Le Dimanche 09 Août 2009 par Gulli
Après une préparation des plus éreintantes, l'OM se déplaçait ce samedi à Grenoble pour le compte de la première journée de Ligue1, arborant pour la première fois le maillot "Third" voué a être porté lors des confrontations européennes. Avec le statut de favori pour cette future saison, l'OM version Deschamps se devait donc d'aller chercher les 3 points en terre Iséroise, afin de lancer idéalement sa saison, et de confirmer ainsi tout les espoirs fondés dans le recrutement estival et la conservation des cadres comme Taiwo, Niang ou encore Benoit Cheyrou. Ces 3 joueurs sont bien évidemment titulaires indiscutables à leurs postes respectifs, mais parmi les recrues vouées à être titulaires, il n'y a guère que Diawara ou Heinze qui aient débuté la rencontre de ce soir. En effet, Stéphane Mbia, suspendu, et Lucho Gonzàlez blessé, c'est bel est bien Edouard Cissé et Fabrice Abriel qui ont débuté la rencontre au côté de Cheyrou, complétant ainsi une triplette aussi technique que physique. Les deux nouveaux venus, amenés à être les doublures des 2 grands absents du jour, n'avaient ce soir, rien à envier à personne dans le jeu, à la fois à la récupération comme à l'avant-dernière passe. Kaboré palliait les forfaits de Bocaly et de Bonnart sur le flanc droit, tandis que l'attaque était confiée aux habituels Niang, Brandao, et un peu plus surprenant, à Baki Koné, lui qui chipe la place d'ailier droit à Ben Arfa.
Composition de l'OM:
Mandanda - Kaboré, Diawara, Heinze, Taiwo - Cissé, Abriel, Cheyrou - Koné, Brandao, Niang
Composition de Grenoble:
Viviani - Jemmali, César, Paillot, Robin - Romao, Battles - Courtois, Matsui - Akrour, Tadic
Résumé du match
L'an passé, les Olympiens étaient venus marquer à Grenoble au bout de 4 minutes de jeu. Cette saison, ces mêmes Olympiens décidèrent de faire encore mieux, enfin, Mamadou Niang décida de faire mieux, passant en revue 4 Grenoblois sur le flanc gauche, il enchaina par un centre-tir à ras de terre, détourné dans son propre but par un Viviani pas exempt de tout reproche sur ce coup-là. Niang inscrit donc le premier but de cette saison, et lance idéalement les Olympiens dans ce match. (1e min - 0-1 - Niang)
Après cette ouverture du score, la domination fut marseillaise, à l'image de la possession de balle flirtant avec les 65%, mais les occasions se faisant rares, les Olympiens ne pouvaient compter que sur la vivacité d'un Niang des grands soirs pour amener les plus chaudes alertes sur le but des locaux. Les minutes passèrent au même rythme que les actions de buts s'amenuisèrent, et c'est logiquement sur coups de pied arrêtés que les choses vinrent à se décanter. Et quand on parle de coup-franc, un joueur nous vient de suite à l'esprit, en la personne de Taye Taiwo. Goldorak ne tarda pas à mettre son fulguro-pied en évidence, plein axe, envoyant un missile sur les tibias de Viviani, faisant ainsi, la promotion de la résistance de l'équipement du néo-portier Isérois (On est en droit de porter des doutes sur l'état des jambes de ce même Viviani sans ses protections). Toujours est-il que le score en resta là, et ce, malgré toute la puissance du Nigérian. Mais un autre Africain, Burkinabé celui-là, adressa un centre millimétré dans la course de Brandao, qui frappa de la tête un ballon qui passa de peu à la droite de la cage d'un Viviani battu.
Viviani, Viviani, vous trouvez que je parle trop de Viviani ?! Bon, bah... Je sais pas moi, vous voulez qu'on discute de Tadic ? Très bien. Ce puissant attaquant d'1m85 arrive en provenance du Dinamo Zagreb, pour palier la non conservation de Daniel Moreira au sein de l'effectif de Bazdarevic. Mais bon, à part ça, il n'y pas grand chose à dire sur cet attaquant qui n'a pas forcément pu montrer l'étendue de son talent face à celui de la paire Diawara - Heinze, éblouissante de sérénité pour un premier match l'un à côté de l'autre, eux qui constituent les 2 nouveaux visages de la défense Olympienne. Trêve de compliments, Tadic profita de cet instant de louanges envers la paire défensive pour frapper au but, frappe qui passa toutefois loin du but de Mandanda; Promis, je la boucle jusqu'au coup de sifflet final avant de me prononcer sur la bonne prestation des joueurs, surtout si mon jugement amène des occasions contre l'équipe que je supporte, et qui peina à confirmer son début de match tonitruant, la faute à la baisse de régime de son homme fort, j'ai nommé Mamadou Niang. Mi-temps: 0-1
L'entrée de Ljuboja en 2e période, amena toutefois son lot de soucis à la défense olympienne, sa coiffure de blaireau déstabilisant surement les esprits olympiens le temps d'une dizaine de minutes. Le temps pour l'ex-parisien de se mettre en évidence, adressant un centre millimétré à un Akrour qui ne parvint pas à cadrer sa tête, la première occasion pour des Grenoblois bien moins timides. Dans la continuité de l'occasion de l'Algérien, les hommes de Deschamps furent à 2 doigts de doubler la mise, par l'intermédiaire de sa tour de contrôle Evaeverson Brandao, contrôlant son ballon aux 6 mètres avant d'illuminer le ciel d'une frappe trop enlevée, rappelant aux bons souvenirs des inimitables comètes de Bakayoko que l'ont aperçoit de temps à autres survolant la cité phocéenne par temps clair. Sans doute traumatisé par cette comparaison peu flatteuse, le point d'encrage de l'attaque phocéenne s'appliqua pour cadrer sa tête sur un service non moins parfait de l'ancien Lorientais Fabrice Abriel, tête qui s'avéra trop parfaite, ne manquant pas d'être sortie d'une claquette par, je vous le donne en mille, un Jody Viviani qui tenta de balayer son erreur initiale.
Et Mandanda dans tout ça ? Le portier de l'équipe de France se contenta de capter des centres on ne peut plus foireux des adversaires du soir, et de dégager les balles en retrait qui lui furent adressées. Mais ce fut sur un ballon en profondeur de l'arrière garde Iséroise que le gardien Français se mit en évidence, et pas de la meilleure des façons, puisqu'il dégagea le ballon dans le bas ventre d'un opportuniste Battles, qui aurait connu des buts plus glorieux si celui-ci avait été cinquante centimètres plus à gauche.
Cependant, l'OM continua de presser et se montra réaliste une nouvelle fois en mettant KO les espoirs d'une égalisation de Courtois and co, et d'une manière forte élégante, demi-volée pied gauche de Benoit Cheyrou, se logeant dans le soupirail du but droit du Stade des Alpes, sur un centre de Kaboré, dégagé dans l'axe par un Paillot mis sous pression par Brandao. (80e min - 0-2 - Cheyrou)
Les entrées de Ben Arfa et de Valbuena amenèrent un peu plus d'aisance technique sur les ailes, en cette fin de match, non négligeable face à un adversaire qui peine à récupérer le ballon, l'entrée en toute fin de match de Morientes faisant plus office de clin d'oeil que de réel apport en pointe de l'attaque, étant donné le peu de temps de jeu donné à l'espagnol.
C'est donc une belle victoire que Didier Deschamps et ses hommes sont allés chercher à Grenoble, confirmant ainsi la bonne préparation de ses derniers, tant dans l'impact physique que dans l'efficacité. Dans la manière, ce fut un poil laborieux, mais les futurs apports de Mbia, Gonzalez, et Bonnart laissent présager de bonnes futures prestations dans les semaines à venir.
Composition de l'OM:
Mandanda - Kaboré, Diawara, Heinze, Taiwo - Cissé, Abriel, Cheyrou - Koné, Brandao, Niang
Composition de Grenoble:
Viviani - Jemmali, César, Paillot, Robin - Romao, Battles - Courtois, Matsui - Akrour, Tadic
Résumé du match
L'an passé, les Olympiens étaient venus marquer à Grenoble au bout de 4 minutes de jeu. Cette saison, ces mêmes Olympiens décidèrent de faire encore mieux, enfin, Mamadou Niang décida de faire mieux, passant en revue 4 Grenoblois sur le flanc gauche, il enchaina par un centre-tir à ras de terre, détourné dans son propre but par un Viviani pas exempt de tout reproche sur ce coup-là. Niang inscrit donc le premier but de cette saison, et lance idéalement les Olympiens dans ce match. (1e min - 0-1 - Niang)
Après cette ouverture du score, la domination fut marseillaise, à l'image de la possession de balle flirtant avec les 65%, mais les occasions se faisant rares, les Olympiens ne pouvaient compter que sur la vivacité d'un Niang des grands soirs pour amener les plus chaudes alertes sur le but des locaux. Les minutes passèrent au même rythme que les actions de buts s'amenuisèrent, et c'est logiquement sur coups de pied arrêtés que les choses vinrent à se décanter. Et quand on parle de coup-franc, un joueur nous vient de suite à l'esprit, en la personne de Taye Taiwo. Goldorak ne tarda pas à mettre son fulguro-pied en évidence, plein axe, envoyant un missile sur les tibias de Viviani, faisant ainsi, la promotion de la résistance de l'équipement du néo-portier Isérois (On est en droit de porter des doutes sur l'état des jambes de ce même Viviani sans ses protections). Toujours est-il que le score en resta là, et ce, malgré toute la puissance du Nigérian. Mais un autre Africain, Burkinabé celui-là, adressa un centre millimétré dans la course de Brandao, qui frappa de la tête un ballon qui passa de peu à la droite de la cage d'un Viviani battu.
Viviani, Viviani, vous trouvez que je parle trop de Viviani ?! Bon, bah... Je sais pas moi, vous voulez qu'on discute de Tadic ? Très bien. Ce puissant attaquant d'1m85 arrive en provenance du Dinamo Zagreb, pour palier la non conservation de Daniel Moreira au sein de l'effectif de Bazdarevic. Mais bon, à part ça, il n'y pas grand chose à dire sur cet attaquant qui n'a pas forcément pu montrer l'étendue de son talent face à celui de la paire Diawara - Heinze, éblouissante de sérénité pour un premier match l'un à côté de l'autre, eux qui constituent les 2 nouveaux visages de la défense Olympienne. Trêve de compliments, Tadic profita de cet instant de louanges envers la paire défensive pour frapper au but, frappe qui passa toutefois loin du but de Mandanda; Promis, je la boucle jusqu'au coup de sifflet final avant de me prononcer sur la bonne prestation des joueurs, surtout si mon jugement amène des occasions contre l'équipe que je supporte, et qui peina à confirmer son début de match tonitruant, la faute à la baisse de régime de son homme fort, j'ai nommé Mamadou Niang. Mi-temps: 0-1
L'entrée de Ljuboja en 2e période, amena toutefois son lot de soucis à la défense olympienne, sa coiffure de blaireau déstabilisant surement les esprits olympiens le temps d'une dizaine de minutes. Le temps pour l'ex-parisien de se mettre en évidence, adressant un centre millimétré à un Akrour qui ne parvint pas à cadrer sa tête, la première occasion pour des Grenoblois bien moins timides. Dans la continuité de l'occasion de l'Algérien, les hommes de Deschamps furent à 2 doigts de doubler la mise, par l'intermédiaire de sa tour de contrôle Evaeverson Brandao, contrôlant son ballon aux 6 mètres avant d'illuminer le ciel d'une frappe trop enlevée, rappelant aux bons souvenirs des inimitables comètes de Bakayoko que l'ont aperçoit de temps à autres survolant la cité phocéenne par temps clair. Sans doute traumatisé par cette comparaison peu flatteuse, le point d'encrage de l'attaque phocéenne s'appliqua pour cadrer sa tête sur un service non moins parfait de l'ancien Lorientais Fabrice Abriel, tête qui s'avéra trop parfaite, ne manquant pas d'être sortie d'une claquette par, je vous le donne en mille, un Jody Viviani qui tenta de balayer son erreur initiale.
Et Mandanda dans tout ça ? Le portier de l'équipe de France se contenta de capter des centres on ne peut plus foireux des adversaires du soir, et de dégager les balles en retrait qui lui furent adressées. Mais ce fut sur un ballon en profondeur de l'arrière garde Iséroise que le gardien Français se mit en évidence, et pas de la meilleure des façons, puisqu'il dégagea le ballon dans le bas ventre d'un opportuniste Battles, qui aurait connu des buts plus glorieux si celui-ci avait été cinquante centimètres plus à gauche.
Cependant, l'OM continua de presser et se montra réaliste une nouvelle fois en mettant KO les espoirs d'une égalisation de Courtois and co, et d'une manière forte élégante, demi-volée pied gauche de Benoit Cheyrou, se logeant dans le soupirail du but droit du Stade des Alpes, sur un centre de Kaboré, dégagé dans l'axe par un Paillot mis sous pression par Brandao. (80e min - 0-2 - Cheyrou)
Les entrées de Ben Arfa et de Valbuena amenèrent un peu plus d'aisance technique sur les ailes, en cette fin de match, non négligeable face à un adversaire qui peine à récupérer le ballon, l'entrée en toute fin de match de Morientes faisant plus office de clin d'oeil que de réel apport en pointe de l'attaque, étant donné le peu de temps de jeu donné à l'espagnol.
C'est donc une belle victoire que Didier Deschamps et ses hommes sont allés chercher à Grenoble, confirmant ainsi la bonne préparation de ses derniers, tant dans l'impact physique que dans l'efficacité. Dans la manière, ce fut un poil laborieux, mais les futurs apports de Mbia, Gonzalez, et Bonnart laissent présager de bonnes futures prestations dans les semaines à venir.