Actualité
#Rétro : Cantona, déjà culte !
Le Vendredi 07 Octobre 2016 par Samuel Massilia
Enfant du quartier des Caillols à Marseille où il est né en 1966, Eric Cantona a été formé à Auxerre où il est arrivé à l'âge de 15 ans. Il quitte la Bourgogne en 1988 avec un prêt de quelques mois à Martigues en 1985-1986 pour ensuite rejoindre l'Olympique de Marseille où il a été recruté par Bernard Tapie.
Il est déjà international puisqu'il a honoré sa première sélection le 12 août 1987 à l'occasion de la victoire de l'équipe de France à Berlin contre la République Fédérale d'Allemagne (1-2). Il va porter le maillot de l'OM lors de la saison 1988-1989 qui sera ponctuée par un titre de champion de France pour les Olympiens. Mais Éric Cantona ne participera pas à la fête car en janvier 1989, il jette son maillot à terre pour signifier son mécontentement à son entraîneur Gérard Gili qui l'a sorti au cours d'un match amical contre le Torpedo Moscou. Il est alors sanctionné par son club et prêté le mois suivant aux Girondins de Bordeaux.
Il fait ensuite l'objet d'un nouveau prêt à Montpellier où Aimé Jacquet était remplacé en cours de saison par Michel Mézy et où il remportera la Coupe de France avant de revenir à Marseille pour l'exercice 1990-1991. Après un bon début de championnat où il marque plusieurs buts aux côtés de Jean-Pierre Papin, il est victime d'une grave blessure au genou contre Brest et est éloigné des terrains durant plusieurs mois. À son retour, il ne rentre pas dans les plans de Raymond Goethals qui a succédé à Beckenbauer. L'entraîneur belge ne l'aligne d'ailleurs pas en finale de Coupe de France contre Monaco, ni en finale de la Coupe d'Europe face à l'Étoile Rouge de Belgrade.
L'OM est champion de France, mais il n'a guère été déterminant encore une fois. Il s'engage ensuite à Nîmes où Michel Mézy est devenu président. Mais en décembre 1991, il annonce qu'il met un terme à sa carrière après avoir écopé de deux mois de suspension pour avoir traité « d'idiots » les membres de la commission de discipline qui statuaient sur son cas alors qu'il avait jeté un ballon sur un arbitre et rejoint directement les vestiaires lors d'un match contre Saint-Étienne.
C'est en Angleterre qu'il va rebondir, tout d'abord en 1992 à Leeds où il devient champion d'Angleterre, puis dès l'année suivante à Manchester United entraîné par Alex Ferguson, où il deviendra le King, adulé par les supporters d'Old Trafford, figure emblématique d'un club qui dominera le foot anglais jusqu'en 1997. Ce qui ne l'empêche pas d'être sanctionné pendant huit mois pour avoir donné un coup de pied sur un supporter de Crystal Palace qui l'avait insulté. Un épisode de plus pour un surdoué au tempérament de feu qui a entretenu, dans le même temps, des rapports difficiles avec l'équipe de France même s'il compte tout de même 45 sélections entre 1987 et 1995.
Éric Cantona n'a certes pas connu ses années les plus marquantes sous le maillot de l'OM. Mais à la fin de l'année dernière, il avouait qu'il a toujours adoré le club phocéen : « J'ai toujours été supporter de l'OM. Parfois, pour des raisons X ou Y, je ne supportais pas d'avoir des sentiments pour ce club. Mais quand tu es attaché à une ville, même s'il y a des trucs qui te dérangent, ce sont tes racines. Marseille, c'est l'amour de ma vie. Et j'aime l'OM parce que c'est Marseille. » Mais pas au point d'en devenir un jour l'entraîneur comme il l'avait confié il y a trois ans : « L'OM ? Non, le championnat de France ne m'intéresse pas. Si un jour je reviens, ce sera pour un club comme Manchester United ».
Au final, ses deux passages à Marseille n'ont pas été les plus marquants de sa riche carrière qui l'a vu ensuite devenir l'idole d'Old Trafford avec Manchester United.
Il est déjà international puisqu'il a honoré sa première sélection le 12 août 1987 à l'occasion de la victoire de l'équipe de France à Berlin contre la République Fédérale d'Allemagne (1-2). Il va porter le maillot de l'OM lors de la saison 1988-1989 qui sera ponctuée par un titre de champion de France pour les Olympiens. Mais Éric Cantona ne participera pas à la fête car en janvier 1989, il jette son maillot à terre pour signifier son mécontentement à son entraîneur Gérard Gili qui l'a sorti au cours d'un match amical contre le Torpedo Moscou. Il est alors sanctionné par son club et prêté le mois suivant aux Girondins de Bordeaux.
Il fait ensuite l'objet d'un nouveau prêt à Montpellier où Aimé Jacquet était remplacé en cours de saison par Michel Mézy et où il remportera la Coupe de France avant de revenir à Marseille pour l'exercice 1990-1991. Après un bon début de championnat où il marque plusieurs buts aux côtés de Jean-Pierre Papin, il est victime d'une grave blessure au genou contre Brest et est éloigné des terrains durant plusieurs mois. À son retour, il ne rentre pas dans les plans de Raymond Goethals qui a succédé à Beckenbauer. L'entraîneur belge ne l'aligne d'ailleurs pas en finale de Coupe de France contre Monaco, ni en finale de la Coupe d'Europe face à l'Étoile Rouge de Belgrade.
L'OM est champion de France, mais il n'a guère été déterminant encore une fois. Il s'engage ensuite à Nîmes où Michel Mézy est devenu président. Mais en décembre 1991, il annonce qu'il met un terme à sa carrière après avoir écopé de deux mois de suspension pour avoir traité « d'idiots » les membres de la commission de discipline qui statuaient sur son cas alors qu'il avait jeté un ballon sur un arbitre et rejoint directement les vestiaires lors d'un match contre Saint-Étienne.
C'est en Angleterre qu'il va rebondir, tout d'abord en 1992 à Leeds où il devient champion d'Angleterre, puis dès l'année suivante à Manchester United entraîné par Alex Ferguson, où il deviendra le King, adulé par les supporters d'Old Trafford, figure emblématique d'un club qui dominera le foot anglais jusqu'en 1997. Ce qui ne l'empêche pas d'être sanctionné pendant huit mois pour avoir donné un coup de pied sur un supporter de Crystal Palace qui l'avait insulté. Un épisode de plus pour un surdoué au tempérament de feu qui a entretenu, dans le même temps, des rapports difficiles avec l'équipe de France même s'il compte tout de même 45 sélections entre 1987 et 1995.
Éric Cantona n'a certes pas connu ses années les plus marquantes sous le maillot de l'OM. Mais à la fin de l'année dernière, il avouait qu'il a toujours adoré le club phocéen : « J'ai toujours été supporter de l'OM. Parfois, pour des raisons X ou Y, je ne supportais pas d'avoir des sentiments pour ce club. Mais quand tu es attaché à une ville, même s'il y a des trucs qui te dérangent, ce sont tes racines. Marseille, c'est l'amour de ma vie. Et j'aime l'OM parce que c'est Marseille. » Mais pas au point d'en devenir un jour l'entraîneur comme il l'avait confié il y a trois ans : « L'OM ? Non, le championnat de France ne m'intéresse pas. Si un jour je reviens, ce sera pour un club comme Manchester United ».
Au final, ses deux passages à Marseille n'ont pas été les plus marquants de sa riche carrière qui l'a vu ensuite devenir l'idole d'Old Trafford avec Manchester United.
Actualité
- 19/11#Actu
- Robinio Vaz : le jeune talent marseillais confronté à une sanction
- 19/11#Actu
- Mehdi Benatia en route pour un rôle clé à l’OM
- 19/11#Actu
- Rabiot, indiscutable bleu !
- 08/11#Actu
- OM - AJ Auxerre : Les 22 Olympiens
- 03/11#Actu
- FC Nantes - OM : La compo Marseillaise
- 27/10#Actu
- OM - PSG : La compo Marseillaise
- 27/10#Actu
- OM - PSG : Les 23 Olympiens
- 24/10#Actu
- Les stars du football français : de Michel Platini à Kylian Mbappé