Actualité
Lille 0-0 OM
La Demi-Volée de Mike B.
Le Lundi 20 Mars 2017 par Mike B
“On a vu l'Olympique de Marseille s'ouvrir contre le PSG ou Monaco, et aujourd'hui, vous venez contre le 14ème de Ligue 1, qui joue le maintien, en ayant mis 4 buts à Lorient et 3 au SCO d'Angers, pour fermer complètement le jeu.” C'est donc avec beaucoup de délicatesse et de manière pragmatique que notre ancien capitaine, Habib Beye, décrit la réalité des choses. Sans prendre de gants et comme je le répète depuis des mois, tactiquement, Rudi Garcia est une pipe.
Il y avait tellement de choses à faire un vendredi soir de Saint-Patrick. Mais malgré la multitude d'invitations pour aller se beurrer la tronche, l'Olympique de Marseille avait la priorité. Un match à l'enjeu important déjà au vu de nos ambitions d'Europe, mais aussi un enjeu de fierté. Le projet McCourt face au projet Lopez. Coach Garcia face à son prédécesseur El Local Passi. Et bien entendu, entre supporters, on était tous pantalon baissé, prêts à se la mesurer pour savoir qui avait la plus grosse. Pardon mesdames, je ne vous oublie pas, mais je vous prierai d'accepter votre exclusion de cette analogie comme une sorte de marque de respect (MDR).
Yohann Pelé - 7 : D'une lenteur affligeante, la première période a laissé peu de choses à se mettre sous les plumes de notre gabian. Mais en toute fin de rencontre, nous nous sommes tous vu revivre la finale de l'Euro 2016, les images passant au ralentis dans nos têtes... car tout le monde voyait déjà au fond des filets une tête claquée par le bourreau de juin dernier ! Mais c'est bien notre portier qui d'un réflexe phénoménal, guidé par son instinct, ou par le hasard, détourne d'une manchette en corner cette balle que les consang...lillois fêtaient déjà ! Si il nous a fait perdre une petite dizaine de points jusqu'ici, aujourd'hui il nous en fait gagner un.
Hiroki Sakai - 5 : Grâce aux consignes très habiles du coach, (sentez l'ironie), Hiroki a dû se contenter d'abattre le travail dans lequel il est le moins bon : défendre. Dieu merci, les lillois étaient aussi nuls que nous.
Rod Fanni - 4,5 : Arrivé à mille, j'ai arrêté de compter ses échanges de passes latérales avec Rolando. Incapable de relancer vers l'avant ou de casser les lignes occupées par le pressing des inuits, son expérience ne lui a été d'aucune aide. Toujours à la ramasse quand il s'agit de taper une course, même de 15 mètres.
Jorge Pires Rolando - 5,5 : Il semblait pour une fois un peu plus sûr de lui défensivement que son collègue de charnière, mais tout aussi inutile dans la construction pour lancer une offensive, ou même un contre. Il manque d'offrir les 3 points aux phocéens à la 85ème minute d'une tête plongeante où le ballon ne fait, finalement, qu'effleurer son front pourtant gigantesque.
Henri Bedimo - 5 : C'est dingue qu'il soit presque le joueur le plus difficile à commenter après chaque rencontre. Il n'est pas particulièrement bon. Il n'est pas particulièrement mauvais. Mais bon, il est là. Au moins il ne fait pas de grosses conneries.
Grégory Sertic - 4,5 : Comme ses potes, il a été incapable de se sortir du pressing des lillois pour exister à la construction. Il retrouvait vendredi un poste de sentinelle en l'absence d'un Vainqueur suspendu, gros challenge que de faire oublier celui qui produisait jusqu'alors les matchs les plus aboutis. Ouais bon du coup, il retrouvera le banc après la trêve.
Morgan Sanson - 6 : Précieux dans la récupération du ballon, sans pouvoir servir lui non plus à l'animation offensive. Il sort à 15 minutes du terme, alors qu'il aurait certainement pu être plus utile pour arracher un résultat.
Maxime Lopez - 3 : Plusieurs matchs que Maxime Lopez déçoit. Il est en difficultés dans le cœur du jeu, ayant du mal à s'imposer à cause d'un manque flagrant de masse physique. Dans un match au pressing incessant de l'adversaire, il n'a pas su déployer son jeu pour aider ses partenaires.
Dimitri Payet - 5 : Quand on dispose d'un joueur de cette qualité technique et offensive, lui demander de passer tout le match dans sa moitié de terrain est un sacrilège. Positionné une fois de plus par Garcia sur le côté gauche, on sait qu'il est capable de débloquer les situations si on lui laisse les clefs du camion en rôle de numéro dix. La seule fois où il s'est retrouvé dans l'axe, il aura d'ailleurs pu aller jusqu'à déclencher une frappe qui fuira le cadre (65ème).
Florian Thauvin - 4,5 : Il n'aura pas pu placer sa spéciale comme au match aller, et même pire que ça, il n'aura en fait rien fait. Alors on sait pas s'il s'entête de lui-même à tirer les corners ou si c'est une demande du coach, mais bordel... Toujours rentrants, à mi-hauteur, et au premier poteau, c'est dé-gueu-lasse. Et puis c'est pas comme si on imaginait mal Payet aller placer un coup de tête hein...
Rémy Cabella - 5,5 : Il était le seul à s'être créé deux demi-occasions (en deux mi-temps quand même), avec notamment un tir au ras du sol sur lequel Enyeama se couche bien. Sans doute capable mais trop esseulé pour débloquer une rencontre insipide. Il sort à l'heure de jeu et laisse sa place à Clinton.
André-Frank Zambo Anguissa - 5 : Premier chamboulement tactique (bordel qu'est-ce qu'on se marre), il entre à la 57ème minute à la place de Lopez, et apporte donc la masse physique au milieu dont manque cruellement le jeune numéro 27. Au même poste mais avec son profil complètement différent, porté sur la solidité défensive, il n'amènera rien de plus pour que l'on puisse espérer une issue positive.
Clinton Njie - 4 : Il joue un peu plus d'une demi-heure. Une demi-heure qui s'est avéré être le prolongement de son échauffement de bord de pelouse. Il lâche une demi-volée en angle fermée en fin de match stoppée par le portier, mais il perds aussi le cuir sur une mauvaise passe qui n'aura finalement été qu'une cartouche de plus pour les locaux.
Matheus Doria - NN : Symbole de la grande intelligence tactique de notre coach, il rentre à 15 minutes du terme à la place de Sanson, pour finir la rencontre avec une défense à 5. Assumer de jouer le match nul face à une équipe qui joue le maintien coachée par Frank Passi, ça relève du génie.
Et le meilleur pour la fin :
Rudi Garcia - 0 : Comment c'est possible. Comment tu peux espérer lutter pour une place européenne, quand tu viens dans des stades pareils avec cette ambition de jeu. Pour rappel, Lille n'a pas gagné dans son stade depuis début décembre. Et on vient ici pour ne pas jouer le coup ? Et quel est l'intérêt d'avoir Gomis dans le groupe ? Soit il est apte et il joue, soit on le laisse au repos. Se faire donner une leçon de football par Frank Passi, moi j'arrêterai ce métier. Le pressing c'est la base du football, et être incapable d'y répondre, c'est une preuve de l'incompétence à ce niveau-là d'un entraîneur d'une équipe professionnelle. De l'Olympique de Marseille. Tu ne coaches pas Lorient, tu ne coaches pas Toulouse. Ici, c'est un club d'ambitions, un club d'ambitieux, de passionnés du jeu offensif. ZÉRO.
L'Olympique de Marseille est malgré ce match toujours cinquième, à égalité de points avec les Girondins.
La trêve internationale fait qu'on ne se retrouvera pas avant le 1er avril pour une rencontre face à l'actuel 17ème, Dijon, où Gomis devrait être de retour.
Bon courage, bonne semaine, et rattrapez-vous de ce vendredi soir que vous n'avez pas passé avec vos potes.
La bise et un jaune.
Il y avait tellement de choses à faire un vendredi soir de Saint-Patrick. Mais malgré la multitude d'invitations pour aller se beurrer la tronche, l'Olympique de Marseille avait la priorité. Un match à l'enjeu important déjà au vu de nos ambitions d'Europe, mais aussi un enjeu de fierté. Le projet McCourt face au projet Lopez. Coach Garcia face à son prédécesseur El Local Passi. Et bien entendu, entre supporters, on était tous pantalon baissé, prêts à se la mesurer pour savoir qui avait la plus grosse. Pardon mesdames, je ne vous oublie pas, mais je vous prierai d'accepter votre exclusion de cette analogie comme une sorte de marque de respect (MDR).
Yohann Pelé - 7 : D'une lenteur affligeante, la première période a laissé peu de choses à se mettre sous les plumes de notre gabian. Mais en toute fin de rencontre, nous nous sommes tous vu revivre la finale de l'Euro 2016, les images passant au ralentis dans nos têtes... car tout le monde voyait déjà au fond des filets une tête claquée par le bourreau de juin dernier ! Mais c'est bien notre portier qui d'un réflexe phénoménal, guidé par son instinct, ou par le hasard, détourne d'une manchette en corner cette balle que les consang...lillois fêtaient déjà ! Si il nous a fait perdre une petite dizaine de points jusqu'ici, aujourd'hui il nous en fait gagner un.
Hiroki Sakai - 5 : Grâce aux consignes très habiles du coach, (sentez l'ironie), Hiroki a dû se contenter d'abattre le travail dans lequel il est le moins bon : défendre. Dieu merci, les lillois étaient aussi nuls que nous.
Rod Fanni - 4,5 : Arrivé à mille, j'ai arrêté de compter ses échanges de passes latérales avec Rolando. Incapable de relancer vers l'avant ou de casser les lignes occupées par le pressing des inuits, son expérience ne lui a été d'aucune aide. Toujours à la ramasse quand il s'agit de taper une course, même de 15 mètres.
Jorge Pires Rolando - 5,5 : Il semblait pour une fois un peu plus sûr de lui défensivement que son collègue de charnière, mais tout aussi inutile dans la construction pour lancer une offensive, ou même un contre. Il manque d'offrir les 3 points aux phocéens à la 85ème minute d'une tête plongeante où le ballon ne fait, finalement, qu'effleurer son front pourtant gigantesque.
Henri Bedimo - 5 : C'est dingue qu'il soit presque le joueur le plus difficile à commenter après chaque rencontre. Il n'est pas particulièrement bon. Il n'est pas particulièrement mauvais. Mais bon, il est là. Au moins il ne fait pas de grosses conneries.
Grégory Sertic - 4,5 : Comme ses potes, il a été incapable de se sortir du pressing des lillois pour exister à la construction. Il retrouvait vendredi un poste de sentinelle en l'absence d'un Vainqueur suspendu, gros challenge que de faire oublier celui qui produisait jusqu'alors les matchs les plus aboutis. Ouais bon du coup, il retrouvera le banc après la trêve.
Morgan Sanson - 6 : Précieux dans la récupération du ballon, sans pouvoir servir lui non plus à l'animation offensive. Il sort à 15 minutes du terme, alors qu'il aurait certainement pu être plus utile pour arracher un résultat.
Maxime Lopez - 3 : Plusieurs matchs que Maxime Lopez déçoit. Il est en difficultés dans le cœur du jeu, ayant du mal à s'imposer à cause d'un manque flagrant de masse physique. Dans un match au pressing incessant de l'adversaire, il n'a pas su déployer son jeu pour aider ses partenaires.
Dimitri Payet - 5 : Quand on dispose d'un joueur de cette qualité technique et offensive, lui demander de passer tout le match dans sa moitié de terrain est un sacrilège. Positionné une fois de plus par Garcia sur le côté gauche, on sait qu'il est capable de débloquer les situations si on lui laisse les clefs du camion en rôle de numéro dix. La seule fois où il s'est retrouvé dans l'axe, il aura d'ailleurs pu aller jusqu'à déclencher une frappe qui fuira le cadre (65ème).
Florian Thauvin - 4,5 : Il n'aura pas pu placer sa spéciale comme au match aller, et même pire que ça, il n'aura en fait rien fait. Alors on sait pas s'il s'entête de lui-même à tirer les corners ou si c'est une demande du coach, mais bordel... Toujours rentrants, à mi-hauteur, et au premier poteau, c'est dé-gueu-lasse. Et puis c'est pas comme si on imaginait mal Payet aller placer un coup de tête hein...
Rémy Cabella - 5,5 : Il était le seul à s'être créé deux demi-occasions (en deux mi-temps quand même), avec notamment un tir au ras du sol sur lequel Enyeama se couche bien. Sans doute capable mais trop esseulé pour débloquer une rencontre insipide. Il sort à l'heure de jeu et laisse sa place à Clinton.
André-Frank Zambo Anguissa - 5 : Premier chamboulement tactique (bordel qu'est-ce qu'on se marre), il entre à la 57ème minute à la place de Lopez, et apporte donc la masse physique au milieu dont manque cruellement le jeune numéro 27. Au même poste mais avec son profil complètement différent, porté sur la solidité défensive, il n'amènera rien de plus pour que l'on puisse espérer une issue positive.
Clinton Njie - 4 : Il joue un peu plus d'une demi-heure. Une demi-heure qui s'est avéré être le prolongement de son échauffement de bord de pelouse. Il lâche une demi-volée en angle fermée en fin de match stoppée par le portier, mais il perds aussi le cuir sur une mauvaise passe qui n'aura finalement été qu'une cartouche de plus pour les locaux.
Matheus Doria - NN : Symbole de la grande intelligence tactique de notre coach, il rentre à 15 minutes du terme à la place de Sanson, pour finir la rencontre avec une défense à 5. Assumer de jouer le match nul face à une équipe qui joue le maintien coachée par Frank Passi, ça relève du génie.
Et le meilleur pour la fin :
Rudi Garcia - 0 : Comment c'est possible. Comment tu peux espérer lutter pour une place européenne, quand tu viens dans des stades pareils avec cette ambition de jeu. Pour rappel, Lille n'a pas gagné dans son stade depuis début décembre. Et on vient ici pour ne pas jouer le coup ? Et quel est l'intérêt d'avoir Gomis dans le groupe ? Soit il est apte et il joue, soit on le laisse au repos. Se faire donner une leçon de football par Frank Passi, moi j'arrêterai ce métier. Le pressing c'est la base du football, et être incapable d'y répondre, c'est une preuve de l'incompétence à ce niveau-là d'un entraîneur d'une équipe professionnelle. De l'Olympique de Marseille. Tu ne coaches pas Lorient, tu ne coaches pas Toulouse. Ici, c'est un club d'ambitions, un club d'ambitieux, de passionnés du jeu offensif. ZÉRO.
L'Olympique de Marseille est malgré ce match toujours cinquième, à égalité de points avec les Girondins.
La trêve internationale fait qu'on ne se retrouvera pas avant le 1er avril pour une rencontre face à l'actuel 17ème, Dijon, où Gomis devrait être de retour.
Bon courage, bonne semaine, et rattrapez-vous de ce vendredi soir que vous n'avez pas passé avec vos potes.
La bise et un jaune.
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