leur pressing intensif de la première mi-temps, et se sont écroulés. Dix minutes plus tard, Cavani triplait la mise (5e, 1-3). L'OM moribond, fatigué, n'a jamais confirmé sa première belle mi-temps, et le QSG procédait en contre. C'est d'ailleurs sur un contre de Zlatan Ibrahimovic se chargeait de mettre une fin définitive à nos espoirs (82e), réveillant paradoxalement l'OM... qui tentait avec beaucoup de maladresse, illustré par un centre au huitième poteau de Dja djédjé, et un contrôle du tibia de Mendy de l'autre côté. Ce même Mendy qui va permettre à l'OM de réduire le score par un tir à ras de terre repoussé par Sirigu dans les pieds de Batshuayi qui réduit le score (2-4).
Alors voilà. C'est comme ça qu'on se quitte. Avec des planètes pas du tout alignées... On se quitte avec un match qui ressemble un peu à notre saison : on a cru que, mais en fait, non. Cette équipe avait du talent, c'est indéniable, mais elle ne pouvait pas faire mieux que de la figuration face à l'ogre parisien. Et surtout, elle manquait de constance, elle manquait d'un collectif fort et surtout, elle manquait de mental pour se transcender.
Une grande tristesse et pensée pour Steve, dont c'était très probablement le dernier match, et qui s'en va avec une besace pleine... Merci pour tout ce que tu nous a donné. Merci à Michy Batshuayi, qui a encore scoré, et qui va constituer notre seule grosse plus value durant l'été. Merci enfin aux supporteurs marseillais (sauf les quelques écervelés qui ont jeté des bombes agricoles sur les stadiers et foutu le feu dans les tribunes à la fin, vous vous êtes de conos) qui m'ont fait vibrer, qui ont chanté, jusqu'au bout, malgré la défaite, et qui me donnent foi en un bel avenir pour ce club... à condition de faire les bons choix durant l'été... et d'attendre que Saturne.
Tout ce qu'on peut dire, c'est que le spectacle a eu lieu, celle de la fête du football. Un spectacle que les Marseillais ont avant tout donné dans les tribunes que les Marseillais. Quel plaisir de voir nos supporteurs venir à Paris pour enc.... Enfin vous savez quoi. Mais en tout cas, il y a une constance : quand nous sommes à Paris, c'est pour faire honneur à nos couleurs bleus et blanches. Et le bleu et le blanc, c'est la couleur que j'ai le plus vu pendant toute la soirée, les chants marseillais, ce sont les seuls que j'ai entendu... comme contre Lens il y a un an, lorsque les Marseillais sont dans un stade à Paris, il se transforme en Vélodrome bis.
La première mi-temps a été à l'image de nos supporteurs : généreuse. Nos biquettes alignées dans un 4-4-2 des familles ont imposé d'entrée un énorme pressing au QSG. Après un premier tir qui a fait frémir le stade de Barrada, à quelques centimètres de la lunette de Sirigu (1'), v'la que le match commence très mal avec un but de Matuidi sur un centre d'Aurier venu de la gauche... sur sa première occaz, Paris fait mouche. Un collègue me disait avant le match : « tout dépend si l'OM tient bon, et que le PSG ne marque pas vite ». Il avait presque raison.
Car la suite, c'est un OM toujours aussi généreux, qui bouge un PSG a son image : très fort, mais sans âme. Et contre toute attente, c'est sur un tir de Thauvin, notre serial buteur en Coupe de France, a priori anodin, légèrement contré, que l'OM revient à la marque, plus vite que prévu. Puis s'essouffle avec un PSG qui empile les occasions, et la possession de balle, mais sans réussite particulière. Et avec un peu de chance du côté de l'OM, Thauvin déviant de la main un tir à bout portant de Ibrahimovic... sans que l'arbitre ne bronche.
Et puis, Saturne a bougé...
A la mi-temps, plus que jamais, on se dit que Saturne est peut être en notre faveur.
Mais il faut croire que lors de cette finale de Coupe de France, les premières minutes nous auront été fatales. A peine avait-elle recommencé que Nkoulou commettait la faute sur Matuidi dans la surface. 2-1. A partir de ce moment là, les Marseillais ont payé leur pressing intensif de la première mi-temps, et se sont écroulés. Dix minutes plus tard, Cavani triplait la mise (5e, 1-3). L'OM moribond, fatigué, n'a jamais confirmé sa première belle mi-temps, et le QSG procédait en contre. C'est d'ailleurs sur un contre de Zlatan Ibrahimovic se chargeait de mettre une fin définitive à nos espoirs (82e), réveillant paradoxalement l'OM... qui tentait avec beaucoup de maladresse, illustré par un centre au huitième poteau de Dja djédjé, et un contrôle du tibia de Mendy de l'autre côté. Ce même Mendy qui va permettre à l'OM de réduire le score par un tir à ras de terre repoussé par Sirigu dans les pieds de Batshuayi qui réduit le score (2-4).
Alors voilà. C'est comme ça qu'on se quitte. Avec des planètes pas du tout alignées... On se quitte avec un match qui ressemble un peu à notre saison : on a cru que, mais en fait, non. Cette équipe avait du talent, c'est indéniable, mais elle ne pouvait pas faire mieux que de la figuration face à l'ogre parisien. Et surtout, elle manquait de constance, elle manquait d'un collectif fort et surtout, elle manquait de mental pour se transcender.
Une grande tristesse et pensée pour Steve, dont c'était très probablement le dernier match, et qui s'en va avec une besace pleine... Merci pour tout ce que tu nous a donné. Merci à Michy Batshuayi, qui a encore scoré, et qui va constituer notre seule grosse plus value durant l'été. Merci enfin aux supporteurs marseillais (sauf les quelques écervelés qui ont jeté des bombes agricoles sur les stadiers et foutu le feu dans les tribunes à la fin, vous vous êtes de conos) qui m'ont fait vibrer, qui ont chanté, jusqu'au bout, malgré la défaite, et qui me donnent foi en un bel avenir pour ce club... à condition de faire les bons choix durant l'été... et d'attendre que Saturne.
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