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Garcia : "Il y a beaucoup à construire, et ça m'a plu"
Le Samedi 22 Octobre 2016 par pyrOMan
Dans une longue interview accordée au quotidien L'Equipe du jour, Rudi Garcia le nouveau coach de l'OM est revenu sur les premiers contacts qu'il a eu avec les futurs repreneurs de l'OM. Impatient de croquer dans le projet proposé par le duo McCourt-Eyraud, ce dernier s'est montré ambitieux. OhaiMe-Passion a sélectionné pour vous le meilleur de ses déclarations.
Les contacts entre l'équipe de McCourt présidée par Jacques Henri Eyraud et l'ex-coach de la Roma remontent déjà à plusieurs mois et plus exactement au 26 août dernier, avant même l'annonce de négociations exclusives entre l'équipe de MLD et celle de FMC. Rudi Garcia est revenu sur ces premiers contacts. « Ce sont les seuls repreneurs potentiels qui m'ont appelé. J'étais curieux. Jacques Henri m'a expliqué que Frank McCourt n'était pas accompagné par un fonds de pension ». Celui qui a amené le LOSC vers un doublé Coupe/championnat en 2011 semble emballé la personnalité de son président. « J'ai bien aimé le discours franc, honnête, posé de Jacques-Henri. C'est quelqu'un qui me surprend de jours en jours positivement. Le feeling avec les personnes compte. Avec lui ça s'est très bien passé. Je l'ai trouvé clair. » Le manque de connaissances dans le domaine du football du propriétaire du club et de son président ne semblent pas faire peur au cinquantenaire. Garcia met davantage en avant l'intelligence des deux hOMmes. « Ce que je trouve intéressant chez Frank et Jacques-Henri, c'est que ce sont deux personnalités qui ont l'humilité de dire qu'ils ne sont pas du milieu. (...) Le foot restant particulier, ils ont décidé, en toute intelligence de s'entourer des gens qui ont vraiment de l'expérience dans ce domaine-là. » Il ajoute, « ils veulent les meilleurs. Alors je ne suis pas en train de dire que je suis le meilleur. Mais je sais qu'ils veulent les meilleurs dans le marketing, les autres secteurs, un peu partout. » Vainqueur du PSG lors de son premier match en tant que coach dans l'élite - en 2001 avec l'ASSE – il souligne aussi le geste fort de Frank McCourt - à l'encontre tout à la fois des salariés du club, du staff, des joueurs et des supporters ; son déménagement dans la cité Phocéenne. Etape que n'avait jamais franchi MLD. Garcia met en avant la proximité qui va s'en dégager : « Frank va suivre, il va être là. Je lui ai dit que ce serait important que les joueurs le voient. C'est lui l'actionnaire, celui qui paie. Et ça permet de parler, d'échanger, de se dire directement pourquoi ça va bien ou moins bien, sans personnes interposées. »
Ce n'est une inconnue pour personne, Rudi Garcia a une âme de bâtisseur. Autant dire qu'à l'OM, il y a de quoi faire. Pour autant, un tel chantier ne semble pas faire peur à l'ancien joueur de Martigues. « Je suis content d'être là. C'est un beau challenge, une nouvelle aventure, avec une direction différente. On ne part pas de zéro, car on est à l'OM, mais il y a beaucoup à construire, et ça m'a plu. Dans tous les autres clubs, je serais arrivé comme le remplaçant de celui qui a eu les mauvais résultats. Là, ce n'est pas le cas. Le timing est un peu bizarre, mais c'est comme ça. J'ai l'impression que Lille va être confronté au même sujet (avec le rachat à venir par Gérard Lopez NDLR). » Revenant sur le timing, Garcia a fait une confidence alors qu'il a amené dans ses bagages ses deux éternels adjoints, Claude Fichaux et Frédéric Bompard (pour ne pas les citer), « à l'intersaison, j'aurais peut être amené plus de monde ». Oui, mais voilà puisque tout est affaire de timing dans le foot business, les repreneurs ne pouvaient pas attendre la trêve. Il leur fallait frapper fort, d'entrée de jeu. Franc, Rudi Garcia admet d'ailleurs qu'il n'était pas obnubilé par la seule proposition faite par des hommes qui n'étaient pas encore à la tête du club. « Aujourd'hui, je ne serais pas à l'OM si la Roma avait accepté un deal financier sur d'autres propositions que j'ai eues avant ». L'AS Rome dont les dirigeants « auraient pu être plus classes » a, en effet, mis beaucoup de temps à le libérer de son contrat.
Pour revenir sur le domaine du sportif puisque, on ne va pas se le cacher, c'est surtout là qu'on l'attend, Garcia a confirmé ses entrevues de la semaine passée avec Campos, Zubizarreta et Monchi. « Pourquoi je les aient rencontré ? Même si je ne suis pas entraîneur de l'OM, même si les dirigeants du club ne m'avaient pas encore choisi, dans leur processus, ils souhaitaient ce type d'entrevue. Ils veulent qu'on travaille tous main dans la main, qu'il y ait une belle harmonie. Cela s'est très bien passé avec tous les directeurs sportifs rencontrés. La décision revient à Jacques-Henri et Frank, ils sont intelligents, ils voulaient mon avis. Au moment où j'ai rencontré les gens, cela s'est très bien passé. » Au sujet du staff, il se pourrait bien que Stéphane Cassard reste au poste d'entraîneur des gardiens, « j'ai déjà vu de la qualité dans le staff technique et médical. Il faut les pratiquer. Par exemple sur Stéphane Cassard, je n'ai jamais entendu parler en mal de lui. Je pense que c'est un mec bien, je vais le vérifier moi-même. S'il y a assez de qualité, je ne ferai venir personne. » Garcia enfin a donné ses premières impressions concernant le niveau de l'équipe actuelle. L'entraîneur positive, « je vois un potentiel offensif reconnu. Si on ne perd personne devant, on peut faire mal. C'est aussi une formation qui a besoin de quelques clés pour être plus solide ». Quels sont selon lui les cadres de l'équipe ? « Bafé sur le terrain est un compétiteur fou. Il emmène tout le monde derrière lui. (...) Lassana discute beaucoup sur le terrain, c'est vachement précieux pour les jeunes autour ». Enfin, ce dernier a rappelé à Yohann Pelé, trentenaire, l'opportunité qui était la sienne alors qu'il le connaît bien pour l'avoir coaché au Mans lors de la saison 007/2008. « Il a une belle opportunité. Il doit croquer dedans à pleine dents, rattraper le temps perdu. Je lui ai dit ».
Enfin, quelles sont les ambitions sportives du club pour cette « année de transition » ?« On va aller chercher une transition « plus » plutôt qu'une transition « moins ». La saison est loin d'être terminée. On a peut être les moyens de revenir en première partie de tableau, et l'objectif fantastique de cette année serait d'accrocher la Ligue Europa. Les Coupes vont être aussi importantes. Mais cette saison doit aussi servir à préparer la suivante ». Laissons les mots de la fin à Bafétimbi Gomis, « pour avoir déjà discuté avec Rudi Garcia une fois à Lille, je sais qu'avec lui on devra travailler et ne pas compter nos heures ». Les supporters ne peuvent que s'en féliciter.
Les contacts entre l'équipe de McCourt présidée par Jacques Henri Eyraud et l'ex-coach de la Roma remontent déjà à plusieurs mois et plus exactement au 26 août dernier, avant même l'annonce de négociations exclusives entre l'équipe de MLD et celle de FMC. Rudi Garcia est revenu sur ces premiers contacts. « Ce sont les seuls repreneurs potentiels qui m'ont appelé. J'étais curieux. Jacques Henri m'a expliqué que Frank McCourt n'était pas accompagné par un fonds de pension ». Celui qui a amené le LOSC vers un doublé Coupe/championnat en 2011 semble emballé la personnalité de son président. « J'ai bien aimé le discours franc, honnête, posé de Jacques-Henri. C'est quelqu'un qui me surprend de jours en jours positivement. Le feeling avec les personnes compte. Avec lui ça s'est très bien passé. Je l'ai trouvé clair. » Le manque de connaissances dans le domaine du football du propriétaire du club et de son président ne semblent pas faire peur au cinquantenaire. Garcia met davantage en avant l'intelligence des deux hOMmes. « Ce que je trouve intéressant chez Frank et Jacques-Henri, c'est que ce sont deux personnalités qui ont l'humilité de dire qu'ils ne sont pas du milieu. (...) Le foot restant particulier, ils ont décidé, en toute intelligence de s'entourer des gens qui ont vraiment de l'expérience dans ce domaine-là. » Il ajoute, « ils veulent les meilleurs. Alors je ne suis pas en train de dire que je suis le meilleur. Mais je sais qu'ils veulent les meilleurs dans le marketing, les autres secteurs, un peu partout. » Vainqueur du PSG lors de son premier match en tant que coach dans l'élite - en 2001 avec l'ASSE – il souligne aussi le geste fort de Frank McCourt - à l'encontre tout à la fois des salariés du club, du staff, des joueurs et des supporters ; son déménagement dans la cité Phocéenne. Etape que n'avait jamais franchi MLD. Garcia met en avant la proximité qui va s'en dégager : « Frank va suivre, il va être là. Je lui ai dit que ce serait important que les joueurs le voient. C'est lui l'actionnaire, celui qui paie. Et ça permet de parler, d'échanger, de se dire directement pourquoi ça va bien ou moins bien, sans personnes interposées. »
Ce n'est une inconnue pour personne, Rudi Garcia a une âme de bâtisseur. Autant dire qu'à l'OM, il y a de quoi faire. Pour autant, un tel chantier ne semble pas faire peur à l'ancien joueur de Martigues. « Je suis content d'être là. C'est un beau challenge, une nouvelle aventure, avec une direction différente. On ne part pas de zéro, car on est à l'OM, mais il y a beaucoup à construire, et ça m'a plu. Dans tous les autres clubs, je serais arrivé comme le remplaçant de celui qui a eu les mauvais résultats. Là, ce n'est pas le cas. Le timing est un peu bizarre, mais c'est comme ça. J'ai l'impression que Lille va être confronté au même sujet (avec le rachat à venir par Gérard Lopez NDLR). » Revenant sur le timing, Garcia a fait une confidence alors qu'il a amené dans ses bagages ses deux éternels adjoints, Claude Fichaux et Frédéric Bompard (pour ne pas les citer), « à l'intersaison, j'aurais peut être amené plus de monde ». Oui, mais voilà puisque tout est affaire de timing dans le foot business, les repreneurs ne pouvaient pas attendre la trêve. Il leur fallait frapper fort, d'entrée de jeu. Franc, Rudi Garcia admet d'ailleurs qu'il n'était pas obnubilé par la seule proposition faite par des hommes qui n'étaient pas encore à la tête du club. « Aujourd'hui, je ne serais pas à l'OM si la Roma avait accepté un deal financier sur d'autres propositions que j'ai eues avant ». L'AS Rome dont les dirigeants « auraient pu être plus classes » a, en effet, mis beaucoup de temps à le libérer de son contrat.
Pour revenir sur le domaine du sportif puisque, on ne va pas se le cacher, c'est surtout là qu'on l'attend, Garcia a confirmé ses entrevues de la semaine passée avec Campos, Zubizarreta et Monchi. « Pourquoi je les aient rencontré ? Même si je ne suis pas entraîneur de l'OM, même si les dirigeants du club ne m'avaient pas encore choisi, dans leur processus, ils souhaitaient ce type d'entrevue. Ils veulent qu'on travaille tous main dans la main, qu'il y ait une belle harmonie. Cela s'est très bien passé avec tous les directeurs sportifs rencontrés. La décision revient à Jacques-Henri et Frank, ils sont intelligents, ils voulaient mon avis. Au moment où j'ai rencontré les gens, cela s'est très bien passé. » Au sujet du staff, il se pourrait bien que Stéphane Cassard reste au poste d'entraîneur des gardiens, « j'ai déjà vu de la qualité dans le staff technique et médical. Il faut les pratiquer. Par exemple sur Stéphane Cassard, je n'ai jamais entendu parler en mal de lui. Je pense que c'est un mec bien, je vais le vérifier moi-même. S'il y a assez de qualité, je ne ferai venir personne. » Garcia enfin a donné ses premières impressions concernant le niveau de l'équipe actuelle. L'entraîneur positive, « je vois un potentiel offensif reconnu. Si on ne perd personne devant, on peut faire mal. C'est aussi une formation qui a besoin de quelques clés pour être plus solide ». Quels sont selon lui les cadres de l'équipe ? « Bafé sur le terrain est un compétiteur fou. Il emmène tout le monde derrière lui. (...) Lassana discute beaucoup sur le terrain, c'est vachement précieux pour les jeunes autour ». Enfin, ce dernier a rappelé à Yohann Pelé, trentenaire, l'opportunité qui était la sienne alors qu'il le connaît bien pour l'avoir coaché au Mans lors de la saison 007/2008. « Il a une belle opportunité. Il doit croquer dedans à pleine dents, rattraper le temps perdu. Je lui ai dit ».
Enfin, quelles sont les ambitions sportives du club pour cette « année de transition » ?« On va aller chercher une transition « plus » plutôt qu'une transition « moins ». La saison est loin d'être terminée. On a peut être les moyens de revenir en première partie de tableau, et l'objectif fantastique de cette année serait d'accrocher la Ligue Europa. Les Coupes vont être aussi importantes. Mais cette saison doit aussi servir à préparer la suivante ». Laissons les mots de la fin à Bafétimbi Gomis, « pour avoir déjà discuté avec Rudi Garcia une fois à Lille, je sais qu'avec lui on devra travailler et ne pas compter nos heures ». Les supporters ne peuvent que s'en féliciter.
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