#RaytourVersLeFutur Raymond Goethals

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#RaytourVersLeFutur Raymond Goethals

Le Samedi 27 Mai 2017 à 09h20 par Ray Monvier

Une nouvelle petite rubrique sur OMP, que vous retrouverez tous les matins et que l'on aurait tout aussi bien pu appeler "Un jour, un entraîneur" mais être trop lisses, on a du mal. Alors on se fait des brainstorming les jours fériés afin de trouver des jeux de mots bien pourris pour nos titres...

Se coucher le 26 mai 2017, se réveiller avec un accent belge et une haleine de cheval. Bienvenue le 27 mai 1993, jour où une (très) grosse partie de la France s'est levée avec une jolie gueule de bois, et où le Boss va enfin l'appeler Raymond et non plus "Le Belge".
Raymond Goethals, dont on a tendance à oublier qu'il fut sélectionneur de l'équipe nationale Belge mais aussi vainqueur de la défunte Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe (avec Anderlecht), débarque dans la cité phocéenne au cours de l'hiver 1990 avec un (simple) objectif fixé par le président Tapie : remporter la C1. La Coupe d'Europe des Clubs Champions, pour les plus jeunes ou ceux qui comme moi aiment bien s'la péter dans les soirées mondaines au comptoir du Balto : "J'ai connu la C1, la C2 et la C3. De mon temps, seul le Champion disputait la C1, jeune freluquet !". La petite histoire retiendra qu'il sera ni plus ni moins que le troisième entraîneur cette saison-là, succédant sur le banc à Gérard Gili et Franz Beckenbauer.

Quelques mois plus tard, il arrivera aux portes du Graal mais une finale mal maitrisée tactiquement à Bari aura raison des velléités offensives de ce qui reste aujourd'hui encore la plus belle équipe que l'OM n'ait jamais eu. A l'image de ce personnage hors du commun, la relation entre Tapie et Raymond est tout sauf une Huveaune tranquille, le truculent entraîneur belge n'hésitant pas à rentrer dans le Boss : "Président, si vous n'êtes pas content, j'ai mon train à 9h30 !". Il fallait être totalement inconscient ou s'appeler Raymond Goethals pour balancer ce genre de choses à Bernard Tapie qui a viré des noms plus prestigieux pour moins que ça.

Et puis, arrive donc ce mois de mai 1993 qui donne à Raymond Goethals une nouvelle chance d'inscrire son nom mais aussi celui de l'Olympique de Marseille au panthéon des grandes équipes. La suite, vous la connaissez...


(Pour justifier le caractère quotidien de cette rubrique, je dois aussi vous dire qu'on fête aujourd'hui les Augustin de Canterbury, si vous avez un pote visiblement détesté par ses parents avant sa naissance saluez-le de notre part, et il fera quelque chose comme 25° sur la belle cité phocéenne avec un léger vent de Sud-Sud-Est rafraichissant l'air. Ce coup-ci, on aura vraiment tout fait sur OMP)



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