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JPP donne son avis sur Kostas Mitroglou
Le Mercredi 10 Janvier 2018 par OhaiMe-Passion
Dans son édition du jour, le quotidien La Provence donne la parole au ballon d'or 1991 qui a marqué l'histoire de l'Olympique de Marseille. Fort de son expérience, le légendaire buteur évoque le passage difficile de l'attaquant grec.
Arrivé dans les ultimes heures du mercato estival, l'ancien joueur d'Olympiakos et du Benfica Lisbonne a vraiment du mal à s'imposer dans le club olympien. Auteur de trois buts en treize rencontres (dont neuf titularisations), l'international grec peine surtout à retrouver sa technique, ses déplacements justes dans les espaces et sa dextérité dans la surface de réparation. Celui qui enfilait les buts comme des perles au Pirée (81 réalisations en 183 matches) puis à Lisbonne (52 en 88 rencontres) semble être en manque de condition physique. Justement, c'est ce qui peut expliquer ses difficultés actuelles, il n'a pas fait de véritable préparation physique, il est arrivé diminué, avec une blessure à la cuisse. De toute évidence il manque de travail foncier et d'endurance. Lorsqu'il se met à courir il n'a aucune explosibilité. Ce n'est pas qu'il n'en a jamais eu, c'est que cette saison, physiquement il ne peut pas. Ce qui explique que sur le terrain il parait être trop lourd, trop lent. À cela s'ajoute ses doutes, qui sont venus ronger son esprit... il semble être bouilli mentalement.
Dimanche dernier, contre Valenciennes, alors que Garcia décide de faire rentrer Thauvin à l'heure de jeu, les supporters marseillais ont signifié leur mécontentement envers Mitroglou avec une bronca, au moment de son remplacement. La patience d'une partie du 12e hOMme semble déjà avoir atteint ses limites. Ceux qui croient encore en lui, car ils se souviennent du goléador qu'était Kostas à Lisbonne, brandissent le même argument imparable depuis son arrivée : Il faut lui laisser du temps.
Avant lui, il y a deux exemples frappants qui prouvent qu'il ne faut jamais condamner de suite un attaquant en panne de buts : Jean-Pierre Papin et André-Pierre Gignac, auxquels il a fallu respectivement six mois et deux saisons avant de véritablement s'imposer à l'OM.
Pour Papin, le problème vient d'abord du système de jeu mis en place par Rudi Garcia.
« Il y a des joueurs qui ont besoin de temps, et c'est son cas. Il n'a pas perdu ses qualités du jour au lendemain. La problématique, pour lui, c'est la manière de jouer de l'OM, une équipe qui privilégie le contre, la vitesse, les projections vers l'avant... ça combine pas mal et ça fonctionne plutôt bien, mais quand tu as un joueur du profil de Mitroglou, tu dois avoir la possession du ballon, offrir des possibilités sur les côtés avec l'apport des latéraux et délivrer des centres dans la surface. Ce n'est pas un joueur rapide, c'est un numéro neuf qui doit rester dans la surface et qui a besoin des autres pour exister. Il a les qualités, il sait faire, mais il n'arrive plus à les exprimer. Quand tu es habitué à jouer avec deux centreurs et à recevoir les ballons dans la surface, c'est difficile de changer de jeu. Le point positif, c'est qu'il essaye, il joue dos au but, même si on sent qu'il est en plein doute. Pour moi, donc, ce n'est qu'une question de système. Et comme ça marche pour l'équipe, ça devient compliqué pour lui [...] Je peux imaginer ce qu'il ressent car je l'ai vécu. C'est dur de ne plus arriver à marquer quand tu as tout le temps inscrit des buts. Tu doutes, tu te poses des questions. Le seul conseil que je peux lui donner, c'est de marquer le plus de buts possible à l'entraînement, de faire des séances spécifiques tous les jours. Moi, par exemple, dans mon programme quotidien, je faisais des séances de frappe sur mon mauvais pied. Je mettais tout à côté car je n'avais pas de pied gauche, mais je me forçais à m'y astreindre tous les jours ! Le buteur marche à la confiance. Je suis persuadé qu'à partir du moment où il marquera, il enchaînera. Deux buts à Rennes, et c'est reparti ! Si ce n'est pas le cas, il marquera à nouveau quand il quittera l'OM.»
Alors, entre l'avis d'un ancien ballon d'or qui aura marqué de son empreinte l'Olympique de Marseille et celui de personnes comme Christophe Dugarry, qui était une véritable brêle aux pieds carrés, tout juste potable de la tête... ou bien encore Pierre Ménès dont on connaît l'étendue de ses qualités de buteurs, bien évidemment, le choix est vite fait. Espérons simplement que de lui-même, Kostas Mitroglou multipliera les séances spécifiques face à la cage. Ou bien que Rudi Garcia le pousse à s'y mettre. Et puis, pourquoi ne pas faire appel à JPP pour aider l'attaquant grec ? Il pourrait lui être d'une aide précieuse, autant psychologiquement que techniquement. Si Garcia acceptait de demander ce service à Papin, nul doute que celui-ci accepterait immédiatement.
Dans tous les cas, il faut continuer de laisser du temps à Kostas, être patients et le soutenir, au lieu de le conspuer à la moindre occasion. Etre supporters c'est encourager nos joueurs et non pas les siffler. Allez l'OM !
Arrivé dans les ultimes heures du mercato estival, l'ancien joueur d'Olympiakos et du Benfica Lisbonne a vraiment du mal à s'imposer dans le club olympien. Auteur de trois buts en treize rencontres (dont neuf titularisations), l'international grec peine surtout à retrouver sa technique, ses déplacements justes dans les espaces et sa dextérité dans la surface de réparation. Celui qui enfilait les buts comme des perles au Pirée (81 réalisations en 183 matches) puis à Lisbonne (52 en 88 rencontres) semble être en manque de condition physique. Justement, c'est ce qui peut expliquer ses difficultés actuelles, il n'a pas fait de véritable préparation physique, il est arrivé diminué, avec une blessure à la cuisse. De toute évidence il manque de travail foncier et d'endurance. Lorsqu'il se met à courir il n'a aucune explosibilité. Ce n'est pas qu'il n'en a jamais eu, c'est que cette saison, physiquement il ne peut pas. Ce qui explique que sur le terrain il parait être trop lourd, trop lent. À cela s'ajoute ses doutes, qui sont venus ronger son esprit... il semble être bouilli mentalement.
Dimanche dernier, contre Valenciennes, alors que Garcia décide de faire rentrer Thauvin à l'heure de jeu, les supporters marseillais ont signifié leur mécontentement envers Mitroglou avec une bronca, au moment de son remplacement. La patience d'une partie du 12e hOMme semble déjà avoir atteint ses limites. Ceux qui croient encore en lui, car ils se souviennent du goléador qu'était Kostas à Lisbonne, brandissent le même argument imparable depuis son arrivée : Il faut lui laisser du temps.
Avant lui, il y a deux exemples frappants qui prouvent qu'il ne faut jamais condamner de suite un attaquant en panne de buts : Jean-Pierre Papin et André-Pierre Gignac, auxquels il a fallu respectivement six mois et deux saisons avant de véritablement s'imposer à l'OM.
Pour Papin, le problème vient d'abord du système de jeu mis en place par Rudi Garcia.
« Il y a des joueurs qui ont besoin de temps, et c'est son cas. Il n'a pas perdu ses qualités du jour au lendemain. La problématique, pour lui, c'est la manière de jouer de l'OM, une équipe qui privilégie le contre, la vitesse, les projections vers l'avant... ça combine pas mal et ça fonctionne plutôt bien, mais quand tu as un joueur du profil de Mitroglou, tu dois avoir la possession du ballon, offrir des possibilités sur les côtés avec l'apport des latéraux et délivrer des centres dans la surface. Ce n'est pas un joueur rapide, c'est un numéro neuf qui doit rester dans la surface et qui a besoin des autres pour exister. Il a les qualités, il sait faire, mais il n'arrive plus à les exprimer. Quand tu es habitué à jouer avec deux centreurs et à recevoir les ballons dans la surface, c'est difficile de changer de jeu. Le point positif, c'est qu'il essaye, il joue dos au but, même si on sent qu'il est en plein doute. Pour moi, donc, ce n'est qu'une question de système. Et comme ça marche pour l'équipe, ça devient compliqué pour lui [...] Je peux imaginer ce qu'il ressent car je l'ai vécu. C'est dur de ne plus arriver à marquer quand tu as tout le temps inscrit des buts. Tu doutes, tu te poses des questions. Le seul conseil que je peux lui donner, c'est de marquer le plus de buts possible à l'entraînement, de faire des séances spécifiques tous les jours. Moi, par exemple, dans mon programme quotidien, je faisais des séances de frappe sur mon mauvais pied. Je mettais tout à côté car je n'avais pas de pied gauche, mais je me forçais à m'y astreindre tous les jours ! Le buteur marche à la confiance. Je suis persuadé qu'à partir du moment où il marquera, il enchaînera. Deux buts à Rennes, et c'est reparti ! Si ce n'est pas le cas, il marquera à nouveau quand il quittera l'OM.»
Alors, entre l'avis d'un ancien ballon d'or qui aura marqué de son empreinte l'Olympique de Marseille et celui de personnes comme Christophe Dugarry, qui était une véritable brêle aux pieds carrés, tout juste potable de la tête... ou bien encore Pierre Ménès dont on connaît l'étendue de ses qualités de buteurs, bien évidemment, le choix est vite fait. Espérons simplement que de lui-même, Kostas Mitroglou multipliera les séances spécifiques face à la cage. Ou bien que Rudi Garcia le pousse à s'y mettre. Et puis, pourquoi ne pas faire appel à JPP pour aider l'attaquant grec ? Il pourrait lui être d'une aide précieuse, autant psychologiquement que techniquement. Si Garcia acceptait de demander ce service à Papin, nul doute que celui-ci accepterait immédiatement.
Dans tous les cas, il faut continuer de laisser du temps à Kostas, être patients et le soutenir, au lieu de le conspuer à la moindre occasion. Etre supporters c'est encourager nos joueurs et non pas les siffler. Allez l'OM !
« "La direction ne comprend pas ses Ultras" Sébastien LouisLuiz Gustavo, nouvelle idole du Vélodrome »
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