Le Mardi 03 Février 2009 par Ray Flex
Toutes les bonnes choses, et à plus forte raison les séries positives dans le sport, ont nécessairement une fin. Comme on a coutume de le dire dans ces cas-là, chaque résultat positif rapproche un peu plus de la défaite. C'est donc ce qui s'est vérifié à Sochaux, dimanche en fin d'après-midi. Il faut en effet remonter au 13 janvier 2008 à Rennes (3-1) pour trouver trace du dernier faux-pas à l'extérieur en Ligue 1 des hommes d'Erik Gerets, et si certains en appellent à l'insurrection pour s'ériger en pourfendeur des pelouses et conditions climatiques difficiles, il faudrait ne pas oublier non plus que les deux équipes sont logées à la même enseigne. L'OM a tout simplement perdu l'occasion de ramener un bon point de Bonal...
C'est d'autant plus rageant que Lyonnais et Bordelais ont concédé le nul à domicile (respectivement face à Sainté 1-1 et aux Dogues Lillois 2-2), que Rennais et Toulousains se sont neutralisés 0-0 et que nos amis Parisiens se sont quant à eux imposés sans coup férir 2-0 face à Caen. De fait le club Phocéen a laissé sa troisième place au club de la capitale, une semaine avant de recevoir Bordeaux, dans un match où malgré deux-trois "bonnes" bricoles le sentiment final reste malgré tout plus que mitigé.
Ainsi, après un coup d'envoi retardé d'environ cinq minutes à cause de la neige obligeant les jardiniers de Bonal à retracer les lignes, ce sont les Phocéens qui se mettent les premiers à l'oeuvre avec une frappe de Karim Ziani qui passe légèrement à gauche des buts de Teddy Richert (3ème), suivi par une tentative de Mathieu Valbuena qui voit le cuir partir au-dessus de la transversale (8ème). Cependant, ce sont les Sochaliens qui se montrent les plus dangereux avec dans la foulée deux énormes occasions. Mandanda est obligé de sortir le grand jeu sur une tête de Pichot (10ème) et le corner consécutif à cette parade verra le ballon d'Erding heurter le poteau Marseillais avant de sortir (11ème). La neige continue de tomber sévèrement sur un stade Bonal résonnant au son des chants sudistes qui 90 minutes durant n'auront cessé, mais Lionel Jaffredo décide tout de même de laisser la rencontre se poursuivre.
Malgré deux nouvelles offensives signées Karim Ziani (16ème) et Sylvain Wiltord (19ème), ce sont des Sochaliens un peu malmenés qui trouvent les filets : Vitorino Hilton se rate un peu sur un dégagement qui revient sur Piteau lequel sert un Mevlut Erding tout heureux d'être couvert par un placement très hasardeux de Taye Taïwo. L'attaquant Turc du FCSM met un rhume à Mandanda avant de pousser le cuir dans le but vide (25ème) ! FCSM 1-0 OM
Là évidemment les Marseillais entrent alors dans le scénario le plus pénible qui soit, à savoir courir après le score sur la pelouse d'une équipe qui se régale en contre vu qu'elle n'a pas nécessairement les armes pour faire le jeu. Et ça ne va pas vraiment pardonner puisqu'après un but de Wiltord logiquement refusé pour une position de hors jeu (27ème), l'équipe d'Erik Gerets va alors petit à petit sombrer dans la précipitation et les approximations pour finalement atteindre la pause sur ce résultat. A noter le premier carton jaune de la partie adressé à Modeste M'Bami juste avant de rentrer aux vestiaires (45ème).
La seconde période commence par un corner Sochalien qui fera parcourir un énorme frisson dans les rangs Marseillais (46ème), alors que Piteau prend un jaune pour une faute de main quelques instants plus tard (48ème). Commence alors un drôle de moment dans ce match puisque l'équipe d'Erik Gerets ne se verra guère aux avant-postes avant la 67ème minute, où sur un corner Julien Rodriguez voit sa tête repoussée par la barre transversale de Richert. Dans la foulée, Mamadou Samassa remplace Wiltord et Valbuena cède sa place à Mohamed Dennoun (69ème).
Ces deux changements, ajoutés à celui de Ziani par Charles Kaboré (85ème) n'y feront rien. Malgré des situations sur coups de pied arrêtés qui auraient pu être dangereuses (Cheyrou 74ème et Taïwo 81ème), ainsi qu'une frappe de mule signée du même défenseur Nigérian qui passe à côté (87ème), on s'approche doucement mais sûrement du coup de sifflet final. Dans les arrêts de jeu, les Phocéens auront une double occasion sur corner mais entre Richert et le désormais traditionnel "va comme j'te pousse" du club sudiste, Lionel Jaffredo libère Bonal sur cette victoire Sochalienne (90+3).
Même si le Doubs est un lieu où l'OM perd régulièrement, puisqu'il s'agissait dimanche de la 26ème défaite en 51 matchs de championnat, on peut tout de même regretter que les Phocéens n'aient été à même de ne prendre ne serait-ce que le point du nul face à une équipe qui, est-il nécessairement utile de le rappeler, se bat pour le maintien en Ligue 1...
C'est d'autant plus rageant que Lyonnais et Bordelais ont concédé le nul à domicile (respectivement face à Sainté 1-1 et aux Dogues Lillois 2-2), que Rennais et Toulousains se sont neutralisés 0-0 et que nos amis Parisiens se sont quant à eux imposés sans coup férir 2-0 face à Caen. De fait le club Phocéen a laissé sa troisième place au club de la capitale, une semaine avant de recevoir Bordeaux, dans un match où malgré deux-trois "bonnes" bricoles le sentiment final reste malgré tout plus que mitigé.
Ainsi, après un coup d'envoi retardé d'environ cinq minutes à cause de la neige obligeant les jardiniers de Bonal à retracer les lignes, ce sont les Phocéens qui se mettent les premiers à l'oeuvre avec une frappe de Karim Ziani qui passe légèrement à gauche des buts de Teddy Richert (3ème), suivi par une tentative de Mathieu Valbuena qui voit le cuir partir au-dessus de la transversale (8ème). Cependant, ce sont les Sochaliens qui se montrent les plus dangereux avec dans la foulée deux énormes occasions. Mandanda est obligé de sortir le grand jeu sur une tête de Pichot (10ème) et le corner consécutif à cette parade verra le ballon d'Erding heurter le poteau Marseillais avant de sortir (11ème). La neige continue de tomber sévèrement sur un stade Bonal résonnant au son des chants sudistes qui 90 minutes durant n'auront cessé, mais Lionel Jaffredo décide tout de même de laisser la rencontre se poursuivre.
Malgré deux nouvelles offensives signées Karim Ziani (16ème) et Sylvain Wiltord (19ème), ce sont des Sochaliens un peu malmenés qui trouvent les filets : Vitorino Hilton se rate un peu sur un dégagement qui revient sur Piteau lequel sert un Mevlut Erding tout heureux d'être couvert par un placement très hasardeux de Taye Taïwo. L'attaquant Turc du FCSM met un rhume à Mandanda avant de pousser le cuir dans le but vide (25ème) ! FCSM 1-0 OM
Là évidemment les Marseillais entrent alors dans le scénario le plus pénible qui soit, à savoir courir après le score sur la pelouse d'une équipe qui se régale en contre vu qu'elle n'a pas nécessairement les armes pour faire le jeu. Et ça ne va pas vraiment pardonner puisqu'après un but de Wiltord logiquement refusé pour une position de hors jeu (27ème), l'équipe d'Erik Gerets va alors petit à petit sombrer dans la précipitation et les approximations pour finalement atteindre la pause sur ce résultat. A noter le premier carton jaune de la partie adressé à Modeste M'Bami juste avant de rentrer aux vestiaires (45ème).
La seconde période commence par un corner Sochalien qui fera parcourir un énorme frisson dans les rangs Marseillais (46ème), alors que Piteau prend un jaune pour une faute de main quelques instants plus tard (48ème). Commence alors un drôle de moment dans ce match puisque l'équipe d'Erik Gerets ne se verra guère aux avant-postes avant la 67ème minute, où sur un corner Julien Rodriguez voit sa tête repoussée par la barre transversale de Richert. Dans la foulée, Mamadou Samassa remplace Wiltord et Valbuena cède sa place à Mohamed Dennoun (69ème).
Ces deux changements, ajoutés à celui de Ziani par Charles Kaboré (85ème) n'y feront rien. Malgré des situations sur coups de pied arrêtés qui auraient pu être dangereuses (Cheyrou 74ème et Taïwo 81ème), ainsi qu'une frappe de mule signée du même défenseur Nigérian qui passe à côté (87ème), on s'approche doucement mais sûrement du coup de sifflet final. Dans les arrêts de jeu, les Phocéens auront une double occasion sur corner mais entre Richert et le désormais traditionnel "va comme j'te pousse" du club sudiste, Lionel Jaffredo libère Bonal sur cette victoire Sochalienne (90+3).
Même si le Doubs est un lieu où l'OM perd régulièrement, puisqu'il s'agissait dimanche de la 26ème défaite en 51 matchs de championnat, on peut tout de même regretter que les Phocéens n'aient été à même de ne prendre ne serait-ce que le point du nul face à une équipe qui, est-il nécessairement utile de le rappeler, se bat pour le maintien en Ligue 1...