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OM - Athletic Bilbao
Zubizaretta "L’Athletic a une grosse histoire"
Le Mercredi 07 Mars 2018 par Mvlik1899
Le directeur sportif Olympien s'est exprimé dans les colonnes du journal La Provence. Il évoque tout au long de cet entretien son attachement à son club qui l'a formé et qui sera notre adversaire ce jeudi en Europa League, l'Athletic Bilbao. "Zubi" décrypte les principales forces et caractéristiques du club basque et fait un point sur son expérience passée en Espagne. Voici son entretien.
Vous êtes né à Vitoria, à une soixantaine de kilomètres de Bilbao, vous avez porté le maillot de l'Athletic (1981-86) et en avez été le directeur sportif (de 2001 à 2004). Ce 8e de finale de Ligue Europa est forcément spécial pour vous...
Oui, je suis originaire d'Aretxabaleta, un petit village de la province du Guipuscoa. Ce sera donc un moment particulier pour moi. Je l'ai déjà vécu quand j'étais à Barcelone, mais là, en Europe, c'est différent. Je suis à Marseille, en France, je rentre chez moi, avec la famille, les amis...
C'est à Aretxabaleta que vous avez commencé le football ?
Oui, sur la place centrale du village, juste à côté de l'école. On jouait tous ensemble, dans le même espace, mais on ne se trompait jamais : on n'avait pas besoin de mettre des maillots de couleur différente, on se reconnaissait. J'ai toujours aimé être gardien, car à l'Athletic Bilbao, il y avait José Angel Iribar. Il m'a donné envie. Il a toujours été ma référence. C'est une légende. Je le suivais dans les journaux et à la radio. En ce temps-là, on n'avait pas de télé. J'espère qu'il sera au Vélodrome, sinon je le verrai là-bas. En Espagne, dans les années 70-80, on disait toujours qu'il fallait avoir un Basque dans la cage parce que ce sont les meilleurs. Peut-être parce que nous étions plus grands et que nous jouions à la pelote basque...
Quelle place occupe l'Athletic Bilbao dans votre famille ?
Ma mère n'aime pas beaucoup le football, elle aurait préféré que je joue à la pelote basque. Mon père, lui, est supporter. Il continue de voir tous les matches à la télé. Mais, maintenant, il regarde aussi l'OM...
Vous rappelez-vous de la première fois où vous êtes allé à San Mames ?
Oui, je devais avoir douze ou treize ans, c'était lors d'une rencontre contre Valence, où jouait alors Johnny Rep. Un match magnifique, à 17h, qui s'était terminé sur le score de 5-4 pour Bilbao. Nous avions eu des tickets dans la tribune derrière le but, par l'intermédiaire du kiné du club. Je me souviendrai toujours du moment où, après avoir monté les escaliers, j'ai vu la pelouse toute verte, parfaite. Elle ne l'était peut-être pas, mais j'étais impressionné.
Comment décririez-vous l'atmosphère dans ce stade ?
Il y a deux moments différents. Dans les matches "normaux", le public est exigeant. L'Athletic a une grosse histoire, c'est le seul club, avec le Real Madrid et Barcelone, qui n'a jamais joué en deuxième division. Après, dans les grandes rencontres, les supporters poussent et soutiennent les joueurs. Ils les aident en mettant la pression. C'est un public qui joue le match. L'Europe, c'est toujours spécial : à Bilbao, il faut aller au stade, être aux côtés de l'équipe, ça fait partie de l'histoire.
Avez-vous ressenti un pincement au cœur quand San Mamés a été détruit puis reconstruit juste à côté, en 2013 ?
Je n'étais pas là lors du dernier match. Le nouveau stade est superbe, incroyable, mais le vieux avait quelque chose... Il était moins confortable, mais il avait une histoire. Là, elle est en train de se développer.
Pouvez-vous nous raconter votre premier match en professionnel, le 19 septembre 1981, face à l'Atlético de Madrid ?
Le championnat était suspendu la semaine précédente, car il y avait une grève du syndicat des joueurs. J'étais au service militaire, je ne m'étais pas entraîné avec l'équipe durant quinze jours. Je suis rentré à Bilbao le jeudi. Nous nous sommes entraînés le vendredi, puis nous sommes partis à Madrid. La rencontre était télévisée, elle avait donc lieu le samedi soir, dans l'ancien Vicente-Calderon. On a perdu 2-0. Sur le premier but, je ne pouvais pas faire grand-chose. En revanche, sur le second, sur corner... Mais ça reste un bon souvenir. J'avais 19 ans et je jouais mon premier match avec ce numéro 1 et le blason de l'Athletic, comme Iribar.
Votre entraîneur n'était autre que Javier Clemente, qui n'a pas laissé un souvenir impérissable à Marseille...
Au départ, il dirigeait la réserve. Quand il est monté en équipe première, il a fait venir beaucoup de jeunes joueurs. On a fait la pré-saison et Iribar, qui venait d'arrêter, lui a dit que c'est moi qui devait jouer. Javier Clemente m'a donné le premier élan, il m'a fait confiance. Je l'ai ensuite retrouvé en équipe nationale. Nous avons de très bonnes relations, nous avons toujours beaucoup discuté. À l'OM, il est arrivé dans un moment un peu compliqué (après le départ d'Abel Braga, en novembre 2000, ndlr).
Vous avez remporté deux titres de champion d'Espagne (1983 et 1984) et une coupe du Roi (1984). Quels souvenirs gardez-vous de cette époque ?
Pour moi, c'était un rêve de jouer à San Mamés, sur cette pelouse que j'avais vue lorsque j'étais petit. C'était magique ! Je me disais : "Maintenant, c'est à moi d'être à la hauteur de l'histoire de ce club et de ce maillot." Après, je me rappellerai bien sûr toujours du premier titre que nous avons gagné en 1983, après une victoire à Las Palmas. Cela faisait 27 ans que l'Athletic n'avait pas été champion d'Espagne. Quand notre avion a atterri à l'aéroport, nous avons vu tout le monde qui était là, à nous attendre, c'était magique. Le bus a fait le tour par la ville. Ces images restent gravées. Il y avait deux millions ou deux millions et demi de supporters. Ils venaient de partout, pas que de Bilbao. Toute la population était là, des grands, des petits, des jeunes, des anciens... C'était une époque difficile, au niveau de la politique, un temps très dur sur le plan social au Pays basque. Offrir un tel moment de joie et de bonheur, un tel cadeau à tout le monde, c'était formidable ! C'était magnifique, j'en frissonne encore. L'année suivante, on a gagné le championnat et la coupe. C'était incroyable. J'ai aussi été très marqué en 1985, malgré la défaite en finale de la coupe (2-1) contre l'Atlético de Madrid. À la fin du match, notre public chantait : "Aujourd'hui, on a perdu, mais demain, on gagnera !"
À l'issue de votre carrière, vous êtes retourné à Bilbao et en êtes devenu le directeur sportif. C'était quelque chose de naturel ? Comment vous êtes-vous retrouvé à ce poste ?
Après avoir raccroché les crampons, en 1998, j'ai fait le lien entre les équipes d'Espagne jusqu'en 2000. Je suis ensuite devenu directeur du stade olympique de Séville, car la Fédération avait dans l'idée d'en faire le stade de la sélection. Javier Uria, qui se présentait à la présidence de l'Athletic Bilbao, m'a alors appelé en me disant qu'il avait besoin d'un directeur sportif.
Quel bilan tirez-vous de ces trois années en tant que dirigeant là-bas ?
C'était intéressant. On a fait beaucoup de choses, on a développé un nouveau modèle de contrat pour les joueurs, on a créé de nouveaux terrains, des vestiaires, dans le centre d'entraînement. On a beaucoup travaillé sur la formation, mais aussi sur l'équipe féminine.
La spécificité de Bilbao est que vous ne pouvez recruter que des Basques. Le travail est donc différent ?
Voilà. Pendant que j'étais directeur sportif, nous n'avons d'ailleurs recruté qu'Aitor Karanka, qui était en fin de contrat au Real Madrid. Tous les autres joueurs sont montés de la formation. Là-bas, quand tu prends un jeune, tu penses déjà au futur et à l'équipe première. Quand, à seize ans, un international, qui a déjà des offres de Barcelone ou de clubs anglais, continue avec toi, c'est très important. Quand je suis parti, en 2004, la moyenne d'âge de l'équipe était de 23 ans. Ça, c'est dix ans de travail.
Vous avez alors collaboré avec deux entraîneurs, Jupp Heynckes et Ernesto Valverde (qui était d'ailleurs l'entraîneur il y a deux ans quand Bilbao a éliminé l'OM). Comment ça s'est passé ?
Quand je suis arrivé en 2001, Ernesto dirigeait les U16. Il a voulu s'en aller au début parce qu'il n'avait pas la possibilité de faire autre chose. Je lui ai demandé de rester, il est ensuite passé à la réserve. Quand Jupp Heynckes est parti à Schalke 04, nous avons réfléchi avec le président, qui était malade. Il avait un cancer. On a ciblé deux profils différents : un entraîneur venu d'ailleurs, Élie Baup, et un de chez nous, Ernesto Valverde. Mais juste avant qu'on prenne la décision, Javier Uria est décédé. La situation était compliquée. On a donc choisi Ernesto car il était déjà là et connaissait tous les joueurs.
Que pouvez-vous nous dire sur José Angel Ziganda, l'actuel entraîneur ?
Je n'ai pas travaillé avec lui. C'est un ancien joueur de Bilbao, d'Osasuna, qu'il a d'ailleurs également entraîné. Je me souviens bien de lui sur le terrain... C'était un attaquant de qualité, il n'était pas le plus rapide, ni celui qui sautait le plus haut ou effectuait les tirs les plus puissants, mais il marquait toujours des buts.
Quelles sont, selon vous, les forces et les faiblesses de cette équipe ?
Sa force, c'est sa capacité à jouer ensemble. Des éléments importants sont néanmoins partis, comme Aymeric Laporte (à Manchester City). Mais c'est le seul club où lorsque tu récupères 60 millions d'euros sur un transfert, tu ne les dépenses pas ensuite sur plusieurs recrues. L'Athletic Bilbao est dans une phase de transition, même s'il y a encore des références comme Aduriz ou Raul Garcia.
Source : La Provence.
Vous êtes né à Vitoria, à une soixantaine de kilomètres de Bilbao, vous avez porté le maillot de l'Athletic (1981-86) et en avez été le directeur sportif (de 2001 à 2004). Ce 8e de finale de Ligue Europa est forcément spécial pour vous...
Oui, je suis originaire d'Aretxabaleta, un petit village de la province du Guipuscoa. Ce sera donc un moment particulier pour moi. Je l'ai déjà vécu quand j'étais à Barcelone, mais là, en Europe, c'est différent. Je suis à Marseille, en France, je rentre chez moi, avec la famille, les amis...
C'est à Aretxabaleta que vous avez commencé le football ?
Oui, sur la place centrale du village, juste à côté de l'école. On jouait tous ensemble, dans le même espace, mais on ne se trompait jamais : on n'avait pas besoin de mettre des maillots de couleur différente, on se reconnaissait. J'ai toujours aimé être gardien, car à l'Athletic Bilbao, il y avait José Angel Iribar. Il m'a donné envie. Il a toujours été ma référence. C'est une légende. Je le suivais dans les journaux et à la radio. En ce temps-là, on n'avait pas de télé. J'espère qu'il sera au Vélodrome, sinon je le verrai là-bas. En Espagne, dans les années 70-80, on disait toujours qu'il fallait avoir un Basque dans la cage parce que ce sont les meilleurs. Peut-être parce que nous étions plus grands et que nous jouions à la pelote basque...
Quelle place occupe l'Athletic Bilbao dans votre famille ?
Ma mère n'aime pas beaucoup le football, elle aurait préféré que je joue à la pelote basque. Mon père, lui, est supporter. Il continue de voir tous les matches à la télé. Mais, maintenant, il regarde aussi l'OM...
Vous rappelez-vous de la première fois où vous êtes allé à San Mames ?
Oui, je devais avoir douze ou treize ans, c'était lors d'une rencontre contre Valence, où jouait alors Johnny Rep. Un match magnifique, à 17h, qui s'était terminé sur le score de 5-4 pour Bilbao. Nous avions eu des tickets dans la tribune derrière le but, par l'intermédiaire du kiné du club. Je me souviendrai toujours du moment où, après avoir monté les escaliers, j'ai vu la pelouse toute verte, parfaite. Elle ne l'était peut-être pas, mais j'étais impressionné.
Comment décririez-vous l'atmosphère dans ce stade ?
Il y a deux moments différents. Dans les matches "normaux", le public est exigeant. L'Athletic a une grosse histoire, c'est le seul club, avec le Real Madrid et Barcelone, qui n'a jamais joué en deuxième division. Après, dans les grandes rencontres, les supporters poussent et soutiennent les joueurs. Ils les aident en mettant la pression. C'est un public qui joue le match. L'Europe, c'est toujours spécial : à Bilbao, il faut aller au stade, être aux côtés de l'équipe, ça fait partie de l'histoire.
Avez-vous ressenti un pincement au cœur quand San Mamés a été détruit puis reconstruit juste à côté, en 2013 ?
Je n'étais pas là lors du dernier match. Le nouveau stade est superbe, incroyable, mais le vieux avait quelque chose... Il était moins confortable, mais il avait une histoire. Là, elle est en train de se développer.
Pouvez-vous nous raconter votre premier match en professionnel, le 19 septembre 1981, face à l'Atlético de Madrid ?
Le championnat était suspendu la semaine précédente, car il y avait une grève du syndicat des joueurs. J'étais au service militaire, je ne m'étais pas entraîné avec l'équipe durant quinze jours. Je suis rentré à Bilbao le jeudi. Nous nous sommes entraînés le vendredi, puis nous sommes partis à Madrid. La rencontre était télévisée, elle avait donc lieu le samedi soir, dans l'ancien Vicente-Calderon. On a perdu 2-0. Sur le premier but, je ne pouvais pas faire grand-chose. En revanche, sur le second, sur corner... Mais ça reste un bon souvenir. J'avais 19 ans et je jouais mon premier match avec ce numéro 1 et le blason de l'Athletic, comme Iribar.
Votre entraîneur n'était autre que Javier Clemente, qui n'a pas laissé un souvenir impérissable à Marseille...
Au départ, il dirigeait la réserve. Quand il est monté en équipe première, il a fait venir beaucoup de jeunes joueurs. On a fait la pré-saison et Iribar, qui venait d'arrêter, lui a dit que c'est moi qui devait jouer. Javier Clemente m'a donné le premier élan, il m'a fait confiance. Je l'ai ensuite retrouvé en équipe nationale. Nous avons de très bonnes relations, nous avons toujours beaucoup discuté. À l'OM, il est arrivé dans un moment un peu compliqué (après le départ d'Abel Braga, en novembre 2000, ndlr).
Vous avez remporté deux titres de champion d'Espagne (1983 et 1984) et une coupe du Roi (1984). Quels souvenirs gardez-vous de cette époque ?
Pour moi, c'était un rêve de jouer à San Mamés, sur cette pelouse que j'avais vue lorsque j'étais petit. C'était magique ! Je me disais : "Maintenant, c'est à moi d'être à la hauteur de l'histoire de ce club et de ce maillot." Après, je me rappellerai bien sûr toujours du premier titre que nous avons gagné en 1983, après une victoire à Las Palmas. Cela faisait 27 ans que l'Athletic n'avait pas été champion d'Espagne. Quand notre avion a atterri à l'aéroport, nous avons vu tout le monde qui était là, à nous attendre, c'était magique. Le bus a fait le tour par la ville. Ces images restent gravées. Il y avait deux millions ou deux millions et demi de supporters. Ils venaient de partout, pas que de Bilbao. Toute la population était là, des grands, des petits, des jeunes, des anciens... C'était une époque difficile, au niveau de la politique, un temps très dur sur le plan social au Pays basque. Offrir un tel moment de joie et de bonheur, un tel cadeau à tout le monde, c'était formidable ! C'était magnifique, j'en frissonne encore. L'année suivante, on a gagné le championnat et la coupe. C'était incroyable. J'ai aussi été très marqué en 1985, malgré la défaite en finale de la coupe (2-1) contre l'Atlético de Madrid. À la fin du match, notre public chantait : "Aujourd'hui, on a perdu, mais demain, on gagnera !"
À l'issue de votre carrière, vous êtes retourné à Bilbao et en êtes devenu le directeur sportif. C'était quelque chose de naturel ? Comment vous êtes-vous retrouvé à ce poste ?
Après avoir raccroché les crampons, en 1998, j'ai fait le lien entre les équipes d'Espagne jusqu'en 2000. Je suis ensuite devenu directeur du stade olympique de Séville, car la Fédération avait dans l'idée d'en faire le stade de la sélection. Javier Uria, qui se présentait à la présidence de l'Athletic Bilbao, m'a alors appelé en me disant qu'il avait besoin d'un directeur sportif.
Quel bilan tirez-vous de ces trois années en tant que dirigeant là-bas ?
C'était intéressant. On a fait beaucoup de choses, on a développé un nouveau modèle de contrat pour les joueurs, on a créé de nouveaux terrains, des vestiaires, dans le centre d'entraînement. On a beaucoup travaillé sur la formation, mais aussi sur l'équipe féminine.
La spécificité de Bilbao est que vous ne pouvez recruter que des Basques. Le travail est donc différent ?
Voilà. Pendant que j'étais directeur sportif, nous n'avons d'ailleurs recruté qu'Aitor Karanka, qui était en fin de contrat au Real Madrid. Tous les autres joueurs sont montés de la formation. Là-bas, quand tu prends un jeune, tu penses déjà au futur et à l'équipe première. Quand, à seize ans, un international, qui a déjà des offres de Barcelone ou de clubs anglais, continue avec toi, c'est très important. Quand je suis parti, en 2004, la moyenne d'âge de l'équipe était de 23 ans. Ça, c'est dix ans de travail.
Vous avez alors collaboré avec deux entraîneurs, Jupp Heynckes et Ernesto Valverde (qui était d'ailleurs l'entraîneur il y a deux ans quand Bilbao a éliminé l'OM). Comment ça s'est passé ?
Quand je suis arrivé en 2001, Ernesto dirigeait les U16. Il a voulu s'en aller au début parce qu'il n'avait pas la possibilité de faire autre chose. Je lui ai demandé de rester, il est ensuite passé à la réserve. Quand Jupp Heynckes est parti à Schalke 04, nous avons réfléchi avec le président, qui était malade. Il avait un cancer. On a ciblé deux profils différents : un entraîneur venu d'ailleurs, Élie Baup, et un de chez nous, Ernesto Valverde. Mais juste avant qu'on prenne la décision, Javier Uria est décédé. La situation était compliquée. On a donc choisi Ernesto car il était déjà là et connaissait tous les joueurs.
Que pouvez-vous nous dire sur José Angel Ziganda, l'actuel entraîneur ?
Je n'ai pas travaillé avec lui. C'est un ancien joueur de Bilbao, d'Osasuna, qu'il a d'ailleurs également entraîné. Je me souviens bien de lui sur le terrain... C'était un attaquant de qualité, il n'était pas le plus rapide, ni celui qui sautait le plus haut ou effectuait les tirs les plus puissants, mais il marquait toujours des buts.
Quelles sont, selon vous, les forces et les faiblesses de cette équipe ?
Sa force, c'est sa capacité à jouer ensemble. Des éléments importants sont néanmoins partis, comme Aymeric Laporte (à Manchester City). Mais c'est le seul club où lorsque tu récupères 60 millions d'euros sur un transfert, tu ne les dépenses pas ensuite sur plusieurs recrues. L'Athletic Bilbao est dans une phase de transition, même s'il y a encore des références comme Aduriz ou Raul Garcia.
Source : La Provence.
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Marseille - Athletic Bilbao
Jeu 08/03 à 21H05/2018
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