OM 2-0 Monaco : Sur deux coups de tete. (30/10/2003)

Aix en Pce, 23h10

Amis supporters de l'OM de la France entière bonsoir. Une chose est sur, ceux qui étaient au stade ce soir ont du se les peler bien fort dans les travées du Vélodrome. On se demande alors si les chants étaient destinés à encourager les joueurs ou bien à se réchauffer en attendant le chien chaud de la mi-temps et le 51 de l'après match au bar de l'OM... C'est de l'humour bien sur. Car les supporters ont su faire leur boulot comme à leur habitude, avec brio, durant les 93 minutes qu'o duré le match.

Un match pour le moins surprenant, face à une équipe de Monaco sorti tout droit de la CFA, sous prétexte que les pros devaient se reposer...Moi je crois plutôt que M.Deschamp s'est dit la chose suivante : quitte à perdre, autant faire perdre les minots. On aura l'air moins ridicule... Bon, mais ce match alors ? Eh bien, ce match fut un match somme toute correct, sans réel engagement. Mais qui eu pu croire le contraire ? Un début de partie assez équilibré, avec une maîtrise mutuelle du jeu de la part des deux équipes, chacune arrivant à percer dans la défense adverse, mais sans réellement poser grande inquiétude.

On se dit alors que ces minots de la CFA de Monaco ne sont pas si mauvais que ça. Mais si sur un plan technique, ces Monégasques n'avaient pas à rougir de leur prestation, il en était tout autre sur le plan physique. Les Olympiens ont bel et bien eu la maîtrise du jeu aérien. Cela combiné à une détermination dans la conquête du ballon nous donne à la 30' une récupération de Marlet sur la ligne de 6 m Monégasque, pour obtenir un corner qui donnera une occasion et un but de la tête de Fernandao. Un but qui délivre les marseillais, et on se dit alors que le plus dur est fait. Et bien non. Car, le plus dur restait à faire : marquer un second but. Et c'est à croire que les Olympiens avaient à coeur de vite plier le match, car 4 minutes plus tard, sur un centre de Marlet, Drogba viens mettre une superbe tête aux 9 mètres, au milieu de deux défenseurs de la principauté, en pleine lucarne.

Cette fois ci le match semble plié, et c'est avec cet avantage de deux buts que les marseillais regagnent les vestiaires. La cause semble être entendue, mais la Desche a sûrement plus d'un tour dans son sac. En seconde période, les Monégasque se sont montrés tout aussi entreprenant qu'en première période, sinon plus. Ce sont eux qui se créent les meilleures occasions, sans toutefois inquiéter grandement Vedran Runje, qui doit quand même s'interposer à plusieurs reprise sur des bons centres de Prso, et une belle frappe sur le poteau entre autre. Mais la défense a bien su gérer les assauts répétés. Mais il ne faut pas croire que les Monégasques ont eu la main mise sur l'ensemble de la seconde période. Car les Olympiens ont su montrer de belles choses également. Et outre la passe à dix de fin de match, ils ont démontré une bonne circulation du ballon en attaque, avec des occasions franches, mais sans doute était ce un manque de réussite, ou de réalisme, le ballon n'a jamais pu rentrer au fond de la cage de Tony Silva. L'histoire retiendra donc que l'OM a tenu le score. Un score acquis en l'espace de 5 minutes à la demi-heure de jeu. Un KO dont les Monégasques ne se sont jamais relevé, mais ce n'était pas faute d'avoir essayé.

Ce soir les Olympiens ont été fidèles à eux même, avec peut être un meilleur jeu collectif, une meilleure conservation de balle, et une bonne maîtrise de la relance. En face, il ne faut pas oublier qu'il y avait l'équipe des doublures de série B. Quoi qu'il en soit c'est un match qu'il fallait prendre au sérieux et gagner. La physionomie du match reflète bien le peu d'intérêt que prêtait Didier Deschamps à cette compétition. Un match sans grands engagements, mais plutôt dans un bon esprit, dont on ne retiendra que le résultat et la victoire essentiel de l'OM.

Amis supporter, à bientôt pour un nouvel édito.