Le Samedi 21 Mai 2011 par jay-jay
Pour l'avant-dernière journée de L1 et dernière sortie des Olympiens au Vélodrome, l'OM accueille le Valencienne FC, un club qui ne rappelle pas de bons souvenirs aux Phocéens...
Le début de rencontre des Marseillais est prudent. Il n'arrivent pas à se rapprocher des buts de Penneteau. Le jeu (si on peut appeler ça ainsi) manque cruellement de rythme. Heureusement cette saison, l'OM s'est trouvé un nouveau chouchou, André Ayew ; ce dernier obtient à la 8ème minute un coup-franc. Mal tiré par Valbuena, ça ne donne rien. A la 10ème minute, joli une-deux entre Valbuena et Cheyrou qui va défier Penneteau, mais Gomis intervient pour sauver les ch'tis. On voit bien que les Marseillais ne se mettent pas la pression, les déclarations de la semaine ont prouvé qu'ils ont abandonné le titre, et un nul suffit pour valider définitivement le ticket direct pour la C1. Résultat, peu de solutions pour le porteur de ballons marseillais. A la 14ème minute, André Ayew allume (enfin !) le premier pétard olympien : il crochète et se met en position de frappe. Trop centrée, elle est captée par Penneteau. De leur côté, les Valenciennois combinent bien dans les couloirs et le jeu de tête de Mbia est précieux pour dégager les ballons chaud-bouillants arrivant dans la surface marseillaise. A la 21ème, Valbuena s'élance pour un nouveau coup franc : il vise le côté ouvert de Penneteau mais le portier nordiste repousse des deux poings. Deux minutes plus tard, seul sur le côté droit, Valbuena est alerté, il accélère, centre à l'entrée de la surface, mais c'est trop fort.
Les Marseillais ne faisant pas grand-chose, on retrouve VA qui insiste beaucoup sur le côté gauche de la défense olympienne ou Heinze souffre face à Cohade et à Kadir. De son côté, l'OM ne presse pas, avec un bloc-équipe très bas, des milieux au niveau du rond central et un trop gros écart avec la ligne d'attaque. Mbia fait d'ailleurs signe de remonter le bloc-équipe, il doit sans doute en avoir marre de voir trop souvent le ballon dans sa surface. Évidemment, à force de déjouer, ce qui devait arriver arriva (c'est beau comme expression hein ? Non, ben tant pis), Kadir étrangement seul, ouvre le score à la 32ème sur un centre en retrait de Cohade. Suivent alors cinq minutes de folie (enfin) digne de l'OM. A la 33ème, André Ayew égalise suite à un coup franc lointain de Valbuena (si si, vous avez bien lu !) et deux minutes plus tard, Rémy double la mise sur un corner de... Valbuena. Efficacité maximale pour l'OM : deux coups de pied arrêtés, deux buts. C'est beau. VA tente évidemment de réagir dans les minutes qui suivent mais Diawara dévie du bout de pied une tentative de transmission entre Cohade et Pujol, qui arrivait lancé. Le match s'emballe et le rythme s'élève enfin. Trois buts en trois minutes : les contre-attaques s'enchaînent d'un but à l'autre. Jordan Ayew et Angoua en profitent pour se chauffer dans le dos de l'arbitre, les coquins... Finalement, l'OM mène au score à la mi-temps, c'est presque inespéré.
Après la mi-temps, le match reprend et les Valenciennois continuent de produire du jeu simple mais efficace. Bong alerte Danic dans le dos de la défense marseillaise. Heureusement il est signalé hors-jeu. Une minute plus tard, c'est Cohade qui s'essaie dans un angle fermé depuis le côté gauche, sans réussite. Pendant ce temps, les Ultras marseillais ont craqué des fumigènes, c'est visuellement beau mais sous le coup d'un match à huis clos, le Vélodrome pourrait être suspendu en août prochain, au moment de la reprise.
Revenons au match (ah quand même, me direz-vous), la défense marseillaise est toujours fébrile, les relances sont maladroites et le marquage élastique. Les attaquants de Valenciennes tentent d'en profiter mais ne concrétisent pas. L'équipe de Valencienne semble cependant être dangereuse dès qu'elle tente de braquer les couloirs marseillais. Coté Marseillais, on retrouve André Ayew qui gâche une contre-attaque intéressante en n'appuyant pas assez sa passe. Vu sa saison, on peut largement lui pardonner. Tel un chat qui a bien mangé sa pâtée, l'OM ronronne doucement, comme tout au long de la saison malheureusement.
A l'heure de jeu, les Valenciennois semblent accélerer, Kadir s'échappe sur l'aile droite et centre tendu au 2è poteau, c'est trop fort. Didier Deschamps fait alors entrer Gignac et Lucho à la place de Jordan Ayew et de Valbuena. Dans la minute qui suit, Ducourtioux centre dans le dos de la défense marseillaise et Gomis n'a qu'à ajuster un plat du pied sécurité pour égaliser dans un but vide !!! Deux Valenciennois ont réussi à tromper la vigilance de six Marseillais apathiques, incroyable... A la 68ème, coup franc lointain des Marseillais, Heinze s'arrache mais Penneteau écarte en corner. Dans la foulée Diawara doit se mettre en opposition pour bloquer le dribble de Cohade, servi dans la profondeur et qui cherchait à crocheter le Sénégalais pour se mettre en position de frappe. VA se montre encore dangereux par Kadir qui enroule un joli coup franc, mais sa frappe ne retombe pas assez vite pour inquiéter Mandanda.
Le jeu olympien est toujours stéréotypé et lent, le bloc du Hainaut tient bien, même si les hommes de Montanier ont baissé de pied. On approche de la fin du match et Gignac s'arrache pour centrer fort depuis l'aile gauche. Rémy est à la reprise mais il a probablement tué une mouette, j'appelle de ce pas la SPA.
On entre (enfin) dans les dix dernière minutes : décalé par Lucho à une touche, André Ayew accélère, entre dans la surface et frappe. C'est trop croisé mais au moins, il essaie quelque chose. Du coté de VA, Kadir, décidément en jambes, s'enfonce sur l'aile droite, mais son centre atterrit derrière la cage. Il recommence quelques minutes plus tard quand, malgré la fatigue, il se joue de Heinze près de la ligne de six mètres et centre à ras de terre: Mandanda veille.
Dans les tribunes, on voit apparaître une banderole "Deschamps, la grinta coule dans tes veines : merci", bel hommage évidemment mérité. Dans les dernières minutes, les joueurs de Valenciennes tiennent le ballon, ils grappillent des secondes capitales pour conserver le point du nul et assurer leur maintien. L'OM de son côté apparaît résigné.
A la 90ème, Azpilicueta refoule la pelouse du Vélodrome. Il était blessé depuis le 28 novembre aux ligaments du genou. 92ème minute, dernière chance, Gignac régale sur l'aile gauche : il se débarrasse le long de la ligne de touche de 2 défenseurs et frappe au but dans un angle fermé : Penneteau stoppe sans mal.
C'est fini, Lille est champion, l'OM assuré de jouer la Ligue des Champions. Ce match aura finalement été à l'image de cette saison, laborieux. Dommage, vue la qualité de l'effectif phocéen.
Le début de rencontre des Marseillais est prudent. Il n'arrivent pas à se rapprocher des buts de Penneteau. Le jeu (si on peut appeler ça ainsi) manque cruellement de rythme. Heureusement cette saison, l'OM s'est trouvé un nouveau chouchou, André Ayew ; ce dernier obtient à la 8ème minute un coup-franc. Mal tiré par Valbuena, ça ne donne rien. A la 10ème minute, joli une-deux entre Valbuena et Cheyrou qui va défier Penneteau, mais Gomis intervient pour sauver les ch'tis. On voit bien que les Marseillais ne se mettent pas la pression, les déclarations de la semaine ont prouvé qu'ils ont abandonné le titre, et un nul suffit pour valider définitivement le ticket direct pour la C1. Résultat, peu de solutions pour le porteur de ballons marseillais. A la 14ème minute, André Ayew allume (enfin !) le premier pétard olympien : il crochète et se met en position de frappe. Trop centrée, elle est captée par Penneteau. De leur côté, les Valenciennois combinent bien dans les couloirs et le jeu de tête de Mbia est précieux pour dégager les ballons chaud-bouillants arrivant dans la surface marseillaise. A la 21ème, Valbuena s'élance pour un nouveau coup franc : il vise le côté ouvert de Penneteau mais le portier nordiste repousse des deux poings. Deux minutes plus tard, seul sur le côté droit, Valbuena est alerté, il accélère, centre à l'entrée de la surface, mais c'est trop fort.
Les Marseillais ne faisant pas grand-chose, on retrouve VA qui insiste beaucoup sur le côté gauche de la défense olympienne ou Heinze souffre face à Cohade et à Kadir. De son côté, l'OM ne presse pas, avec un bloc-équipe très bas, des milieux au niveau du rond central et un trop gros écart avec la ligne d'attaque. Mbia fait d'ailleurs signe de remonter le bloc-équipe, il doit sans doute en avoir marre de voir trop souvent le ballon dans sa surface. Évidemment, à force de déjouer, ce qui devait arriver arriva (c'est beau comme expression hein ? Non, ben tant pis), Kadir étrangement seul, ouvre le score à la 32ème sur un centre en retrait de Cohade. Suivent alors cinq minutes de folie (enfin) digne de l'OM. A la 33ème, André Ayew égalise suite à un coup franc lointain de Valbuena (si si, vous avez bien lu !) et deux minutes plus tard, Rémy double la mise sur un corner de... Valbuena. Efficacité maximale pour l'OM : deux coups de pied arrêtés, deux buts. C'est beau. VA tente évidemment de réagir dans les minutes qui suivent mais Diawara dévie du bout de pied une tentative de transmission entre Cohade et Pujol, qui arrivait lancé. Le match s'emballe et le rythme s'élève enfin. Trois buts en trois minutes : les contre-attaques s'enchaînent d'un but à l'autre. Jordan Ayew et Angoua en profitent pour se chauffer dans le dos de l'arbitre, les coquins... Finalement, l'OM mène au score à la mi-temps, c'est presque inespéré.
Après la mi-temps, le match reprend et les Valenciennois continuent de produire du jeu simple mais efficace. Bong alerte Danic dans le dos de la défense marseillaise. Heureusement il est signalé hors-jeu. Une minute plus tard, c'est Cohade qui s'essaie dans un angle fermé depuis le côté gauche, sans réussite. Pendant ce temps, les Ultras marseillais ont craqué des fumigènes, c'est visuellement beau mais sous le coup d'un match à huis clos, le Vélodrome pourrait être suspendu en août prochain, au moment de la reprise.
Revenons au match (ah quand même, me direz-vous), la défense marseillaise est toujours fébrile, les relances sont maladroites et le marquage élastique. Les attaquants de Valenciennes tentent d'en profiter mais ne concrétisent pas. L'équipe de Valencienne semble cependant être dangereuse dès qu'elle tente de braquer les couloirs marseillais. Coté Marseillais, on retrouve André Ayew qui gâche une contre-attaque intéressante en n'appuyant pas assez sa passe. Vu sa saison, on peut largement lui pardonner. Tel un chat qui a bien mangé sa pâtée, l'OM ronronne doucement, comme tout au long de la saison malheureusement.
A l'heure de jeu, les Valenciennois semblent accélerer, Kadir s'échappe sur l'aile droite et centre tendu au 2è poteau, c'est trop fort. Didier Deschamps fait alors entrer Gignac et Lucho à la place de Jordan Ayew et de Valbuena. Dans la minute qui suit, Ducourtioux centre dans le dos de la défense marseillaise et Gomis n'a qu'à ajuster un plat du pied sécurité pour égaliser dans un but vide !!! Deux Valenciennois ont réussi à tromper la vigilance de six Marseillais apathiques, incroyable... A la 68ème, coup franc lointain des Marseillais, Heinze s'arrache mais Penneteau écarte en corner. Dans la foulée Diawara doit se mettre en opposition pour bloquer le dribble de Cohade, servi dans la profondeur et qui cherchait à crocheter le Sénégalais pour se mettre en position de frappe. VA se montre encore dangereux par Kadir qui enroule un joli coup franc, mais sa frappe ne retombe pas assez vite pour inquiéter Mandanda.
Le jeu olympien est toujours stéréotypé et lent, le bloc du Hainaut tient bien, même si les hommes de Montanier ont baissé de pied. On approche de la fin du match et Gignac s'arrache pour centrer fort depuis l'aile gauche. Rémy est à la reprise mais il a probablement tué une mouette, j'appelle de ce pas la SPA.
On entre (enfin) dans les dix dernière minutes : décalé par Lucho à une touche, André Ayew accélère, entre dans la surface et frappe. C'est trop croisé mais au moins, il essaie quelque chose. Du coté de VA, Kadir, décidément en jambes, s'enfonce sur l'aile droite, mais son centre atterrit derrière la cage. Il recommence quelques minutes plus tard quand, malgré la fatigue, il se joue de Heinze près de la ligne de six mètres et centre à ras de terre: Mandanda veille.
Dans les tribunes, on voit apparaître une banderole "Deschamps, la grinta coule dans tes veines : merci", bel hommage évidemment mérité. Dans les dernières minutes, les joueurs de Valenciennes tiennent le ballon, ils grappillent des secondes capitales pour conserver le point du nul et assurer leur maintien. L'OM de son côté apparaît résigné.
A la 90ème, Azpilicueta refoule la pelouse du Vélodrome. Il était blessé depuis le 28 novembre aux ligaments du genou. 92ème minute, dernière chance, Gignac régale sur l'aile gauche : il se débarrasse le long de la ligne de touche de 2 défenseurs et frappe au but dans un angle fermé : Penneteau stoppe sans mal.
C'est fini, Lille est champion, l'OM assuré de jouer la Ligue des Champions. Ce match aura finalement été à l'image de cette saison, laborieux. Dommage, vue la qualité de l'effectif phocéen.