Le Jeudi 09 Décembre 2010 par Ray Flex
Au terme d'une rencontre sans enjeu entre les deux qualifiés du groupe F, l'OM a finalement aligné une quatrième victoire de rang dans cette phase de groupes de la Ligue des Champions en s'imposant face à Chelsea. Mal partis après leurs deux premiers matchs soldés par autant de défaites, les hommes de Didier Deschamps ont tenu à prouver qu'ils ne se sont pas hissés en huitièmes de finale par hasard. Victoire de prestige certes, mais ô combien importante pour le moral. A maintenant deux jours d'aller défier Auxerre sur sa pelouse, les phocéens avaient en effet besoin de capitaliser un maximum de confiance après les contre-performances enregistrées face à Rennes et Nice. Dont acte...
Bon mes p'tites pattes d'anguilles on ne va pas se mentir : je n'ai pas vu le match ! Ouais je sais, c'est limite gênant quand on doit se cogner un résu mais on va gérer... Ou pas ! Entendons-nous bien, loin de moi l'idée de vouloir sécher ce qui se présentait comme le match de cette fin d'année, mais disons qu'un excès de zèle de mes chers amis de la maréchaussée a finalement mis à mal le programme de cette alléchante soirée. En même temps si on n'peut plus profiter des bienfaits des plantes dans ce pays, mais où va-t-on j'ai envie d'dire... Bref, comme le dirait Pépin, c'est donc dans un stade Vélodrome en fusion que Didier Drogba et ses collègues de Chelsea sont finalement tombés. Pas sans les honneurs et surtout pas sans la précieuse aide d'un arbitre russe aux abonnés absents qui a très certainement faussé la ligne directrice de ce match...
En commençant par refuser un pénalty plus qu'évident aux Anglais suite à une vieille faute des familles de Souleymane Diawara sur Florent Malouda en pleine surface (15ème), puis en décidant de ne pas valider un but de Gabriel Heinze tout ce qu'il y a de plus valable (35ème). Mais une position de hors-jeu pour le moins douteuse en a décidé autrement... C'est plus des lunettes qu'il lui faut à monsieur Bezborodov, c'est carrément un labrador dressé par Gilbert Montagné ! Toujours est-il que ces faits de jeu amènent les deux équipes à la pause sur un score nul et vierge, quand bien même Loïc Rémy ait vendangé une énorme occasion seul face aux buts (6ème) ou encore que Mathieu Valbuena ait trouvé la barre transversale d'un Petr Cech archi-battu (10ème).
Seconde période sur un faux rythme qui se résume finalement en deux temps : la sortie de Drogba sous une ovation terrible et ces derniers instants qui ont soulevé le vél' : plus qu'actif sur son flanc gauche et vraiment très bon hier soir, Taye Taïwo repique dans l'axe pour mieux armer une frappe dont il a le secret. Son missile TT-0811 est freiné par un défenseur, mais le cuir revient dans les pieds du revenant mais néanmoins (comme le disait Cléopâtre) fantomatique Brandao qui trouve le moyen de ne pas rater le but grand ouvert (81ème). Non non, vous ne rêvez pas mes pattes d'anguilles, c'est pas une blague : Brandao a non seulement cadré sa frappe (bon en même temps Ray Charles y serait arrivé), mais en plus il offre la victoire aux champions de France en titre ! C'est pas beau tout ça ? Seconde visite des Blues au Vél' et second revers, après celui enregistré en février 2000 et un but surréaliste de Robert Pirès.
Alors certes il ne faut pas se tromper de cible, et surtout ne pas se voir plus beau que l'image reflétée par le miroir dans lequel on se regarde. L'OM a fait tomber, comme bien souvent par le passé, un cador de la scène européenne. Mais dans le même temps, c'est aussi cet OM qui s'est lamentablement rétamé dimanche à Nice... L'on reparle alors de cette glorieuse incertitude du sport qui fait certainement tout son charme, et puis va savoir si c'est pas aussi pour et comme cela que l'on aime l'Ohème...
Bon mes p'tites pattes d'anguilles on ne va pas se mentir : je n'ai pas vu le match ! Ouais je sais, c'est limite gênant quand on doit se cogner un résu mais on va gérer... Ou pas ! Entendons-nous bien, loin de moi l'idée de vouloir sécher ce qui se présentait comme le match de cette fin d'année, mais disons qu'un excès de zèle de mes chers amis de la maréchaussée a finalement mis à mal le programme de cette alléchante soirée. En même temps si on n'peut plus profiter des bienfaits des plantes dans ce pays, mais où va-t-on j'ai envie d'dire... Bref, comme le dirait Pépin, c'est donc dans un stade Vélodrome en fusion que Didier Drogba et ses collègues de Chelsea sont finalement tombés. Pas sans les honneurs et surtout pas sans la précieuse aide d'un arbitre russe aux abonnés absents qui a très certainement faussé la ligne directrice de ce match...
En commençant par refuser un pénalty plus qu'évident aux Anglais suite à une vieille faute des familles de Souleymane Diawara sur Florent Malouda en pleine surface (15ème), puis en décidant de ne pas valider un but de Gabriel Heinze tout ce qu'il y a de plus valable (35ème). Mais une position de hors-jeu pour le moins douteuse en a décidé autrement... C'est plus des lunettes qu'il lui faut à monsieur Bezborodov, c'est carrément un labrador dressé par Gilbert Montagné ! Toujours est-il que ces faits de jeu amènent les deux équipes à la pause sur un score nul et vierge, quand bien même Loïc Rémy ait vendangé une énorme occasion seul face aux buts (6ème) ou encore que Mathieu Valbuena ait trouvé la barre transversale d'un Petr Cech archi-battu (10ème).
Seconde période sur un faux rythme qui se résume finalement en deux temps : la sortie de Drogba sous une ovation terrible et ces derniers instants qui ont soulevé le vél' : plus qu'actif sur son flanc gauche et vraiment très bon hier soir, Taye Taïwo repique dans l'axe pour mieux armer une frappe dont il a le secret. Son missile TT-0811 est freiné par un défenseur, mais le cuir revient dans les pieds du revenant mais néanmoins (comme le disait Cléopâtre) fantomatique Brandao qui trouve le moyen de ne pas rater le but grand ouvert (81ème). Non non, vous ne rêvez pas mes pattes d'anguilles, c'est pas une blague : Brandao a non seulement cadré sa frappe (bon en même temps Ray Charles y serait arrivé), mais en plus il offre la victoire aux champions de France en titre ! C'est pas beau tout ça ? Seconde visite des Blues au Vél' et second revers, après celui enregistré en février 2000 et un but surréaliste de Robert Pirès.
Alors certes il ne faut pas se tromper de cible, et surtout ne pas se voir plus beau que l'image reflétée par le miroir dans lequel on se regarde. L'OM a fait tomber, comme bien souvent par le passé, un cador de la scène européenne. Mais dans le même temps, c'est aussi cet OM qui s'est lamentablement rétamé dimanche à Nice... L'on reparle alors de cette glorieuse incertitude du sport qui fait certainement tout son charme, et puis va savoir si c'est pas aussi pour et comme cela que l'on aime l'Ohème...