Chronique d’une dérive d'un seul homme (17/12/2020)

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Chronique d’une dérive d'un seul homme

Le Jeudi 17 Décembre 2020 par DROIT AU BUT TV

Olympique de Marseille

Manchester City-OM, jour de match... un article surgit dans un journal régional que nous ne nommerons pas.

Près de 200 lignes sur le parcours d'André Villas-Boas en Ligue des Champions. Un article jalonné d'erreurs manifestes et volontaires. Un article à charge comme la liberté de la presse, trop souvent bafouée, le permet et c'est tant mieux !

En filigrane, l'attaque est clair : il faut abattre le coach de l'OM tant qu'il est temps. C'est un choix éditorial, jusqu'ici qui se respecte.

Et oui, André Villas-Boas réalise des performances en Ligue 1 que l'on a que trop peu vu au sein du club phocéen depuis tant d'années.

Critiqué et critiquable sur le fond de jeu et la campagne de Ligue des Champions, AVB aligne les performances sur le territoire national (6 victoires consécutives, 1ère victoire contre Paris et au Parc depuis des lustres, un bilan face aux "gros" du championnat que l'on n'avait plus connu depuis l'ère Deschamps avec 7 victoires, 3 nuls et 1 seule défaite, une qualification en C1 tant attendue depuis 2013, etc.)

L'erreur d'AVB ?

La seule erreur du coach marseillais est donc de répondre au journal, en conférence de presse, tout en soulignant le professionnalisme du quotidien et son impact dans le microcosme socioculturel marseillais.

L'Edito de trop !

Une réponse qui n'a visiblement pas plus aux adorateurs et nostalgiques de l'époque Anigo, Baresi, Labrune, Michel et consorts... au point de réaliser le jour d'un match crucial un édito totalement à l'encontre des valeurs de la ville de Marseille et de l'Olympique de Marseille.

AVB Trop portugais, trop artistocrate ?

Le torchon brule entre AVB et un homme ne faisant pas honneur à sa noble profession  au point que l'édito s'attaque littéralement à la personne et non plus au coach et à sa carrière. AVB en est réduit à ses origines ethniques et sociales à travers sa désignation de « l'Aristo de Porto ».

L'indignité a cru pouvoir manipuler les consciences d'une ville dont 1/3 de la population vit sous le seuil de pauvreté. Malheureusement quelque chose leur échappe... À Marseille, y compris dans une période difficile où l'OM doit rassembler et non diviser, on aime les gens.

Oui, on aime les gens. On aime les riches et les moins riches. On aime les pauvres et les moins pauvres. On ne regarde pas l'ethnie d'autrui ni son origine sociale. Mieux: on évite de réduire un individu à sa condition pour l'attaquer.

Mais surtout, à Marseille et à l'OM on respecte ceux qui hissent haut le drapeau de la ville et du club malgré les difficultés.

Alors, oui on peut critiquer AVB, son coaching, son équipe, sa vision du football mais, de grâce, n'attaquons pas un homme sur son origine ethnique et sociale car nous sommes tous l'Aristo de quelqu'un et d'un lieu de vie.

DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !

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