Le Lundi 22 Août 2011 par Kaio Shin
Vaincre. Tel était l'objectif des phocéens après deux piteux matchs nuls contre Sochaux et à Auxerre. Didier Deschamps l'avait d'ailleurs annoncé : il fallait l'emporter, peu importe la manière. La titularisation de Charles Kaboré en lieu et place de Benoit Cheyrou ne constituait donc qu'une demi-surprise. Sans-doute excédé par les largesses défensives de son équipe, le basque a choisi de densifier son milieu afin de sécuriser un peu plus sa défense. Nous sommes donc passés d'un extrême à l'autre, avec une équipe très frileuse et des latéraux timides, pas aidés par le double rideau de stéphanois visiblement venus chercher un point.
Le début du match était donc très fermé et nous avons dû attendre la 16 ème minute pour voir les olympiens se montrer réellement dangereux. Bien lancé par Lucho Gonzalez, Loic Rémy frappe le poteau gauche de Stéphane Ruffier. Quelques minutes plus tard survient ce qui est sans-doute le tournant du match : l'arbitre refuse d'accorder aux marseillais un pénalty suite à la main pourtant évidente d'un stéphanois. Une seule personne présente au Stade Vélodrome hier soir n'a pas vu cette main, pas de bol, il s'agit de l'arbitre, ce qui est relativement regrettable. A moins que ce dernier, comme bon nombre de ses collègues de Ligue 1, ait tout simplement eu peur de faire son métier, celui qu'il a choisi, c'est-à-dire prendre une décision importante susceptible de faire basculer le match. En un mot : arbitrer. C'est à peu près tout pour cette première période, outre quelques tentatives sans conviction de Charles Kaboré et André Ayew notamment. Notons que ce dernier a mangé la feuille en milieu de première période, en choisissant le crochet et la frappe du pied droit (son mauvais pied) au lieu de servir deux coéquipiers pourtant seuls au point de pénalty...
La seconde période reprend avec les mêmes acteurs et la même frilosité. Les joueurs de Saint-Etienne, cependant, commencent à s'enhardir et sont même à deux doigts d'ouvrir le score, à la 55 ème minute, quand Sako, absolument seul au point de pénalty, frappe la barre transversale de Steve Mandanda. C'est la seule véritable occasion du match pour les verts, outre une tête ratée de Laurent Batlles aux six mètres, mais ce dernier était en position de hors-jeu. La dernière demi-heure de la rencontre est exclusivement olympienne, mais ces derniers peinent à se montrer dangereux. Il faut attendre la 83 ème minute pour qu'André-Pierre Gignac, entré en jeu quelques minutes plus tôt, provoque un frisson dans les travées du Vélodrome. Sur un corner bien frappé (une fois n'est pas coutume) par Mathieu Valbuena, l'ancien toulousain place une tête à bout portant que Stéphane Ruffier claque de façon magistrale. Marseille ne profite pas de l'expulsion de Jean-Pascal Mignot, à quatre minutes du terme et enregistre son troisième match nul en autant de rencontres cette saison en Ligue 1...
L'Olympique de Marseille n'a donc toujours pas remporté le moindre match depuis la reprise du championnat. Une situation qui commence à devenir inquiétante, encore plus lorsque l'on jette un coup d'oeil au calendrier, qui propose aux olympiens un déplacement à Lille, la réception de Rennes et un voyage à Lyon... Didier Deschamps doit vite trouver un équilibre entre les velléités offensive des deux premières rencontres et la frilosité évidente de ses troupes contre Saint-Etienne, car nos concurrents n'auront aucun scrupule à profiter d'un retard à l'allumage prolongé.
Le début du match était donc très fermé et nous avons dû attendre la 16 ème minute pour voir les olympiens se montrer réellement dangereux. Bien lancé par Lucho Gonzalez, Loic Rémy frappe le poteau gauche de Stéphane Ruffier. Quelques minutes plus tard survient ce qui est sans-doute le tournant du match : l'arbitre refuse d'accorder aux marseillais un pénalty suite à la main pourtant évidente d'un stéphanois. Une seule personne présente au Stade Vélodrome hier soir n'a pas vu cette main, pas de bol, il s'agit de l'arbitre, ce qui est relativement regrettable. A moins que ce dernier, comme bon nombre de ses collègues de Ligue 1, ait tout simplement eu peur de faire son métier, celui qu'il a choisi, c'est-à-dire prendre une décision importante susceptible de faire basculer le match. En un mot : arbitrer. C'est à peu près tout pour cette première période, outre quelques tentatives sans conviction de Charles Kaboré et André Ayew notamment. Notons que ce dernier a mangé la feuille en milieu de première période, en choisissant le crochet et la frappe du pied droit (son mauvais pied) au lieu de servir deux coéquipiers pourtant seuls au point de pénalty...
La seconde période reprend avec les mêmes acteurs et la même frilosité. Les joueurs de Saint-Etienne, cependant, commencent à s'enhardir et sont même à deux doigts d'ouvrir le score, à la 55 ème minute, quand Sako, absolument seul au point de pénalty, frappe la barre transversale de Steve Mandanda. C'est la seule véritable occasion du match pour les verts, outre une tête ratée de Laurent Batlles aux six mètres, mais ce dernier était en position de hors-jeu. La dernière demi-heure de la rencontre est exclusivement olympienne, mais ces derniers peinent à se montrer dangereux. Il faut attendre la 83 ème minute pour qu'André-Pierre Gignac, entré en jeu quelques minutes plus tôt, provoque un frisson dans les travées du Vélodrome. Sur un corner bien frappé (une fois n'est pas coutume) par Mathieu Valbuena, l'ancien toulousain place une tête à bout portant que Stéphane Ruffier claque de façon magistrale. Marseille ne profite pas de l'expulsion de Jean-Pascal Mignot, à quatre minutes du terme et enregistre son troisième match nul en autant de rencontres cette saison en Ligue 1...
L'Olympique de Marseille n'a donc toujours pas remporté le moindre match depuis la reprise du championnat. Une situation qui commence à devenir inquiétante, encore plus lorsque l'on jette un coup d'oeil au calendrier, qui propose aux olympiens un déplacement à Lille, la réception de Rennes et un voyage à Lyon... Didier Deschamps doit vite trouver un équilibre entre les velléités offensive des deux premières rencontres et la frilosité évidente de ses troupes contre Saint-Etienne, car nos concurrents n'auront aucun scrupule à profiter d'un retard à l'allumage prolongé.