Le Mardi 31 Mars 2009 par elyna
Lorsque nos amis les anti-marseillais citent, les yeux brillants, certains de nos joueurs qu'ils considèrent comme des «chèvres», ils glissent innocemment entre Samassa et M'bami le nom de Taïwo. Et là, offusqués, vous vous dites que de toutes façons si ils n'aiment pas l'OM c'est qu'ils ne peuvent réellement apprécier les bons joueurs. Et vous avez raison.
Arrivé en janvier 2005 flanqué du japonnais Koji Nakata (non je ne me prononcerai pas sur ce sujet, je suis contre la critique facile), le nigérian n'aura pas attendu longtemps avant de goûter à l'inénarrable ambiance du Vélodrome. A seulement 19 ans, Taye Taïwo avait pourtant la lourde tâche de remplacer Bichette (mais si vous savez, le 323ème consultant de canal). Mais même si ses problèmes de placement et de relance auraient pu effrayer n'importe quel entraîneur, Troussier se focalisa sur ses qualités et sa carrure impressionnante pour le titulariser après quelques matchs en réserve.
Mais qui aurait alors parié sur ce joueur, arrivé tout droit du club mythique de Lobi Stars ? Une quinzaine de supporters et le jardinier du stade probablement. Cependant il s'est rapidement adapté au niveau très élevé de notre chère ligue 1. En 2005, il fut même nommé 3ème meilleur joueur du championnat du monde junior. Lors de la saison 2006-2007 l'OM avait, avec Taïwo sur le côté gauche et Beye dans le couloir droit, une défense plus qu'enviable.
En effet le jeune joueur avait gagné en assurance, moins brouillon, il était en passe de devenir l'un des meilleurs latéraux de France. Mais il s'illustra aussi dans un domaine autre que défensif, avec ses frappes surpuissantes. Auteur d'un coup franc exceptionnel contre Rennes (apparemment nettement plus rapide qu'une Civic, rayée ou non) lors de la coupe de France, il est maintenant connu et reconnu par tous les joueurs de L1. Il est en effet amusant de regarder les visages blêmes des joueurs formant le mur de l'équipe adverse lorsque Taïwo s'apprête à tirer un coup franc. Se protégeant ce qu'ils estiment être le plus important chez eux, les footballeurs se disent qu'il serait bien embêtant de devoir annoncer à leur femme que cabri(oles) c'est fini. Mais revenons à notre mouton.
Si sa frappe de mule est importante pour le côté offensif, son jeu de tête l'est tout autant. On se rappellera notamment de cette semaine de février 2008 où il inscrivit deux buts de la tête dans la même semaine, un contre le spartak et un contre nos aimés parisiens. Cependant si ses capacités offensives semblaient se décupler, ses qualités défensives s'amenuisaient et il retombait dans ses sombres travers. C'est pourquoi il dut faire face à la rude concurrence du défenseur aux qualités techniques inimitables, j'ai nommé Juan-Angel Krupoviesa (ah tiens on l'avait oublié celui là). Mais après un séjour étincelant à la CAN, l'international retrouva sa place de titulaire qu'il occupera dès lors jusqu'à aujourd'hui même. En fin de saison, le marseillais était récompensé par L'UNFP en étant présent dans l'équipe type de la L1.
Aujourd'hui Taïwo nous prouve qu'il est capable de faire preuve d'une régularité irréprochable, recompensé par ses pairs, respecté par son entraineur, il est surtout admiré par les supporters de l'OM.
Arrivé en janvier 2005 flanqué du japonnais Koji Nakata (non je ne me prononcerai pas sur ce sujet, je suis contre la critique facile), le nigérian n'aura pas attendu longtemps avant de goûter à l'inénarrable ambiance du Vélodrome. A seulement 19 ans, Taye Taïwo avait pourtant la lourde tâche de remplacer Bichette (mais si vous savez, le 323ème consultant de canal). Mais même si ses problèmes de placement et de relance auraient pu effrayer n'importe quel entraîneur, Troussier se focalisa sur ses qualités et sa carrure impressionnante pour le titulariser après quelques matchs en réserve.
Mais qui aurait alors parié sur ce joueur, arrivé tout droit du club mythique de Lobi Stars ? Une quinzaine de supporters et le jardinier du stade probablement. Cependant il s'est rapidement adapté au niveau très élevé de notre chère ligue 1. En 2005, il fut même nommé 3ème meilleur joueur du championnat du monde junior. Lors de la saison 2006-2007 l'OM avait, avec Taïwo sur le côté gauche et Beye dans le couloir droit, une défense plus qu'enviable.
En effet le jeune joueur avait gagné en assurance, moins brouillon, il était en passe de devenir l'un des meilleurs latéraux de France. Mais il s'illustra aussi dans un domaine autre que défensif, avec ses frappes surpuissantes. Auteur d'un coup franc exceptionnel contre Rennes (apparemment nettement plus rapide qu'une Civic, rayée ou non) lors de la coupe de France, il est maintenant connu et reconnu par tous les joueurs de L1. Il est en effet amusant de regarder les visages blêmes des joueurs formant le mur de l'équipe adverse lorsque Taïwo s'apprête à tirer un coup franc. Se protégeant ce qu'ils estiment être le plus important chez eux, les footballeurs se disent qu'il serait bien embêtant de devoir annoncer à leur femme que cabri(oles) c'est fini. Mais revenons à notre mouton.
Si sa frappe de mule est importante pour le côté offensif, son jeu de tête l'est tout autant. On se rappellera notamment de cette semaine de février 2008 où il inscrivit deux buts de la tête dans la même semaine, un contre le spartak et un contre nos aimés parisiens. Cependant si ses capacités offensives semblaient se décupler, ses qualités défensives s'amenuisaient et il retombait dans ses sombres travers. C'est pourquoi il dut faire face à la rude concurrence du défenseur aux qualités techniques inimitables, j'ai nommé Juan-Angel Krupoviesa (ah tiens on l'avait oublié celui là). Mais après un séjour étincelant à la CAN, l'international retrouva sa place de titulaire qu'il occupera dès lors jusqu'à aujourd'hui même. En fin de saison, le marseillais était récompensé par L'UNFP en étant présent dans l'équipe type de la L1.
Aujourd'hui Taïwo nous prouve qu'il est capable de faire preuve d'une régularité irréprochable, recompensé par ses pairs, respecté par son entraineur, il est surtout admiré par les supporters de l'OM.